[Caducia] Mes critiques en 2015

Modérateur: Dunandan

Pixels - 2,5/10

Messagepar caducia » Dim 26 Juil 2015, 20:55

Pixels

Réalisé par
Chris Columbus
Adam Sandler, Michelle Monaghan, Kevin James
Long-métrage USA
Genre : SF
Durée : 01h46min
2015

2.5/10


Image


Synopsis


À l’époque de leur jeunesse, dans les années 80, Sam Brenner, Will Cooper, Ludlow Lamonsoff et Eddie « Fire Blaster » Plant ont sauvé le monde des milliers de fois… en jouant à des jeux d’arcade à 25 cents la partie. Mais aujourd’hui, ils vont devoir le faire pour de vrai… Lorsque des aliens découvrent des vidéos d’anciens jeux et les prennent pour une déclaration de guerre, ils lancent l’assaut contre la Terre.



Critique

L'unique chose à saluer dans "Pixels" c'est l'originalité du script, qui nous change un peu des suites, préquelles, et autres adaptations multiples. Malheureusement c'est un des seuls éléments à sauver du film car sur ce concept assez délirant, le film aurait pu s'offrir des scènes dantesques et délirantes en exploitant l'univers du jeu vidéo et ses multiples facettes, hélas le métrage tourne rapidement en rond en devenant vite prévisible et n'est pas à la hauteur des espérances du spectateur.

Le film s’appuie sur la nostalgie des trentenaires qui étaient accros aux jeux classiques des années 80s, pour le coup c'est dommage de s’être concentré que sur ces jeux basiques car les effets spéciaux sont moins spectaculaires car c'est bien normal les personnages de ces jeux étaient simplissimes. Ensuite, le fait de se focalisé que sur ces jeux spécifiques vont forcément mettre de coté les plus jeunes générations qui verront défiler des persos sans pouvoir les identifier, ce qui rend la chose encore moins fun.



On ne sait pas trop quel est le public cible de Pixels, a priori c'est un film qui s'adresse aux plus jeunes (ados) vu le niveau peu élevé de l'humour mais qui a surement la volonté de faire découvrir les jeux mythiques à la nouvelle génération et titiller la fibre nostalgique de celle des années 80.

Pixels est malheureusement à coté de la plaque et empli de défauts majeurs.
Un script basé sur une idée originale mais qui devient rapidement d'une linéarité pesante. Un film d'invasion extra-terrestre avec une destruction massive attendue qu'on attend toujours. Ensuite, le métrage souhaite faire la part belle aux geeks qui sont toujours relégués aux rangs de loosers mais qui ici se transforment en super-héros. Le film use de caricatures et de facilités dérangeantes avec des personnages bas du plafond comme jamais, des dialogues d'une bêtise rare.
Niveau casting, Josh Gad tient à peu près le même rôle que dans "Le rôle de ma vie " (un acteur insupportable).
Adam Sandler est égal à lui-même mais ne fait jamais rire à cause des répliques pitoyables.
Peter Dinklage délaisse sa finesse de jeu totalement pour tomber dans la bêtise extrême.
Michelle Monaghan est l'unique personnage féminin, un peu décalé mais qui ne sert à pas grand chose.
Terrible de voir Brian Cox et Sean Bean faire des apparitions pour cachetonner dans des scènes très génantes.

En gros, une équipe de bras cassés dotés d'aucun super pouvoir (un peu comme la team de ghostbusters), pas intelligents, qui doivent sauver la planète.



Un film poussif qui mélange le mauvais gout, des protagonistes caricaturaux pas drôles qui n'exploite jamais son idée originelle, surfant sur le retrogaming de façon maladroite surplombée par un 3D inutile.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2015

Messagepar dagokhiouma » Lun 27 Juil 2015, 08:51

hmm du nanar 2.0 :love:
Les hommes livrent leur âme, comme les femmes leur corps, par zones successives et bien défendues.
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Mission : Impossible - Rogue Nation - 7/10

Messagepar caducia » Dim 16 Aoû 2015, 10:19

Mission: Impossible - Rogue Nation

Réalisé par
Christopher McQuarrie

Tom Cruise, Jeremy Renner, Simon Pegg
Long-métrage USA
Genre : espionnage
Durée : 02h12min
2015

7/10




Synopsis


L’équipe IMF (Impossible Mission Force) est dissoute et Ethan Hunt se retrouve désormais isolé, alors que le groupe doit affronter un réseau d’agents spéciaux particulièrement entraînés, le Syndicat. Cette organisation sans scrupules est déterminée à mettre en place un nouvel ordre mondial à travers des attaques terroristes de plus en plus violentes.



