Interstellar
We used to look up at the sky and wonder at our place in the stars, now we just look down and worry about our place in the dirt
Second visionnage, et la magie opère toujours, et même bien plus !
Interstellar est clairement le genre de film qui divise. D'un côté les rêveurs se laissant embarquer dans ce voyage au confins des galaxies. De l'autre les terre à terre cherchant le moindre détail impossible tel un ingénieur sortie de la NASA (quitte à sortir des énormités !). Ce film n'est sûrement pas parfait, mais force est de constater que Nolan n'oublie pas les spectateurs derrière lui.
Interstellar nous conte le voyage de l'Homme à la recherche d'une nouvelle maison.
10 ans après avoir quitté la NASA suite à sa fermeture, Cooper tombe sur une base cachée de cette dernière qui développe en secret une sorte d'habitation spatiale pouvant sauver l'humanité. Ils demandent alors à Cooper de les rejoindre et de partir à la rencontre des astronautes partis il y a 10 ans sur des Planètes susceptibles d'accueillir la vie (résumé très très simplifié)
Cooper le sait, s'il rejoint l'expédition, il ne reverra ses enfants que dans plusieurs années, voire plus jamais ....
Niveau casting, il n'y a rien à dire ! Matthew McConaughey est parfait dans son rôle, en particulier sur son lien avec sa fille, Murphy, divinement interprétée par 3 excellentes actrices (Mackenzie Foy, Jessica Chastain, et Ellen Burstyn). Anne Hathaway, touchante et fragile Amélia Brand, perdue entre son côté scientifique et son côté humain. Michael Caine, Casey Affleck, ou encore Matt Damon viennent compléter cet excellent casting.
Plutôt froid en règle général, Nolan laisse la part belle aux émotions dans Interstallar. La complicité de Cooper avec sa fille, entre rire et larmes. Les faiblesses du Docteur Brand sachant pertinemment que ces recherches sont vouées à l'échec. Les sentiments de sa fille Amélia envers un des scientifiques parti à la recherche d'une Planète. Sans compter les émotions ressenties au travers des images (la Terre qui se meurt, le noir infini de l'espace, Saturne dont les anneaux scintillent au soleil, ce trou de ver perdu au milieu des étoiles, ce trou noir et ce tesseract géant tant controversés), mais aussi au travers de la splendide partition de Zimmer.
Beaucoup ont critiqué la fin (dont je ne parlerai pas pour éviter le spoil). Personnellement, je la trouve touchante et juste, mais surtout, complètement en lien avec le film.
Interstellar est un très beau film. Un superbe voyage, tantôt touchant, tantôt vertigineux. Nolan ne se la joue pas Kubrick. Là où 2001 nous laissait de côté, Nolan nous emmène avec lui, et on le suit avec plaisir !
Interstellar est clairement le genre de film qui divise. D'un côté les rêveurs se laissant embarquer dans ce voyage au confins des galaxies. De l'autre les terre à terre cherchant le moindre détail impossible tel un ingénieur sortie de la NASA (quitte à sortir des énormités !). Ce film n'est sûrement pas parfait, mais force est de constater que Nolan n'oublie pas les spectateurs derrière lui.
Interstellar nous conte le voyage de l'Homme à la recherche d'une nouvelle maison.
10 ans après avoir quitté la NASA suite à sa fermeture, Cooper tombe sur une base cachée de cette dernière qui développe en secret une sorte d'habitation spatiale pouvant sauver l'humanité. Ils demandent alors à Cooper de les rejoindre et de partir à la rencontre des astronautes partis il y a 10 ans sur des Planètes susceptibles d'accueillir la vie (résumé très très simplifié)
Cooper le sait, s'il rejoint l'expédition, il ne reverra ses enfants que dans plusieurs années, voire plus jamais ....
Niveau casting, il n'y a rien à dire ! Matthew McConaughey est parfait dans son rôle, en particulier sur son lien avec sa fille, Murphy, divinement interprétée par 3 excellentes actrices (Mackenzie Foy, Jessica Chastain, et Ellen Burstyn). Anne Hathaway, touchante et fragile Amélia Brand, perdue entre son côté scientifique et son côté humain. Michael Caine, Casey Affleck, ou encore Matt Damon viennent compléter cet excellent casting.
Plutôt froid en règle général, Nolan laisse la part belle aux émotions dans Interstallar. La complicité de Cooper avec sa fille, entre rire et larmes. Les faiblesses du Docteur Brand sachant pertinemment que ces recherches sont vouées à l'échec. Les sentiments de sa fille Amélia envers un des scientifiques parti à la recherche d'une Planète. Sans compter les émotions ressenties au travers des images (la Terre qui se meurt, le noir infini de l'espace, Saturne dont les anneaux scintillent au soleil, ce trou de ver perdu au milieu des étoiles, ce trou noir et ce tesseract géant tant controversés), mais aussi au travers de la splendide partition de Zimmer.
Beaucoup ont critiqué la fin (dont je ne parlerai pas pour éviter le spoil). Personnellement, je la trouve touchante et juste, mais surtout, complètement en lien avec le film.
Interstellar est un très beau film. Un superbe voyage, tantôt touchant, tantôt vertigineux. Nolan ne se la joue pas Kubrick. Là où 2001 nous laissait de côté, Nolan nous emmène avec lui, et on le suit avec plaisir !
8/10