[Alegas] Mes Critiques en 2015

[Milkshake]

Sofia j'aime juste Lost in Translation/Marie-Antoinette mais ce sont deux films que j'ai pas revu depuis quasiment leur sortie ciné presque 10 ans...

Maintenant elle fait de petit films bobo à L.A. qui se regarde le nombril et qui ont plus rien à raconter (ces deux derniers films), c'est dommage car elle avait une véritable patte qui a totalement disparue.


Pour Mad Max j'èspere vraiment que pour les 2 suites prévu déja écrit, Charlize Theron sera officiellement la lead du film et que petit à petit George Miller va se débarraser du perso de Tom Hardy dont il a rien à faire.

Mais il y a des rumeur comme quoi Warner veut pousser Miller à faire le prochain Superman car Snyder va être occupé à faire les films sur la Justice League, film que Miller devait faire il y a plusieurs années.

[Alegas]

Tenebre (Ténèbres) de Dario Argento
(1982)

Nouvelle tentative personnelle sur le cinéma de Dario Argento, un essai qui n'inaugure toujours pas un possible amour pour ce cinéaste. Si ce que j'ai pu voir du bonhomme est loin de relever de la daube infâme (il faut dire que je regarde ses valeurs sûres), c'est tout de même loin de me convaincre, la faute à des défauts apparemment inhérents à Argento, que ce soit dans ses propositions ou sa façon de concevoir un film. Je me retrouve donc très mitigé face à ce Ténèbres qui ne m'aura séduit que par sa bande-son hypnotique, son twist final sadique et son côté grand-guignolesque quand il s'agit d'aborder les scènes de meurtre. Le reste est malheureusement soit inégal, soit carrément mauvais. Avec ce film, il y a vraiment cette impression de regarder un Argento qui ne prend plaisir à faire son film qu'une scène sur deux. Ainsi, autant les scènes de meurtre sont visuellement élégantes (l'utilisation du gros plan, ou encore le plan-séquence qui pars d'un étage à l'autre pendant deux bonnes minutes) et jouissives (les cinq dernières minutes sont du grand n'importe quoi appréciable sur ce point), autant le reste se révèle plat et terriblement ennuyeux. Un effet renforcé par le jeu d'acteur, immonde, qui me laisse penser que Argento n'a jamais été un bon directeur d'acteur de sa carrière, mais aussi par le script méta mais pas trop, où une ligne de dialogue explicite que l'important dans une intrigue, ce sont les meurtres, et que le reste est du dialogue nécessaire mais sans importance. Du coup, le film m'a fait l'effet d'un véritable yo-yo, intéressant pendant cinq minutes, puis paresseux pendant les dix suivantes, et ainsi de suite. Un film qui possède ses qualités donc, mais qui est toujours bien loin de me persuader du caractère intouchable (s'ils l'ont été un jour) des meilleurs films d'Argento.

5,5/10

[Dunandan]

J'ai eu plus ou moins le même sentiment que toi sur celui là bien que ça commence à dater. Je ne me rappelle plus si tu as vu Suspiria (mon préféré) ?

[Alegas]

Je l'ai maté il y a deux jours, c'est pour le moment le Argento que je préfère mais par contre c'est quand même très inégale en terme de rythme. Par contre visuellement, ça tue.

[Mark Chopper]

Tu peux t'arrêter là.

[Alegas]

C'est ce que je me disais aussi.

[Mark Chopper]

Enfin n'oublie pas Mother of Tears pour une soirée entre potes

[Val]

Phenomena vaut le coup aussi.

Pas vu Opéra, mais il me tente bien.

[Jed_Trigado]

Opéra, avec le temps, c'est un de ceux qui j'aime le plus. C'est son giallo le plus fou avec Ténèbres et Quatre Mouches de Velours Gris.

[Mark Chopper]

Phenomena vaut le coup aussi.

Faut dire que c'est le seul avec Le Chat à neuf queues où le casting n'est pas à la ramasse.

[Alegas]

Le tout nouveau Testament de Jaco Van Dormael
(2015)