Critique

Une saga qui n'en finit plus avec ce 5eme épisode sachant que le prochain épisode va bientôt se tourner, mais est-ce bien raisonnable. Hélas, ce 5ème opus arrive péniblement à renouveler les scènes d'action mais de façon peu spectaculaire mais son schéma scénaristique ressemble beaucoup aux films précédents. A savoir que l'agent Ethan Hunt se met à dos les autorités à cause de ses méthodes peu orthodoxes et le voilà donc en tant que chasseur et proie.

Du coté des gentils "officiels" c'est Alec Baldwin qui incarne la CIA et qui ne s'en sort pas mal du tout, en revanche c'est l'acteur caméléon Sean Harris qui d'habitude est à la hauteur mais qui reste de glace en tant que bad guy et joue sur son inexpressivité constante pour inquiéter son monde pour un résultat peu convainquant.

Rogue Nation joue beaucoup moins sur l'humour que Ghost protocol qui se basait énormément sur la complicité ou compétition entre coéquipiers. Ici, on pense que la cohésion est acquise et ce n'est que par quelques rares dialogues qu'on retrouve des touches humoristiques. Globalement c'est Simon Pegg qui porte le coté décalé et gauche du scribouillard pas à sa place (ce qui change peu de d'habitude).

Ce qui est dommage dans Rogue Nation, c'est que les 2 séquences les plus dangereuses ou complexes à tourner ont un rendu très décevant à l'écran. Ça aurait été du numérique on n'aurait pas vu la différence. Un pauvreté du cadrage ou du mélange des angles rendent les 2 scènes d'une grande fadesse et peu palpitante.
On ressent un gros problème de rythme avec un long métrage trop long qui laisse place à des séquences de bagarres ou de poursuite à rallonge qui au lieu de susciter admiration provoquent plutôt l'ennui. Mais c'est un effet de manche qui permet de palier à la pauvreté d'idées originales. Aucune course poursuite n'est réellement palpitante même si bien effectuées mais souffrant d'une mise en scène peu inspirée.
Le coté exotique et luxueux de Ghost protocol a disparu, même si on voyage ça sent trop les studios Pinewood, dommage.


L'empathie envers l'équipe de mission impossible n'est plus aussi présente qu'auparavant, l’alchimie inter personnage a perdu de son charme, bien que le film remplisse le cahier des charges du film formaté d'espionnage et les recettes bien connues de la saga.
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Sicario - 6,75/10

Messagepar caducia » Jeu 17 Sep 2015, 21:28

Sicario

Réalisé par
Denis Villeneuve
Emily Blunt, Benicio Del Toro, Josh Brolin
Long-métrage USA
Genre : thriller, action
Durée : 02h402min
2015

6.75/10




Synopsis


La zone frontalière entre les Etats-Unis et le Mexique est devenue un territoire de non-droit. Kate, une jeune recrue idéaliste du FBI, y est enrôlée pour aider un groupe d’intervention d’élite dirigé par un agent du gouvernement dans la lutte contre le trafic de drogues. Menée par un consultant énigmatique, l'équipe se lance dans un périple clandestin, obligeant Kate à remettre en question ses convictions pour pouvoir survivre.



Critique

Un nième film sur les cartels mexicains avec une vision très américaine de la chose, le spectateur est d'emblée plongé du coté des "gentils" qui s'avèrent se vouloir les sauveurs de l'humanité mais enfreignent les lois tout au long du film pour le bien de tous.
La Bande-Annonce nous vendait un personnage bad ass interprété par Emily Blunt qui avait déjà assuré ce genre de rôles dans le passé (Looper, Edge of Tomorrow) mais hélas on est bien loin du compte car la demoiselle se faire littéralement embobiner avec de grosses ficelles au niveau du script et des explications vaseuses qui font que la crédibilité n'est pas au rendez-vous.



