[Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Modérateur: Dunandan

Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Ven 04 Sep 2015, 11:28

Faut pas attendre voyons, vivre une journée de plus sans avoir découvert Robocop, c'est une journée de perdue. :chut:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar pabelbaba » Ven 04 Sep 2015, 12:28

Trop peur d'en mettre plein les murs... :chut:

EDIT : Sinon t'as vu le documentaire the GOGO Boys?
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Ven 04 Sep 2015, 20:06

Non pas encore, mais je vais essayer de le choper au plus tôt.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar pabelbaba » Ven 04 Sep 2015, 20:07

Le DVD est dans l'offre fnac...
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Basket Case 3 - 4/10

Messagepar Jed_Trigado » Lun 07 Sep 2015, 19:28

Basket Case 3 - Frank Henenlotter (1991)


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Le dernier opus de la trilogie Basket Case, tourné pratiquement coup sur coup après le second volet qui s'achevait sur un cliffhanger, laissait l'espoir d'un final encore plus taré que ce qui a précédé et vu le grain de folie de Henenlotter, autant dire que j'avais de fortes attentes. Pourtant, j'ai appris que le réalisateur renie le résultat final a cause de mésententes internes, mais même avec cette excuse, j'ai bien du mal a trouver beaucoup de qualités pour défendre cette conclusion paresseuse qui donne surtout l'impression d'une vilaine redite, sans l'aspect "comico-bigger and louder" du second volet. On navigue en terrain connu avec tout le bestiaire rigolo introduit depuis le second opus qui vit dans une sorte de pension pour vieille mamie, sauf que les situations sont assez convenues dans l'ensemble, le trash se fait de moins en moins présent et surtout comble du malheur : Bélial apparait au bout de seulement 30 minutes !

Il reste bien quelques passages rigolos et gore comme la séquence du commissariat (la meilleure du film) ou le combat final qui est un clin d’œil improbable a Aliens le Retour, mais on sent que le script tient sur pas grand chose et qu'il fait tout pour gagner un maximum de temps pour combler les 90 minutes règlementaires. C'est vraiment dommage, d'autant que Basket Case 2 avait fait réussi la prouesse de monter (et réussir) une suite a un film qui se suffisait pourtant a lui-même en proposant autre chose a son public, là on retombe hélas dans les travers les moins glorieux du cinéma d'exploitation malgré l'immense sympathie que l'on peut éprouver son géniteur....

4/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar angel.heart » Lun 07 Sep 2015, 20:43

Bah encore maté celui-là et, vu que je trouve le 2 déjà assez merdique, ça n'est pas près de changer.
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Skin Trade - 6,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Lun 07 Sep 2015, 21:21

Skin Trade - Ekachai Uekrongtham (2014)


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On pourra dire que je l'ai attendu celui-là ! Facile depuis 3/4 ans, ce projet de film d'action plutôt ambitieux pour Dolph Lundgren faisait parler de lui dans les cercles d'initiés, jusqu’à l’apparition d'un trailer l'année dernière concrétisant enfin l'annonce, qui m'avait mis sur le cul avec un ton digne des péloches bourrines hongkongaises qu'on a tant aimé, un casting classe qui ne semble pas cachetonner et surtout une qualité de fabrication nettement supérieure aux standards DTV. Alors pétard mouillé ou actionner qui dépote ? Comparé a la maigre concurrence actuelle, Skin Trade a le mérite de ne pas se foutre de la gueule du public en offrant assez généreusement de l'action de façon régulière et filmée de façon correcte (malgré le découpage parfois excessif), 90 minutes de pur plaisir régressif qui tient autant de l'esprit 90's avec une violence sans concession (quand quelqu'un doit crever, ça tergiverse pas) que de la bessonnade façon Taken où la notion de coïncidence devient la règle absolue de l'écriture : si vous cherchez un scénario où les péripéties avancent de façon logique, vous pouvez oublier, au contraire c'est la foire du slip où tout est fait pour enquiller toujours plus de courses-poursuites et de bastons (Michael Jai White on le rentabilise pas mal, malgré un rôle sans importance narrativement), mais on s'en fout, on est pas là pour ça et c'est tant mieux d'autant que le casting est vraiment motivé surtout Dolph qui prouve film après film que parmi toutes ces gloires vieillissantes qui vivotent dans le DTV, il reste celui qui a gardé les plus beaux restes et une vraie modestie a toujours donner le meilleur de ses capacités peu importe les navetons dans lesquels il a pu jouer, seuls Cary Hiroyuki Tagawa et Peter Weller sont assez sous-exploités au final.

Les seuls vrais défauts du métrage viennent de ses intentions parfois mal placées de traiter au premier degré la question du trafic humain en Thaïlande de manière pataude et clichetonnesque avec ses bars à putes sur-éclairés ou le traitement des immigrées sous l'angle du pathos larmoyant qui décrédibilise parfois l'entreprise, mais bon ça reste un élement secondaire de l'histoire, pas de quoi gâcher le visionnage en ce qui me concerne. L'autre regret, c'est l'absence d'un bad guy capable de répondre physiquement a Jaa et Lundgren, là a part Perlman et son armée de serbes maigrichons, ça vole pas haut. :eheh:

6,5/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar pabelbaba » Lun 07 Sep 2015, 21:29

Ca sonne très bien à mes oreilles... :voleur:

EDIT : Merde, MJW avec des lunettes! :eheh:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Lun 07 Sep 2015, 21:30

