[puta madre] Mes critiques en 2015

Modérateur: Dunandan

Re: [puta madre] Mes critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Mer 15 Avr 2015, 19:38

C'est plutôt le discours du film qui fait vieux con. En le faisant réciter par des jeunes acteurs, ça peut faire illusion :mrgreen:

Ce truc est le Funny Games des slashers.
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Copains d'Eddie Coyle (Les) - 8/10

Messagepar puta madre » Dim 31 Mai 2015, 10:49

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Les copains d'Eddie Coyle
The Friends of Eddie Coyle

Peter Yates — 1973 — 8/10
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Retour au polar sérieux pour Peter "Bullitt" Yates après le semi-comique Les Quatre malfrats. Les Copains d'Eddie Coyle distille de forts relents de film noir dans son portrait désabusé d'Eddie Coyle, petit malfrat sans envergure qui sert d'intermédiaire dans une vente d'armes, et auquel le grand Robert Mitchum prête avec talent sa grande carcasse fatiguée. Le titre est bien entendu ironique car dans ce monde la notion d'amitié est toute relative, surtout lorsqu'une peine de prison pend au-dessus de la tête d'Eddie comme une épée de Damoclès. La trahison est donc le thème principal, et plus d'un personnage y aura recours pour sauver sa peau. Yates évite tout spectaculaire, collant à la vie "ordinaire" de Coyle, multipliant les scènes dialoguées avec Mitchum et ne proposant des pures scènes de genre qu'avec parcimonie, comme cette très efficace séquence de braquage ou cette interpellation qui aurait pu facilement donner lieu à une poursuite en voitures mais demeure dans les limites du réalisme. Le résultat s'avère passionnant, alternant scènes de tension, description des moeurs criminelles ou dénonciation de certaines méthodes policières peu scrupuleuses. Seule l'avant-dernière scène (la plus cruciale) laisse sur sa faim tant elle s'avère confuse dans son filmage, heureusement rattrapée par une belle conclusion désenchantée.
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Re: [puta madre] Mes critiques en 2015

Messagepar osorojo » Dim 31 Mai 2015, 12:16

Content de te revoir poster Puta :super:

En plus avec un film qui me fait de l'oeil :mrgreen:
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Re: [puta madre] Mes critiques en 2015

Messagepar puta madre » Dim 31 Mai 2015, 16:10

Merci, celui-ci devrait être pile dans tes cordes ;)
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Aventures de Bill et Ted (Les) - 6,5/10

Messagepar puta madre » Sam 06 Juin 2015, 13:16

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Les Aventures de Bill et Ted
Bill & Ted's Bogus Journey

Peter Hewitt — 1991 — 6.5/10
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Suite et fin des aventures de Bill et Ted. Si le premier volet ne tenait pas tout à fait les promesses de son concept, cette suite s'avère nettement plus réjouissante. On retrouve donc nos deux héros totalement crétins, avec les mêmes expressions répétées en boucle et regards ahuris. Contrairement au premier uniquement orienté science-fiction, celui-ci adopte une tonalité volontairement fantastique. Car si l'on retrouve la machine à explorer le temps en forme de cabine téléphonique, les paradoxes temporels liés à celle-ci ou des doubles maléfiques robotiques du duo, Bill et Ted vont être tués dès le premier tiers du film avant de revenir sous forme de fantômes. L'occasion de rencontrer la Mort elle-même et d'évoluer entre Paradis et Enfer. Si le film accuse un léger coup de mou lorsque les deux protagonistes sont envoyés en Enfer pour y être confrontés à leurs peurs personnelles (un passage bien moins fun et décalé que ne le voudraient ses auteurs), l'ensemble est globalement très drôle (si l'on supporte la crétinerie congénitale des personnages) et bien rythmé. L'adjonction du personnage de la Mort (William Sadler, au look inspiré par Le Septième sceau), mauvaise perdante et manquant de confiance en elle, vient dynamiser le métrage notamment à travers une scène où le duo va la battre successivement à Touché-coulé, Cluedo ou Twister. Pour un film à moyen budget, les effets spéciaux sont globalement réussis, que ce soit les maquillages (le personnage extra-terrestre de Station ou le Diable au design fort réussi) ou bien les passages où les héros confrontent leurs doubles, où l'on n'y voit que du feu. On pourra regretter que les scènes où les héros prennent possession du corps de deux policiers ou la visualisation de l'entrée du Paradis pâtissent d'effets visuels qui ont mal vieilli. Les costumes et décors font parfois assez kitsch, ce qui est plutôt cohérent avec le ton semi-ironique du métrage. Comme dans le premier, le final consiste en un concert où le duo va se révéler et devenir les prophètes annoncés dès le départ, court-circuitant ainsi la possibilité d'un troisième film. La boucle est bouclée...
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Médaillon (Le) - 7,5/10