Sicario est dans son ensemble bavard dans le genre et manque de clarté et de précision dans ses dialogues avec un rendu stratégique plutôt brouillon. Néanmoins les rares scènes d'action valent le déplacement par leur originalité avec notamment celle en mode furtif et night vision dans un tunnel de fortune qui offre une belle impression d'immersion et préserve le suspense.

Denis Villeuneuve tente donc de renouveler le genre en introduisant les nouveaux joujoux des agents comme les drones, les gros calibres de pointe mais rien ne vaut les scènes de corps à corps. On n'échappera pas aux scènes de tortures physiques ou psychologiques qui sont portées avec brio par Benicio Del Toro qui arrive toujours à nous surprendre même s'il est abonné à ce registre depuis de nombreuses années, avec un personnage ambigu magnétique qui apporte le piment et de l'inattendu à ce film très prévisible.
Josh Brolin reste charismatique dans son rôle de petit malin frimeur mais son personnage n'évolue pas d'un poil.



Sicario est hélas pauvre du point de vue originalité avec une mise en scène peu innovante malgré quelques séquences qui arrivent à se démarquer, un film qui enfonce des portes ouvertes et essaye de dénoncer l'hypocrisie des USA vis à vis de leurs méthodes bourrines qui déforment les lois selon ce qui les arrangent. Un casting convainquant mais on note un déséquilibre de développement entre les protagonistes.
Critiques similaires
Film: Sicario
Note: 6,5/10
Auteur: Scalp
Film: Sicario
Note: 8,5/10
Auteur: Alegas
Film: Sicario
Note: 8,5/10
Auteur: Jimmy Two Times
Film: Sicario
Note: 7,5/10
Auteur: Jack Spret
Film: Sicario
Note: 9/10
Auteur: lvri

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Visit (The) - 4,75/10

Messagepar caducia » Dim 20 Sep 2015, 21:12

The Visit

Réalisé par
M. Night Shyamalan
Olivia DeJonge, Ed Oxenbould, Deanna Dunagan
Long-métrage USA
Genre : horreur
Durée : 01h34min
2015

4.75/10




Synopsis


Deux enfants sont envoyés passer une semaine en Pennsylvanie, dans la ferme de leurs grands-parents. Mais lorsque l'un d'eux découvre qu'ils sont impliqués dans quelque chose de profondément dérangeant, leurs chances de retour s'amenuisent de jour en jour



Critique

Celà fait bien longtemps que M. Night Shyamalan n'a pas produit de film marquant, hélas ce n'est pas avec "the visit" qu'il marquera son grand retour car le métrage se place au niveau des films d'esprits ou d' exorcisme à la mode du genre Sinister, insidious and co...
Shyamalan utilise en grande partie le found footage coté mise en scène, lui permettant d'utiliser ce genre qui à la fois colle au genre horrifique mais finalement pas si bête que ça car il a su l'insérer de façon ingénieuse dans son histoire.
The visit se démarquera des autres films formatés lamba par des acteurs inconnus qui sortent du lot, avec surtout le jeune garçon Tyler (Ed Oxenbould) à la carrière prometteuse qui sera surement similaire à celle de Haley Joel Osment avec pourtant des styles de prestation opposés.




Même si l'ambiance freeky est au rendez-vous avec une bonne gestion de la tension narrative , le spectateur peut décompresser par de bons moments de rigolade avec des séquences bien ridicules assez poussées. Le film souffre de nombreux plans de remplissage malgré sa courte durée, avec un cinéaste qui tourne bien souvent autour du pot laisser traîner de nombreux indices évidents qui rendent la révélation sans surprise.
The visit se regarde gentiment mais se range au niveau des productions d'horreur commerciales qui fleurissent tous les mois, n'arrivant pas à se démarquer avec les mêmes recettes sans une once de psychologie.

