[Dunandan] Mes critiques en 2015

[Jed_Trigado]

J'adore. Dommage que Wilson Yip ne fasse plus ce genre de films qui font un bien fou a Hong Kong en sortant des canons usuels.

[Mark Chopper]

Idem, je m'attendais à voir un polar mais j'ai déchanté.

Ceci dit, je retenterai le coup. Rien que pour Simon Yam qui tirait le film vers le haut.

J'adore. Dommage que Wilson Yip ne fasse plus ce genre de films qui font un bien fou a Hong Kong en sortant des canons usuels.

Des films avec Louis Koo en Orange Man qui feraient kiffer Pabel

[Dunandan]

@ Jed : Oui, c'est le genre de film que je risque de revoir avec de plus en plus de plaisir, car comme tu dis, c'est une alternative intéressante aux polars et comédies que l'on a quand même plus l'habitude de voir à HK.

Dire que je l'avais trouvé "lourd" à l'époque, mais depuis j'ai vu quelques drames coréens, ça m'a fait prendre un peu de recul, c'est peu dire...

[pabelbaba]

Mouais, je ne trouve pas que ce genre de film soit super utile à HK. Entre celui-là et Where the Good Man Goes, dans le même style, c'est pas super folichon.

[Dunandan]

Je trouve quand même qu'il aborde sa modeste touche personnelle dans la mare HK amha ^^. Sinon je me suis aussi procuré Bullets over summer du même réalisateur qui paraît déjà plus classique de facture, mais bon je pense que je vais moins me fier à la jaquette cette fois-ci .

[Mark Chopper]

Mouais, je ne trouve pas que ce genre de film soit super utile à HK. Entre celui-là et Where the Good Man Goes, dans le même style, c'est pas super folichon.

Yep, mais je ne cracherais pas sur des émules de Bullets Over Summer.

[pabelbaba]

Ouaip, Bullets Over Summer c'est l'exception, mais il a davantage de côté polar que les deux autres.

[Dunandan]

Bullet Ballet, Shinya Tsukamoto (2000)

Je n'avais pas vu ce film depuis plus d'une dizaine d'années, et j'étais parti pour l'apprécier de nouveau, son auteur représentant pour moi avec Takeshi Kitano ni plus ni moins celui qui m'a fait découvrir le cinéma japonais des années 90 qui connaissait ainsi un véritable renouveau. Autre raison pour laquelle j'en étais fan, son énergie désespérée, et un désir de faire bouger les choses (sans forcément les rendre meilleures), mis en abîme par un discours punk plus visuel et surtout viscéral que narratif qui inspire le respect. La grande force de Bullet Ballet repose en effet sur son montage énergétique et une approche frontale, mettant en exergue une génération en perte de repères, à l'instar de son collègue Kitano. Bref, un film qui nous réagir par une bonne baffe dans la gueule.

Malheureusement, même si j'étais prévenu, la déprime, voire un léger ennui, est venu s'installer sur la longueur du film (alors qu'il ne dure qu'1h30). Si je ne peux qu'apprécier certains éclairs de mise en scène et de montage, traduisant à la fois un désespoir et une énergie folles (les passages autour de l'arme à feu, sorte de mise en garde prophétique, donnent aussi paradoxalement envie de tout faire péter autour de soi), et bien que la noirceur de ce film (l'un des plus sombres de son auteur) soit atténuée par un dénouement beau et lumineux (qui nous dit qu'une fois les limites de l'individu sont atteintes, une renaissance est possible), j'ai trouvé malgré tout le rythme assez lourd, avec une narration qui tourne un peu à vide, en dépit de ces envolées formelles, hélas trop espacées. Dommage, même si Bullet Ballet demeure une oeuvre atypique et singulière qui mérite d'être découverte.

Note : 6.5/10

[Mark Chopper]

Revois plutôt Tokyo Fist ou A Snake of June.

Celui-ci, j'avoue l'avoir aussi trouvé moins bon que dans mes souvenirs.

[Dunandan]

Ouf, au moment d'écrire ma critique, je pensais que toi et le fan-club de Tsukamoto allaient me tomber dessus .

J'attends justement que TWF sorte sa copie de A snake of junepour profiter des meilleures conditions de visionnage pour ce dernier .

[Jed_Trigado]

Ça mérite toujours son petit 8 aujourd'hui.

[Mark Chopper]

Je viens de percuter que Dun' a sorti la note palier d'Alegas pour les films japonais hors animation

[Jed_Trigado]

Tout se perd.

[Alegas]

Je viens de percuter que Dun' a sorti la note palier d'Alegas pour les films japonais hors animation

Menteur, je met 7 à Goyokin et 9 à Harakiri.

[Mark Chopper]

Cette note à Harakiri est incompréhensible a posteriori. C'est pourtant l'archétype du film japonais ultra-lent.