Messagepar puta madre » Dim 07 Juin 2015, 10:39

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Le Médaillon
The Locket

John Brahm — 1946 — 7.5/10
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Cinéaste aujourd'hui plus ou moins tombé dans l'oubli, John Brahm aura signé dans les années 1940 quelques beaux exemples de film criminel: le diptyque autour d'une personnalité psychotique incarnée par Laird Cregar (Jack l'éventreur et le nettement supérieur Hangover Square, son meilleur film), le noir teinté d'aventures Singapour, l'adaptation de Raymond Chandler La Pièce maudite ou bien ce Médaillon. Un film qui bénéficie d'une structure singulière, constituée de trois flashbacks imbriqués les uns dans les autres, un peu comme des poupées gigognes. Plusieurs protagonistes interviennent au cours du récit pour raconter la manière dont ils ont rencontré et leur expérience avec le personnage principal féminin. On remonte ainsi le cours du temps pour percer le mystère entourant celle-ci, le scénario dressant un portrait de plus en plus sombre de celle qui est présentée dans les premiers instants comme la femme parfaite. De manière fort appropriée, le flashback central est celui qui révèle ses motivations, le traumatisme qui de temps à autre fait émerger ses instincts criminels. Si l'explication fait preuve d'une psychologie quelque peu sommaire, elle est compensée par l'interprétation de Laraine Day, qui passe avec aisance d'un personnage de femme idéale à quelqu'un d'instable et dont le visage par instants impassible laisse deviner les noires pensées. Pour ce film, John Brahm a bénéficié de la part de la RKO d'un budget assez confortable, le tournant intégralement en studios. Une décision esthétique qui renvoie, au choix, à l'artificialité de l'histoire racontée (inventée de toutes pièces par un ancien amant éconduit?) ou à celle de la personnalité publique de son héroïne. Le cinéaste déploie une mise en scène soignée, avec des éclairages de plus en plus sombres lorsque le film bascule dans le drame (surtout perceptible dans la partie parisienne avec Robert Mitchum en artiste-peintre). Un bel exemple de drame criminel qui mérite de sortir de son relatif anonymat.
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Cheap Thrills - 7,5/10

Messagepar puta madre » Jeu 25 Juin 2015, 19:44

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Cheap Thrills

E.L. Katz — 2013 — 7.5/10
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Malgré l'estampille Mad Movies sur la jaquette du dvd et l'appartenance d'E.L. Katz à la famille cinématographique de Ti West et Adam Wingard (tous deux cités au générique dans les remerciements), Cheap Thrills n'est pas à proprement parler un film de genre. Il s'agit plutôt d'une comédie noire saupoudrée de satire sociale sur le pouvoir de l'argent. En gros, le film raconte comment deux chômeurs vont s'adonner à des jeux de plus en plus dégradants et pervers pour se faire de l'argent facile. A la fin de la séance, on peut regretter que le scénario n'aille pas plus loin dans la noirceur. D'une durée assez courte, Cheap Thrills aurait pu s'autoriser une gradation supplémentaire dans les épreuves subies par ses deux héros. Voilà pour le bémol, ce qui figure à l'écran étant largement enthousiasmant. E.L. Katz prend son temps pour poser son intrigue, la finalité du film n'étant dévoilée qu'au bout d'une quarantaine de minutes, soit la moitié du métrage. Loin d'être rébarbative, cette longue introduction permet de creuser des personnages incarnés par un beau quatuor d'acteurs: David Koechner qui déploie une belle énergie en caricature de riche m'as-tu-vu, Sara Paxton en épouse scotchée à son téléphone que rien ne semble pouvoir sortir de son ennui, ou bien Ethan Embry, véritable sosie de Matthew McConaughey. Finalement, c'est Pat Healy qui hérite du personnage le moins intéressant, avec son rôle de héros trop propre sur lui. Katz s'autorise quelques touches gore qui font mal (l'amputation du petit doigt avec le doigt qui reste partiellement attaché) et autres passages peu ragoûtants (le repas où les deux amis ingurgitent un plat...spécial). Le déroulement de l'intrigue révèle peu de réelles surprises, notamment la conclusion fort prévisible, mais a le mérite d'être logique dans sa progression. Tourné en quasi-huis clos, Cheap Thrills évite pourtant tout statisme et s'avère particulièrement bien rythmé. De quoi attendre de pied ferme le deuxième film de son réalisateur...
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Film: Cheap Thrills
Note: 7/10
Auteur: Moviewar