Shyamalan se joue encore une fois des apparences, de vagues références aux contes enfantins mais cette visite restera tout à fait anecdotique.
Critiques similaires
Film: Visit (The)
Note: 3/10
Auteur: Nulladies
Film: Visit (The)
Note: 2,5/10
Auteur: Mark Chopper
Film: Visit (The)
Note: 0/10
Auteur: Alegas

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Knight of Cups - 2/10

Messagepar caducia » Dim 20 Sep 2015, 22:13

Knight of Cups

Réalisé par

Terrence Malick
Christian Bale, Natalie Portman, Cate Blanchett
Long-métrage USA
Genre :drame
Durée : 01h58min
2015

2/10




Synopsis


« Il était une fois un jeune prince que son père, le souverain du royaume d’Orient, avait envoyé en Égypte afin qu’il y trouve une perle. Lorsque le prince arriva, le peuple lui offrit une coupe pour étancher sa soif. En buvant, le prince oublia qu’il était fils de roi, il oublia sa quête et il sombra dans un profond sommeil… » Le père de Rick lui lisait cette histoire lorsqu’il était enfant. Aujourd’hui, Rick vit à Santa Monica et il est devenu auteur de comédies. Il aspire à autre chose, sans savoir réellement quoi. Il se demande quel chemin prendre.



Critique

Donc c'est l'histoire de Rick, auteur de scripts à LA qui aspire à autre chose, sans savoir réellement quoi. Il se demande quel chemin prendre.... mais à la fin du film, l’histoire n'a pas avancé d'un poil. N'allez pas voir Knight of Cups pour découvrir un métrage construit de façon classique et aisément abordable, Malick fait encore plus fort que d'habitude avec une mise en scène ampoulée qui tourne en rond et n'accouche de pas grand chose.

Malgré son casting de poids et quelques caméos sympathiques, Malick fait se succéder des plans n'ayant pas forcément de rapport les uns aux autres, tout comme ses protagonistes qui débarquent de façon impromptue, ne sont pas présentés, développés, n'ont qu'un avenir très bref à l'écran, en gros ils ne font que passer n'apportant quasiment rien au film.
Un immense puzzle d'images esthétisantes bordélique indigeste surligné de dialogues irréalistes qui ne veulent rien dire du genre :

"See the palm trees? They tell you anything's possible. No one cares about reality anymore."



Le personnage central incarné par Christian Bale est un paumé solitaire qui ne fait pas grand chose de ses journées. Soit disant un scénariste à Los Angeles, on ne le voit pas du tout travailler mais plutôt déambuler dans les rues et être fasciné par les clochards sans pour autant les aider, il passe son chemin, va à une fête huppée à Los Angeles et multiplie les rencontres féminines.

On a l'impression que Terrence Malick a surement eu la volonté comme dans "Maps To The Stars " de critiquer le système Hollywoodien avec le contraste entre la pauvreté et la solitude de la vie quotidienne de son personnage principal et le fast excessif des hautes sphères. Malheureusement le mode utilisé n'est pas opportun, Malick enchaîne les plans faciles et vendeurs avec les clubs de strip tease, les call girls sous substances qui dansent sous de jolies lumières et déblatèrent des répliques totalement décalées et absurdes qui font de Knight of Cups une sorte de chemin initiatique pour le héros qui tente de retrouver le dialogue avec des inconnus alors qu'il a du mal à communiquer avec ses proches.
Christian Bale n'apporte pas grand chose et est clairement interchangeable, tout comme tout le casting car aucun des personnages ne sert l'histoire et ils ne font que de la figuration, le regard dans le vague, aucune prestation marquante ne se détache, un vrai gâchis.



Malick se joue des changements d'atmosphères et de décors entre un Las Vegas sulfureux clignotant qui se rapproche d'un grand cirque, une plage calme et ressourssante de Santa Monica ou des lofts glacials fantomatiques.
Un résultat hermétique, un héros en souffrance qui navigue entre la cruelle réalité et ses fantasmes qui met en scène un personnage éprouvant plutôt une névrose qu'une souffrance réelle car il évolue dans une milieu aisé et ne fout rien de ses journées. En gros, Knight of Cups enfonce des portes ouvertes et rate aussi du point de vue émotionnel à cause de la non existence de l'empathie pour Rick.

