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Les Maléfices de la momie
The Curse of the Mummy's Tomb
Michael Carreras — 1964 — 6/10
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Deuxième film de momie produit par la Hammer, Les Maléfices de la momie ne démérite pas face à son prédécesseur, La Malédiction des pharaons de Terence Fisher. S'il élude les traditionnels prologue dans l’Égypte ancienne et découverte du tombeau par des égyptologues occidentaux, ces éléments sont bien présents mais inclus plus tard dans le récit, ce qui permet de démarrer l'intrigue en plein milieu de l'action, une fois les fouilles déjà entamées. Les deux flashbacks qui arrivent à mi-film sont intégrés de manière originale. Le premier alors que l'héroïne décrit une fresque relatant la vie du prince momifié donne lieu à un fondu enchaîné qui nous entraîne en pleine Antiquité, alors que le second présente l'ouverture du tombeau en caméra subjective, filmé du point de vue d'un des scientifiques.
Pour un film réalisé par un producteur, Les Maléfices de la momie bénéficie d'une jolie patine visuelle On retrouve les jolis jeux de couleurs propres à la mythique firme, notamment les couleurs vives éclairant le sarcophage égyptien. Mais Michael Carreras (aidé par son chef op' ?) fait preuve d'un joli sens du cadre et déploie quelques appréciables mouvements de caméra: par exemple, un plan à la grue qui va d'un hublot jusqu'au pont du bateau ramenant les héros en Angleterre ou bien le panoramique qui part du visage d'un scientifique et prend son temps pour dévoiler ce qui se cache derrière lui.
Le film ne dévoile son monstre-vedette qu'à une demi-heure de la fin, sans que ça soit rédhibitoire puisque, avant ca, on aura pu assister à une attaque contre les héros ou la mise en place du mystère entourant la malédiction de la momie. Son visage est un peu grossier, mais l'ajout d'une lourde respiration et sa démarche lente (quoiqu'un peu figée) lui confèrent une aura menaçante. La scène où elle sort d'une allée brumeuse ou celle où sa main sort lentement de derrière un rideau exploitent correctement le personnage.
Cette suite reprend certaines images-clés de La Malédiction des pharaons: la momie à moitié enfoncée dans l'eau (ici, des égouts) tenant une femme évanouie dans ses bras ou bien défonçant une vitre pour fondre sur une de ses victimes. Et si la fin n'est pas tout à fait à la hauteur de ce qui a précédé, notamment la façon dont la momie vient à périr, Les Maléfices de la momie surpasse facilement les deux autres "suites" produites par la Hammer, Dans les griffes de la momie et La Momie sanglante.
Pour un film réalisé par un producteur, Les Maléfices de la momie bénéficie d'une jolie patine visuelle On retrouve les jolis jeux de couleurs propres à la mythique firme, notamment les couleurs vives éclairant le sarcophage égyptien. Mais Michael Carreras (aidé par son chef op' ?) fait preuve d'un joli sens du cadre et déploie quelques appréciables mouvements de caméra: par exemple, un plan à la grue qui va d'un hublot jusqu'au pont du bateau ramenant les héros en Angleterre ou bien le panoramique qui part du visage d'un scientifique et prend son temps pour dévoiler ce qui se cache derrière lui.
Le film ne dévoile son monstre-vedette qu'à une demi-heure de la fin, sans que ça soit rédhibitoire puisque, avant ca, on aura pu assister à une attaque contre les héros ou la mise en place du mystère entourant la malédiction de la momie. Son visage est un peu grossier, mais l'ajout d'une lourde respiration et sa démarche lente (quoiqu'un peu figée) lui confèrent une aura menaçante. La scène où elle sort d'une allée brumeuse ou celle où sa main sort lentement de derrière un rideau exploitent correctement le personnage.
Cette suite reprend certaines images-clés de La Malédiction des pharaons: la momie à moitié enfoncée dans l'eau (ici, des égouts) tenant une femme évanouie dans ses bras ou bien défonçant une vitre pour fondre sur une de ses victimes. Et si la fin n'est pas tout à fait à la hauteur de ce qui a précédé, notamment la façon dont la momie vient à périr, Les Maléfices de la momie surpasse facilement les deux autres "suites" produites par la Hammer, Dans les griffes de la momie et La Momie sanglante.