Autant je pouvais défendre jusqu'ici le cinéma de Javo Van Dormael, autant ça va être très difficile dans ce cas précis. Bien que possédant de nombreux défauts, des films comme Le Huitième jour ou Mr Nobody avaient réellement quelque chose à défendre, que ce soit un propos humaniste, de jolis moments de poésie out tout simplement une ambition démesurée mais appréciable. Avec Le tout nouveau Testament, impossible de comprendre comment ce réalisateur a pu tomber aussi bas. Sur le papier évidemment, c'est prometteur, puisque l'on nous vend une comédie apparente qui se transforme peu à peu en véritable réflexion sur notre rapport avec la mort, mais c'est bel et bien le traitement qui gêne ici. Trop long, jamais drôle, usant de ficelles poussives (le jeu de Poelvoorde notamment), tous les défauts du cinéma de Van Dormael sont ici amplifiés pour un résultat franchement insupportable. On sent une véritable intention derrière, mais soit les idées ne fonctionnement tout simplement pas (le rôle de Yolande Moreau, inutile), soit les quelques beaux moments sont gâchés par une utilisation WTF des effets visuels (mention spéciale au final qui repousse les limites du mauvais goût visuel), quand ce n'est pas tout simplement de l'hommage ultra-poussif (la scène faisant référence à American Beauty, gros facepalm). Puis bon, même le script est clairement pas réussi du tout, la faute en grande partie à des dialogues censés nourrir le propos philosophique mais qui rend finalement l'entreprise sacrément désagréable tant ça pue la leçon de vie qui enfonce des portes grandes ouvertes. Vraiment dommage pour le coup de voir Van Dormael tomber aussi bas après un Mr Nobody qui nourrissait des ambitions autrement plus pertinentes.

3/10

[Alegas]

Sleeping with other people (Jamais entre amis) de Leslye Headland
(2015)

Malgré les bons retours et la présence d'Alison Brie en tête d'affiche, je n'attendais pas grand chose de ce film qui, après tout, est le second de la réalisatrice qui avait livré le truc pas génial du tout qu'était Bachelorette il y a trois ans. Toujours est-il qu'au final, c'est une jolie surprise. Alors certes, c'est de la comédie romantique ultra-classique, avec dénouement mignon tout plein inclus, mais là où la plupart de ce genre de productions paraissent sans âmes, il y a ici une volonté d'offrir de vrais personnages, qui existent à l'écran via des thématiques intéressantes. Loin d'être une romcom basé sur le cul juste pour attirer le chaland (d'ailleurs, le sexe est finalement peu présent et toujours montré de façon chaste), on a ici un script qui place l'addiction sexuelle au centre des problématiques que dégagent les protagonistes. Loin d'être traité toujours au second degré (le film dégage une ambiance mélancolique, voire carrément désespérée par moment), ce sont véritablement ses ajouts qui rendent le film plus intéressant que la moyenne, puisqu'ils transforment les personnages fonctions en êtres de chair et de sang, bref en des personnages auxquels on peut s'identifier. Alors oui, la réal est fonctionnelle, la conclusion trop rapide et gentillette, mais le fait est que le film remplit ses engagements : faire rire (la scène de la bouteille d'Ice Tea, gros moment de rigolade) sans prendre son spectateur pour un teubé incapable de supporter des thématiques premier degré. Je surnote certainement un poil mais bon, la vision d'Alison Brie en porte-jarretelles justifie largement ce petit écart de ma part.

7/10

[Milkshake]

Alison Brie Elle mérite des premiers rôles, excellente dans Mad Men.

[Alegas]

Suspiria de Dario Argento
(1977)

Troisième film d'Argento que je découvre, et c'est peut-être bien mon préféré, un poil devant Profondo Rosso. Je l'avais déjà dis par le passé, mais ce qui m'agaçais précédemment chez Argento était le fait qu'il se sente obligé de justifier l'existence de ses films via un script aux défauts énormes, tout ça afin de pouvoir filmer ses fameuses scènes de meurtre. Avec Suspiria, ce défaut est déjà beaucoup moins présent : le script est minimaliste (au point que l'on se fout un peu finalement de savoir le fin mot de l'histoire, la preuve étant le final hyper précipité) et du coup on a un véritable film à ambiance qui n'existe quasiment que pour ça. Des films d'Argento que j'ai pu voir jusqu'ici, c'est clairement le plus halluciné d'un point de vue purement visuel. C'est bien simple, chaque plan est là pour flatter la rétine, quitte à ce que ça ne soit pas justifié du tout (la photographie à base de couleurs vives hyper prononcées notamment), et on sent bien qu'Argento se fait largement plaisir et se fiche totalement d'offrir une histoire à son spectateur, qui devra être là pour l'expérience visuelle s'il veut ressortir de la séance sans être déçu. Malheureusement, j'ai encore bien du mal à voir un quelconque chef-d’œuvre dans la filmographie d'Argento. Autant Suspiria a des qualités qu'on peut difficilement nier, autant on retrouve encore quelques défauts récurrents à son réalisateur, que ce soit le jeu d'acteur nawak ou les séquences série B qui servent strictement à rien (le passage de la chauve-souris, l'exemple même d'une scène qui dure pour rien raconter au final), des défauts qui empêchent clairement le film d'accéder à un certain statut. Grosse expérience visuelle donc (et sonore, la musique de Goblin étant une nouvelle réussite), mais c'est hélas à peu près tout pour ce Suspiria qui peine à convaincre sur le reste.

6,5/10

[Mark Chopper]

Arrête de faire saigner le cœur de Jed comme ça...