Du point de vue pictural, le film n'a rien de révolutionnaire. Knight of Cups est beaucoup moins visuel que "tree of life" et assez répétitif ce qui entraîne une lassitude qui attend de la surprise et du renouveau de la part du cinéaste qui repart dans ses travers sans cesse pour un résultat qui manque de structure.


A quand un film réellement social de Malick, plutôt que belles images digne d'une pub pour parfum visant à faire causer les intellos prétentieux qui tournent en boucle dans le vide sans pour autant dénoncer ou conter quoi que ce soit.
Critiques similaires
Film: Knight of Cups
Note: 9/10
Auteur: elpingos
Film: Knight of Cups
Note: 5/10
Auteur: Nulladies
Film: Knight of Cups
Note: 8,5/10
Auteur: Milkshake
Film: Knight of Cups
Note: 8,5/10
Auteur: Velvet
Film: Knight of Cups
Note: 6/10
Auteur: Alegas

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Everest - 6/10

Messagepar caducia » Sam 26 Sep 2015, 12:32

Everest

Réalisé par
Baltasar Kormákur
Jason Clarke, Jake Gyllenhaal, Josh Brolin
Long-métrage USA
Genre : aventure
Durée : 02h02min
2015

6/10




Synopsis


Inspiré d'une désastreuse tentative d'ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l'homme ait connues. Luttant contre l'extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l'épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut.



Critique

Un film qui ne vous fera ni chaud ni froid (un peu plus froid quand même) dont se dégage une grande insipidité et pourtant les ingrédients de réussite étaient là mais un gros problème rythmique et de non développement des personnages font qu'Everest va droit dans le mur reste néanmoins divertissant.

Là où les enjeux prometteurs de l'ascension du plus haut sommet du monde nous attendaient, le film tourne hélas à un mélange entre "les bronzés" avec un petit tour des sites touristiques (les différents camps) en bonne et due forme et se prolonge par une ascension lente et pénible mais plutôt balisée.




Everest pointe du doigt le fait que les tours opérators de l'époque monopolisent les sentiers et les voies d'accès et comme le dit le personnage de Josh Brolin on se croirait à un Wallmart tellement il y a de touristiques qui font la queue. Une sorte de Clun Med en altitude où les sherpas sont vos domestiques et sont là pour sauver vos fesses ou résoudre le moindre de vos caprices en cas d'urgence.
Ce système d'ascension organisée casse vraiment l'aspect aventure car les protagonistes peu expérimentés sont forcément guidés par des grimpeurs et se transforment ainsi en simples moutons suivant le troupeau, leurs destins restant liés aux décisions de leurs guides.

Un autre problème majeur dans Everest reste les dialogues dans leurs ensembles insipides au possible qui ne dévoilent qu'a minima le passé des personnages, leur passion pour l'escalade, l'esprit de challenge ne transparaît pas du tout et pour les non passionnés, on a du mal à comprendre le but de tout ça, sachant que les chances d'en revenir vivant ou indemnes sont minces.
La scène où justement les enjeux de l'ascension sont évoqués ne convainc guère.
La multiplicité des aventuriers est aussi source de plombage d'ambiance, on suit une bonne quinzaine d'inconnus et le temps individuel qui leur est consacré est très variable, globalement 4 ou 5 personnages sortent du lot mais leur mort est assez bâclée, la plupart meurent comme des merdes dans la neige sans aucune émotion derrière.



C'est donc l’interprète Jason Clarke qui tient le film sur ses épaules mais ce n'est pas suffisant car son charisme n'est pas aussi présent que par le passé.
Jake Gyllenhaal est clairement sous exploité en hippie décontracté qui tente de se surpasser.
Le pompon reste Emily Watson qui nous donne juste envie qu'elle sorte de sa tente pour se prendre une bonne tornade dans le tronche tellement elle est insupportable.