Et en costard avec le petit veston cintré, même dans la baston, il est tiré a quatre épingles. :eheh:
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Soldat (Le) - 3/10

Messagepar Jed_Trigado » Mar 08 Sep 2015, 18:15

Le Soldat - James Glickenhaus (1982)


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Première douche froide dans la filmo de l'estimable petit maitre de la série B d'action James Glickenhaus me concernant, Le Soldat annonce a bien des égards l'ambition de son œuvre a venir en hésitant pas a mettre les moyens qu'il faut a l'écran, avec un tournage a l'échelle internationale où on passe du Moyen-Orient a l'Autriche, tout cela pour servir une histoire de conflit géo-politique dont les enjeux sont inutilement alambiqués. Si la première bobine nous donne l'impression de naviguer en terrain connu avec une scène d'action typique du cinéaste où l'usage du ralenti n'a rien a envier a du Peckinpah, on comprend vite que le film pète beaucoup plus haut que son cul et prend une attention particulière a poser son background où se mêlent bureaucrates américains, terroristes russes et agents secrets, sauf que Glickenhaus reste un scénariste assez limité, oubliant ainsi sa principale force, celle d'offrir des spectacles toujours bien torchés qui vont toujours a l'essentiel. Du coup, on sent que Le Soldat grille très vite ses cartouches (sic) en enquillant des séquences tantôt bavardes, tantôt silencieuses, portées par le score atroce et flemmard de Tangerine Dream (ça va jusqu’à reprendre les thèmes de Sorcerer et Thief en changeant deux notes. :roll:) qui va tourner en boucle pendant tout le film, histoire de masquer le manque d’énergie de la chose.

Malgré quelques éclairs de violence classes, je dois reconnaitre que l'aspect "over the top" de l'action m'a paru plus ringard qu'autre chose, que ce soit la séquence en ski, clin d’œil évident a la saga James Bond, qui tombe dans le nanar involontaire a force d'aller dans le too much (sans parler de l'apparition priceless de Klaus Kinski en agent russe sapé en moule-bite dont le rôle se limite a dire trois répliques et prendre le télé-siège, j'ai connu plus éprouvant comme job) ou le climax bien pourri avec Ken Wahl qui n'arrive a mettre a l'amende trois Jeeps avec sa Porsche. :mrgreen:

3/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Scalp » Mer 09 Sep 2015, 05:57

"Je suis sur qu'il me reste des tas de perles méconnu à découvrir" (citation approximative hein), bein vachement on dirait.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Mer 09 Sep 2015, 10:45

Dit-il, en se basant uniquement sur la dernière page de mon topic. :eheh:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Scalp » Mer 09 Sep 2015, 11:06

Ca me suffit, au bout d'un moment faut se dire que si c'est pas connu c'est qu'il y a une bonne raison :mrgreen:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Mer 09 Sep 2015, 11:08

Basket Case c'est connu des amateurs du genre. :nono:
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Pasolini - 4/10

Messagepar Jed_Trigado » Mer 09 Sep 2015, 19:01

Pasolini - Abel Ferrara (2014)


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En 2015, qui donne encore cher de la peau d'Abel Ferrara ? Malgré une immense traversée du désert entamée depuis le milieu des années 90, je continue a m’intéresser a ce cinéaste au parcours fascinant, commençant comme un apôtre du cinéma de genre pour finir aujourd'hui comme un auteur célébré par une certaine presse que je qualifierai de "bobo", car malgré les oripeaux chiants de ses derniers films, se cachent des propositions formelles intéressantes (4h44 ou Go-Go Tales). Si Welcome to New York par son buzz opportuniste lui aura donné l'image d'un roublard retournant a son vieux fonds de commerce pour faire parler de lui, je crois encore Ferrara capable de me surprendre et l'annonce imminente d'un film centré sur les dernières heures du cinéaste Pier Paolo Pasolini me semblait être l'occasion parfaite de prouver qu'il en a encore sous le capot.

Tout commence bien, le choix de Dafoe est risqué mais la ressemblance physique avec le réalisateur est évidente (et en plus il joue son rôle en italien, doublé certes mais l'effort est appréciable) pour être convaincu, d'ailleurs les meilleurs moments du film restent ceux où on est dans son quotidien, finalement très opposé au ton sulfureux de ses œuvres. Mais très vite, on sent que Ferrara ne veut pas faire comme tout le monde et refuse une narration classique, le problème, c'est qu'on est perdu devant des séquences sans grand rapport les unes aux autres où Pasolini n'apparait même pas, en sachant que le film dure a peine 1h20, ça casse grandement le lien qu'on peut avoir avec lui car on le voit finalement très peu et les autres personnages qu'on nous montre restent désespérément transparents. De plus, il est dommage que Ferrara tournant sur la terre de ses ancêtres ne questionne jamais vraiment son attachement a elle (je rappelle qu'il a quitté New York pour vivre désormais a Rome) et se contente d'un traitement assez flemmard au vu de ce qu'il avait sous la main (rien que pour le parallèle flagrant entre la personnalité de Ferrara et celle de Pasolini, qui est résumé a une interview au milieu du film :|), néanmoins, le film se rattrape sur la forme en cadrant une Rome nocturne et hypnotique sous les années de plomb.

Au final, j'en sors avec l'impression de ne pas avoir trop compris où voulait en venir Ferrara dans son approche du personnage, où les bonnes pistes amorcées sont noyées par des moments sans grand intérêt, comme si la figure même de Pasolini ne lui suffisait pas et avait les yeux plus gros que le ventre. Dommage.

4/10
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