Moonraker - Lewis Gilbert (1979)
Moonraker ou Bond qui débarque dans l'espace, miam. D'expérience, lorsqu'une franchise se met a explorer le cosmos, c'est qu'en général elle est en manque de souffle (le Leprechaun et les Critters peuvent en attester ) et c'est pas ce film qui va contredire cette affirmation, là on est pas loin de ce que la saga Bond a pu produire de pire sur tout les aspects, de l'écriture a la réalisation grabataire (la séquence du téléphérique a Rio ), jusqu’à la fameuse promesse de voir Bond dans l'espace qui n'est tenue qu'au bout d'une pénible heure et demi, on se fout clairement de la gueule du monde en plus de proposer un spectacle particulièrement ringard même pour son époque (l'homme de main japonais qui est toujours en kimono ou les moines qui font du karaté). Même un acteur que j'aime beaucoup comme Michael Lonsdale semble n'en a avoir rien a foutre, d'ailleurs son perso on dirait une parodie avant l'heure d'un Austin Powers ou les apparitions de Requin qui m'ont fait involontairement penser a Bip-bip et le Coyote, je sais que James Bond est pas réputé pour être un truc porté sur le premier degré, mais là quand même ça passe mal.
Dès le départ, on comprend vite que le film n'est qu'une vaste pantalonnade qui va cumuler les moments de solitude WTF avec des gags poussifs et des gadgets capillotractés (le coup de la gondole motorisée qui se transforme en hovercraft, je m'en remets toujours pas), en dehors de ça, on se tape l'habituel numéro de charme du mollasson Roger Moore censé amuser l'auditoire en deux paysages de rêve, sauf qu'on s'emmerde vraiment, la formule ayant depuis pas mal de temps, perdu de son attrait pour les habitués. Déjà que la saga Bond pour moi, ça vole pas haut, mais là Moonraker, ça confirme a l'aise que la période Moore est la pire de toutes par son manque évident de ligne directrice cohérente (a moins que la nullité en soit une ? ) et un opportunisme a peine pas voilé.
2/10
Dès le départ, on comprend vite que le film n'est qu'une vaste pantalonnade qui va cumuler les moments de solitude WTF avec des gags poussifs et des gadgets capillotractés (le coup de la gondole motorisée qui se transforme en hovercraft, je m'en remets toujours pas), en dehors de ça, on se tape l'habituel numéro de charme du mollasson Roger Moore censé amuser l'auditoire en deux paysages de rêve, sauf qu'on s'emmerde vraiment, la formule ayant depuis pas mal de temps, perdu de son attrait pour les habitués. Déjà que la saga Bond pour moi, ça vole pas haut, mais là Moonraker, ça confirme a l'aise que la période Moore est la pire de toutes par son manque évident de ligne directrice cohérente (a moins que la nullité en soit une ? ) et un opportunisme a peine pas voilé.
2/10