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Galaxie de la terreur (La) - 3/10

Messagepar puta madre » Ven 26 Juin 2015, 07:58

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La Galaxie de la terreur
Galaxy of Terror

Bruce D. Clark — 1981 — 3/10
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Du sous-Alien soporifique. Fidèle à sa réputation d'exploiteur de bons filons commerciaux, Roger Corman pillait ici sans vergognes le chef d'oeuvre de Ridley Scott, sorti deux ans plus tôt: équipe d'astronautes explorant une planète déserte plongée dans une pénombre perpétuelle, décors noyés dans la brume, créature tapie dans l'ombre, esthétique Giger-esque...les ressemblances sont confondantes. Mais si La Galaxie de la terreur est entré dans les livres d'histoire, c'est surtout grâce à la participation de James Cameron, 5 ans avant Aliens, à la fois créateur des décors et réalisateur de deuxième équipe (Roger Corman style, quoi!). Car le film se résume vite à d'interminables explorations de tunnels. De temps en temps, on est réveillés par une mise à mort graphique (décapitation, morceau de cristal qui s'insinue sous la peau, sangsues géantes qui se collent au visage) ou lolesques (le viol d'une blonde à forte poitrine par un ver/phallus géant), mais c'est l'ennui qui prédomine. D'autant que l'intrigue tourne autour d'un mystère entourant l'impossibilité pour l'équipage de quitter la planète et dont la résolution manque singulièrement de clarté. Corman a réuni un casting hétéroclite: Erin Moran tout droit sortie de Happy Days (le producteur avait déjà débauché Ron Howard autre acteur de la série quelques années auparavant), le vétéran Ray Walston, l'habitué des séries B Sid Haig, un jeune Robert Englund, Grace Zabriskie qui jouait déjà les timbrées de service, le producteur-réalisateur Zalman King... Hélas, ceux-ci n'ont pas grand-chose à défendre niveau caractérisation et on se désintéresse très vite de leur sort. On se consolera avec des effets spéciaux, décors ou maquillages qui tiennent encore la route aujourd'hui. Pour le reste, le film a le mérite de ne durer qu'1h20. Tiens, je vais me revoir Alien, moi...
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Etrange Vice de Mme Wardh (L') - 7/10

Messagepar puta madre » Mer 05 Aoû 2015, 11:45

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L'Etrange vice de Mme Wardh
Lo strano vizio della Signora Wardh

Sergio Martino — 1971 — 7/10
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Premier des cinq gialli tournés par Sergio Martino entre 1971 et 1973, L'Etrange vice de Mme Wardh a, paraît-il, vu son intrigue modifiée suite au succès fulgurant de L'Oiseau au plumage de cristal de Dario Argento.

Cette modification se ressent quelque peu au visionnage du film, les exactions d'un tueur en série ganté étant montées en parallèle aux passages voyant évoluer l'héroïne Mme Wardh, sans que leurs itinéraires ne se croisent avant que le film ne rentre en mode thriller dans sa seconde partie. Mais finalement, cela s'avère cohérent avec l'histoire qui nous est montrée.
D'abord parce que
Julie Wardh n'est pas la proie du tueur en série qui sévit dans la région mais d'une machination ourdie par des personnes de son entourage.

Ensuite, parce que cela laisse le temps au scénario de développer la personnalité de son héroïne, bourgeoise insatisfaite, délaissée par son mari, harcelée par son ancien amant Jean avec lequel elle entretenait des rapports sadomasochistes, et qui trompe son ennui en nouant en nouant une relation amoureuse avec le beau gosse George.