Coté action, c'est terriblement décevant avec des séquences tournée en dur pendant les 20 premières minutes de film puis on passe aux studios Pinewood pendant le reste du métrage, le film perd forcément de sa splendeur esthétique avec un coté étriqué et une mise en scène ratée. Puis l'ascension des amateurs se résument donc à suivre les chemins balisés, sans escalade mais juste en montant des sentiers (on n'est pas dans Vertical Limit) pour un résultat peu palpitant.
Everest met en avant des sujets bateau comme le sens du sacrifice, dépasser ses limites physiques et psychologiques mais tourne rapidement en rond avec un résultat pesant au possible et un sentiment global de manque de cohésion entre coéquipiers.

Everest arrive à nous surprendre avec une scène facile mais qui marche forcément entre Keira Knightley et Jason Clarke, alors qu'on aurait pas parié dessus.
Critiques similaires
Film: Everest
Note: 7/10
Auteur: lvri
Film: Everest
Note: 6/10
Auteur: elpingos
Film: Everest
Note: 5/10
Auteur: Alegas

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2015

Messagepar Waylander » Sam 26 Sep 2015, 14:19

visant à faire causer les intellos prétentieux qui tournent en boucle dans le vide sans pour autant dénoncer ou conter quoi que ce soit.


Que ça peut me saouler de lire des critiques où les auteurs ne cessent de juger les autres et leurs goûts. C'est chiant. Sincèrement. Parle du film, parle du réalisateur, sa filmo et tout mais juger les gens sérieux, c'est lourd. Et ça tombe sur toi mais plusieurs personnes le font ou l'ont déjà fait (je me jette la première pierre) mais ya un moment faut vraiment arrêter.

Plus ça va moins je lis de critiques. Déjà que j'en lisais pas des masses mais ce genre de passages (même quand je me sens pas concerné) me gonfle. Jugement sur jugement sur jugement. C'est un peu comme défendre un film en tapant sur un autre. Je trouve ça con. Alors que le reste me convient ces quelques mots suffisent à me démotiver. Tu dis ce que tu veux, le prends pas pour toi personnellement hein c'est juste que là fallait que je le dise quoi. Mais je crois avoir déjà choppé Alegas sur un truc comme ça. :mrgreen:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2015

Messagepar caducia » Sam 26 Sep 2015, 19:09

non, mais je ne le prends pas mal t'inquiète.
Mais je suis sure que certaines personnes comme toi aiment Malick profondément et sont touchés par ses images, mais je suis sure aussi que pas mal de gens qui pour faire bien, disent qu'ils aime le ciné de Malick pour faire bien mais qu'au fond d'eux ils n'aiment pas forcément, c'est ce public là que je vise hein. :wink:
Genre tous ceux qui vont se montrer au festival pour lui rendre hommage, se cassent au bout de 15 minutes et disent qu'ils ont adoré.
Sauf que moi j'ai espoir d'aimer Malick et je regarde ses films jusqu'au bout avant de juger.

Mais tu sais, si tu en as marre de me lire, je t'en prie.

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2015

Messagepar Waylander » Sam 26 Sep 2015, 19:30

Si c'était le cas, je ne viendrais pas lire de temps en temps ma douce. :mrgreen:
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Crimson Peak - 7,75/10

Messagepar caducia » Mar 29 Sep 2015, 20:23

Crimson Peak

Réalisé par
Guillermo del Toro
Mia Wasikowska , Jessica Chastain, Tom Hiddleston
Long-métrage USA
Genre : fantastique
Durée : 01h59min
2015

7.75/10


Image


Synopsis


Au début du siècle dernier, Edith Cushing, une jeune romancière en herbe, vit avec son père Carter Cushing à Buffalo, dans l’État de New York. La jeune femme est hantée, au sens propre, par la mort de sa mère. Elle possède le don de communiquer avec les âmes des défunts et reçoit un étrange message de l’au-delà : "Prends garde à Crimson Peak". Une marginale dans la bonne société de la ville de par sa fâcheuse "imagination", Edith est tiraillée entre deux prétendants: son ami d’enfance et le docteur Alan McMichael



Critique

Un film très attendu des fans du réalisateur Guillermo Del Toro qui ne seront pas déçus car on retrouve l'univers fantastique cher au cinéaste qui a su ici s'entourer d'une belle brochette d'acteurs qui portent le film sur leurs épaules, malgré une histoire simple, tout celà est magnifié par l'écrin visuel.

