EVOLUTION de Lucile Hadzihalilovic

[Alegas]

Titre: Evolution
Réalisation: Lucile Hadzihalilovic
Distribution: Roxane Duran, Max Brebant, Julie-Marie Parmentier, ...
Genre: Epouvante/Horreur
Origine: France

Sortie: 2015

Synopsis: Nicolas, 11 ans, vit avec sa mère dans un village reclus, où un hôpital mène des expériences étranges sur de jeunes garçons.

Troisième film de Lucile Hadzihalilovic, compagne et co-scénariste de Gaspar Noé, qui n'avait pas tourné depuis 10 ans.
Le tournage a eu lieu l'été dernier en Espagne, donc ça pourrait avoir une possible première à Cannes.
La réalisatrice évoque comme inspiration principale le roman de Wells L'Île du docteur Moreau.

[Jed_Trigado]

Mmm interessant.....

[Scalp]

Ca sent le truc autiste à plein nez.

[Alegas]

[Alegas]

Une première critique.
C'est apparemment pas sans défauts, mais c'est prometteur tout de même. J'apprends avec cette critique que le film a pour chef op le même que celui qui officiait sur Amer et L'étrange couleur des larmes de ton corps, donc je suppose que ça doit être visuellement très sympa.

[Alegas]

Un court extrait :

[Alegas]

L'avis des Inrocks.

Conte symbolique aux multiples pistes interprétatives, le film prend pour décor une île imaginaire, recouverte de sable noir et bordée par une mer jonchée de cadavres. Ici vivent des jeunes garçons et leurs mères, un groupe de femmes au comportement troublant, des sorcières de Salem ou sirènes malfaisantes qui se réunissent la nuit pour d’obscurs rituels sexuels, gavent les enfants de médocs et pratiquent sur eux d’horribles opérations chirurgicales. Qui sont vraiment ces femmes ? Quelles sont leurs motivations ? Lucile Hadzihalilovic ne lèvera jamais le voile, privilégiant la langue visuelle aux ressorts narratifs, et orchestrant son film tel un long trip sensitif, un cauchemar scandé par des images morbides à l’effet de fascination inouï. Au croisement du bis et de l’art expérimental, de l’imaginaire horrifique impur façon Lucio Fulci et des installations de Bill Viola, Evolution explore un territoire formel inédit et passionnant – qui ne trouve à dialoguer qu’avec Under The Skin de Jonathan Glazer. C’est un geste romantique, solitaire, un poème noir qui réinjecte de la déviance dans le cinéma français. Il était temps.

[Mark Chopper]

qui ne trouve à dialoguer qu’avec Under The Skin de Jonathan Glazer

Tu n'es pas rassuré là ?

[Alegas]

Si c'est plus pertinent et moins moche que le film cité, ça me va. En soi, je n'ai rien contre les films trips à partir du moment où la proposition de cinéma n'est pas idiote et se tient jusqu'au bout.

[Mark Chopper]

Je suis souvent l'avis des Inrocks en musique et en littérature, mais en ciné c'est loin d'être le cas...

Ils ont tendance à aimer le chiant ou à être aveuglés par le nom de l'auteur

[Scalp]

En musique ?? Les inrocks sucent la bite de Booba, cqfd.

[Mark Chopper]

Mais le rap ce n'est pas de la musique

[Scalp]

Tout comme la techno et l'electro

[Jed_Trigado]

En musique ?? Les inrocks sucent la bite de Booba, cqfd.

Pour de vrai ?

[Scalp]

Oui c'est pas pour la vanne là.