La première heure est l'occasion pour Martino de signer deux très beaux flashbacks qui nous décrivent les rapports troubles entre Jean et Julie. Filmés au ralenti, ils distillent une certaine poésie: le premier où Jean prend sauvagement sa compagne sous une pluie diluvienne, le second où il la lacère avec une bouteille de champagne brisée.
Les scènes mettant en scène le tueur sont loin d'être mémorables mais offrent des moments de respiration à suspense ou sanglant venant nous rappeler qu'on est bien dans un film à vocation horrifico-policière. Et le suspense reprend ses droits dans la deuxième heure, d'abord grâce à une belle scène de meurtre où l'amie de l'héroïne se fait attaquer dans un parc public fermé (similaire à une scène de Quatre mouches de velours gris d'Argento), puis par une attaque dans un parking souterrain.
Le twist qui voit l'assassin se faire tuer par une victime potentielle laisse, lui, dans l'expectative quant à la suite des événements.


Dans le dernier tiers, le réalisateur délocalise l'action en Espagne, tout comme il le fera dans son film suivant La Queue du scorpion, le climat ensoleillé tranchant avec l'atmosphère urbaine du reste du métrage.
Cette dernière partie est l'occasion de démêler les fils de l'intrigue.
Et les trois suspects potentiels se révéleront tous coupables à des degrés divers, dans une reprise de l'argument de départ de L'inconnu du Nord-Express d'Hitchcock, avec l'échange de meurtres.

Les révélations s'enchaînent alors à un rythme soutenu un peu comme lors du dénouement de Ton Vice est une chambre close dont moi seul ai la clé. La scène de maquillage de l'assassinat rythmé par les pulsations cardiaques de la victime constitue, elle, un beau morceau de suspense.

Sergio Martino livre un travail soigné et bénéficie de la jolie photo d’Emilio Foriscot et Floriano Trenker. Nora Orlandi signe une partition réussie, avec trois thèmes distincts: le premier pour illustrer l'idylle naissante entre Julie et George, le deuxième à base de coeurs étranglés pour la personnalité trouble de Jean et sa relation SM avec Julie (repris par Tarantino dans Kill Bill vol. 2) et le dernier comme thème du tueur.

S'il met un peu de temps à démarrer, L'Etrange vice de Mme Wardh se densifie au fur à mesure de son déroulement pour constituer, au final, un giallo de très honnête facture. Le cycle giallo de son réalisateur démarrait sous de bons auspices...


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Re: [puta madre] Mes critiques en 2015

Messagepar osorojo » Mer 05 Aoû 2015, 12:09

Content de te relire ;)

J'en ai un souvenir moyen de celui là, mais je le retenterai peut-être à l'occase, c'était l'un de mes premiers gialli, j'étais pas en condition :mrgreen: D'ailleurs, ça fait un moment que je m'en suis regardé un :]
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Re: [puta madre] Mes critiques en 2015

Messagepar puta madre » Mer 05 Aoû 2015, 13:14

Oui, j'avais lu tes réticences à son sujet, que je ne partage bien évidemment pas ;)
Moi, c'est Toutes les couleurs du vice du même Martino (que tu avais bien aimé) devant lequel je me suis plutôt ennuyé (je lui mets un petit 5).
Je te conseille Le Orme, qui n'est pas un giallo à proprement parler, mais une sacrée claque esthétique avec le directeur photo d'Apocalypse Now et du Conformiste à la photo (je te renvoie à la critique d'angel dans la base)
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Re: [puta madre] Mes critiques en 2015

Messagepar osorojo » Mer 05 Aoû 2015, 13:51

J'ai le conformiste sous le coude. Je note pour Le Orme ;)

Pour les giallo, après en avoir matés plusieurs, je me dis que l'état d'esprit dans lequel tu es avant d'en mater un joue beaucoup. J'ai parfois fait l'erreur d'en mater un alors que j'étais pas en condition pour un truc léger, et à ce moment là, tu bloques rapidement ^^
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Re: [puta madre] Mes critiques en 2015

Messagepar puta madre » Mer 05 Aoû 2015, 17:34

Moi, dernièrement, c'est la tendance inverse: faut que je sois bien en forme lorsque je mate du giallo, sinon je m'endors! :mrgreen:

Tu verras, Le Conformiste, c'est visuellement superbe (et très bien sur le fond). J'apprécie énormément le travail du directeur photo Vittorio Storaro, dont j'ai découvert plusieurs films récemment: il a un style qu'on reconnaît facilement - certains passages du Conformiste préfigurent son travail sur le Coup de coeur de Coppola
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Pacific Express - 6/10

Messagepar puta madre » Mar 11 Aoû 2015, 11:41

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Pacific Express
Union Pacific

Cecil B. DeMille — 1939 — 6/10
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Challenge découverte été 2015