Impossible de s'ennuyer lors du visionnage de Crimson Peak qui n'a pas un rythme narratif effréné, au contraire mais la gestion narrative est bien menée où les secrets de famille sont dévoilés au moments propices pour mieux en dévoiler l'horreur.
L'horreur repose à la fois sur le visuel, elle est loin d’être omniprésente mais intervient par petites touches grâce à l'apparition de spectres impressionnants mais aussi de la part la liaison entre les personnages. Crimson Peak repose sans cesse sur l’ambiguïté, celle de ses protagonistes, de ses décors ingénieux...



Une relation singulière et profonde unie la famille Sharpe et son manoir. A première vue (c'est à dire de loin), ils font bonne impression, avec de jolies sapes sur mesures, poli, tirés à 4 épingles mais ces apparences trop policées sont en fait des cache-misères à l'image de leur manoir qui tombe en ruine, fourmillant d'insectes, s'enfonçant lentement mais surement dans l'argile rouge sang. La déliquescence des lieux et des personnages est totalement crédible avec le script et contribue à la multiplicité de détails et d'accessoires pour un esthétisme chargé mais impressionnant.
On y retrouve tout de même une atmosphère Burtonienne avec parfois des contrastes qui piquent les yeux mais sinon on se délecte de cette minutie de cadrages, de mouvements étudiés. On notera une belle maîtrise de la lumière mettant en valeur les transparences des robes, suggérant les formes et les mouvements.
L'univers de Crimson Peak est tout à fait cohérent, oscillant entre le magnifique et le glauque. Chapeau bas pour les fantomes qui demeurent assez simples mais bien flippants qui tout comme les personnages ont des apparences trompeuses.

Mia Wasikowska incarne le personnage principal de façon tout à fait honorable avec ce personnage qui aussi possède une face secrète et mystérieuse, à la fois innocente et ingénue mais qui montrera que la petite a de la ressource et du courage dans les pires situations.
Jessica Chastain a surement le rôle le plus intéressant, assez enlaidie par cette coiffure et ses vêtements qui la corsètent qui se révélera très impressionnante sur la fin du métrage.
Un problème demeure dans Crimson Peak c'est la répétition de scènes anecdotiques qui servent à souligner l'ambiance glaciale entre les personnages et le coté abrupt post-révélation qui aurait mérité plus de scènes faisant intervenir le trio de personnages ce qui aurait donner plus d’opportunités d'exprimer leurs sentiments, car c'est un peu trop limité du point de vue émotionnel et pourtant c'est un point essentiel du script.




Guillermo Del Toro n'hésite pas à employer la violence assez poussée pour un film grand public, même si les séquences sont assez brèves, elles marquent les esprits car d'une image sanguinolente à la base il arrive à la transformer en quelque chose de poétique quelques secondes plus tard.

Le point fort de Crimson Peak demeure les secrets de la famille Sharpe, le cinéaste laisse quelques indices tout au long du film que nous découvrons en même temps que l’héroïne dans une ambiance horrifique (ambiance "resident evil"). La révélation est assez tardive pour préserver le suspense. Dommage que le script soit assez linéaire et que la seconde vision sera surement pour détailler de plus près l’esthétisme des images plutôt que de décoder une histoire labyrinthique.
Critiques similaires
Film: Crimson Peak
Note: 3/10
Auteur: Scalp
Film: Crimson Peak
Note: 7,5/10
Auteur: Alegas
Film: Crimson Peak
Note: 6,5/10
Auteur: angel.heart
Film: Crimson Peak
Note: 4/10
Auteur: Velvet
Film: Crimson Peak
Note: 7/10
Auteur: Jack Spret

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2015

Messagepar Chuck Chan » Mar 29 Sep 2015, 22:19

Je n'ai pas de commentaire à faire sur les films que tu as noté cette année, mais j'aime bien la présentation de tes critiques et ton style, alors je te félicite, Caducia.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2015

Messagepar caducia » Mar 29 Sep 2015, 23:30

Thanks Chuck. :super:
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Seul sur Mars - 8/10

Messagepar caducia » Jeu 22 Oct 2015, 20:52

Seul sur Mars

Réalisé par
Ridley Scott
Matt Damon, Jessica Chastain, Kristen Wiig
Long-métrage USA
Genre : SF
Durée : 02h24min
2015

8/10




Synopsis


Lors d’une expédition sur Mars, l’astronaute Mark Watney (Matt Damon) est laissé pour mort par ses coéquipiers, une tempête les ayant obligés à décoller en urgence. Mais Mark a survécu et il est désormais seul, sans moyen de repartir, sur une planète hostile.



Critique

Un film sans réelle surprise pour du Ridley Scott qui ne révolutionne pas films spatiaux, si ce n'est que ce survival se démarque des autres par le fait que le héros est tout seul alors que d'habitude, l'enfermement de l'équipage livré à lui-même déclenche un clash et donne droit à des péripéties mouvementés.



Seul sur Mars ne s'engage pas sur la voie de l'action folle ou d'images extrêmement léchées de l'espace préférant miser sur l'intelligence de son héros et de la collaboration à distance avec les cerveaux restés sur Terre. Hélas, ce film bien pensant reste un vrai divertissement de science fiction avec de nombreux éléments tirés par les cheveux pour une histoire incroyable.

Même si le métrage tourne à 80% autour du héros, on ne voit pas le temps passer et Scott préserve habilement un certain suspense dévoilant les possibilités d'évolution de l’astronaute de façon intelligente, avec une excellente gestion de sa relation avec les terriens qui tentent de gérer la crise.

Visuellement, je ne trouve pas la photographie sur Mars d'une beauté folle car évidement les vues du désert Jordanien sont assez monotones, au contraire l'esthétisme est bluffant concernant celle dans l'espace avec une fluidité sublime et des séquences de sauvetage plutôt inédite et couillues, même si c'est du grand n'importe quoi.
Scott choisit une bande originale en décalage avec les séquences avec énormément de Disco en référence à un membre de l'équipage. Je suis mitigée car autant Ziggy Stardust est efficace, autant Waterloo, ça fait tache.

Pas mal de points négatifs à relever.
L’interprète principal qui bien entendu est toujours aussi fade que d'habitude, qui tente les touches humoristiques dans cette situation de désespoir mais ça n'est que rarement drôle venant de Damon. On en viendrait à regretter G Clooney dans Gravity.
Le coté décalé assumé et bienvenu de la part de la team restée au sol qui réunit les experts en tous genres et de tous ages, offrant une palette de talents inattendus : entre Sean Bean et sa loyauté LOTRienne à toute épreuve et les geeks surdoués.




Beaucoup de trop de drapeaux US et de la NASA avec une fin clairement à vomir (il faut juste couper le dernier quart d'heure pour qu'elle soit potable et non moralisatrice).

"Seul sur Mars" manque un peu d'aspérité vis à vis de ses nombreux personnages, avec un seul "méchant" boss (Jeff Daniels ) qui voit passer son propre intérêt avant tout mais qu'on oubliera vite, d'autant plus que son rôle majeur donne difficilement envie de le détester.
Une brochette d'acteurs bankable qui sont tous au même niveau avec des personnalités hyper lisses où ils sont tous hyper intelligents et courageux sans aucune friction inter-équipe : difficile à avaler tout ça.



Un Robinson Crusoé mêlé à un peu de Gravity niveau visuel pour les rares séquences spatiales, Scott offre un film académique quasiment dénué de violence physique ou psychique mais qui met en évidence que les lois de la nature sont universelles et qu'alliées à l’ingéniosité et la collaboration humaine on peut y arriver : un peu simple et naïf comme dans un film catastrophe de Michael Bay où l'Humanité avec un grand H prend le dessus sur les enjeux économiques. Une oeuvre qui manque clairement de noirceur pour donner un peu de relief à cette jolie histoire.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2015

Messagepar pabelbaba » Jeu 22 Oct 2015, 21:25

T'es sympa sur la note, non? Tu relèves tellement de points négatifs que je ne comprends pas trop.
Image
Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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