Avec Pacific Express, Cecil B. DeMille retrace la construction de la première ligne de chemin de fer traversant les Etats-Unis, reliant océans Atlantique et Pacifique. Le film se déroule au lendemain de la guerre de Sécession et décrit à la fois la vie des pionniers du rail et les machinations politico-financières entre deux sociétés concurrentes qui se disputent le marché du chemin de fer, même si l'aspect humain est davantage mis en avant. Pacific Express suit l'arrivée du nouveau responsable de la de sécurité du chantier (Joel McCrea), chargé de maintenir la loi parmi les ouvriers. Un triangle amoureux va bientôt se former entre celui-ci, la fille d'un cheminot (Barbara Stanwyck) et un escroc chargé de retarder la construction de la ligne de la société Union Pacific (Robert Preston).

On pense pas mal à John Ford dans la manière qu'a DeMille de décrire une communauté d'ouvriers soudée, à l'humour bon enfant, qui va se trouver minée de l'intérieur par les tentatives de sabotage d'investisseurs sans scrupules. Barbara Stanwyck livre une belle prestation en femme dynamique et enjouée, qui se sacrifie pour l'homme qu'elle aime. On retrouve également Anthony Quinn, qui pète la classe dans le rôle d'un homme de main du méchant, mais qui malheureusement passe rapidement l'arme à gauche, son temps de présence étant réduit à une petite dizaine de minutes.

Le scénario est riche en péripéties variées: duel de saloon, bagarre à mains nues, combat hache contre pelle, attaque de train à cheval, bataille contre les indiens, déraillement, contournement d'une montagne enneigée... Néanmoins, la construction du scénario laisse un peu à désirer, ce qui aurait dû constituer le climax étant situé à une bonne demi-heure de la fin. Le film peine alors à atteindre sa conclusion: un peu de concision n'aurait pas été superflue (on atteint les 2h15). Le happy end est un peu trop facile, les événements s'enchaînant miraculeusement pour que l'héroïne finisse dans les bras de son chéri. On peut également regretter le nombre important de paysages rétro-projetés derrière des acteurs filmés en studio. Ce procédé était la norme à l'époque, mais son aspect factice nuit au parfum d'aventure des grands espaces voulu par le réalisateur.

Malgré ces scories, Pacific Express constitue une agréable fresque à grand spectacle qui se conclue sur le plan d'un train moderne lancé à toute allure, histoire de rappeler au spectateur à quoi ont servi les efforts des personnages qu'il a vus évoluer pendant plus de deux heures.
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Sex list (The) - 5/10

Messagepar puta madre » Mer 12 Aoû 2015, 11:38

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The Sex List
The To Do List

Maggie Carey — 2013 — 5/10
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Les teen movies, c'est plus comme avant! :vieux: Finies les héroïnes de comédies romantiques rêvant de se faire emmener au bal de la promo ou de se faire chastement embrasser par son prince charmant. L'objectif principal de l'héroïne de The To Do List est d'avoir couché avant son entrée à la fac, en expérimentant au préalable cunnilingus, fellation, branlette, frotti-frotta... (pour une liste exhaustive voir ci-dessous) Une thématique plus proche d'un American Pie ou d'un Last American Virgin que des états d'âme d'une Molly Ringwald dans Sweet Sixteen. De sexe, il en est davantage question dans les dialogues qu'à l'écran, le résultat s’avérant extrêmement chaste (pas un téton à l'horizon). The To Do List se rattrape dans l'humour trash, réparties salaces ou gros plan d'une Aubrey Plaza recrachant du sperme face à la caméra. Cette dernière incarne un personnage bien trop distant pour qu'on compatisse à ses mésaventures, mais le film réserve son lot de situations amusantes, que ce soit les chamailleries avec sa soeur aînée beaucoup plus mûre sexuellement (excellente Rachel Bilson) ou les séances de bizutage par les collègues de son job d'été. On a également droit à quelques sympathiques participations d'acteurs comiques (Andy Samberg, Bill Hader). The To Do List s'amuse de certains clichés inhérents au genre (tous les acteurs ont autour de la trentaine, une réconciliation se fait via une chanson chantée en duo par deux amies) mais reste très classique dans son dénouement: en gros, le sexe ça n'est rien sans les sentiments. Avec sa réalisation trop sage (CBS films produit et, visuellement, le résultat fait très télévisuel), The To Do list constitue un feel good movie pas désagréable mais auquel il manque quelques scènes réellement drôles pour susciter un enthousiasme plus que modéré.


La "liste de courses" :

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