[Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Modérateur: Dunandan

Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar pabelbaba » Mer 15 Juil 2015, 10:56

Jed, Scalp (enfin sa version 1.0) et Angel d'accord sur le même film... :shock: :D
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Mer 15 Juil 2015, 11:09

C'est con que le dvd ait été retiré de la vente du site d'Artus a cause d'une embrouille légale, du coup c'est pas facile de se le procurer, mais si tu peux le choper ou le voir autrement, fonce ! :D
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar pabelbaba » Mer 15 Juil 2015, 11:11

Je vais écumer les Ca$h... :mrgreen:
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Sweatbox (The) - 8/10

Messagepar Jed_Trigado » Dim 19 Juil 2015, 23:08

The Sweatbox - Trudie Styler & John Paul Davidson (2002)


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Scalp et sa critique de Kuzco m'a donné envie de me replonger dans ce documentaire, officiellement jamais sorti et ayant d'ailleurs complètement disparu de la circulation alors qu'il était censé faire partie des bonus du dvd collector avant que les dirigeants de Disney se rendent compte du résultat final loin de convenir a leurs attentes, ce malgré sa diffusion furtive en 2013 sur youtube (le moment où j'ai pu récupérer le fameux documentaire) avant d'être supprimé a nouveau. Alors pourquoi je parle de ce qui est en surface un simple making of qui plus est autour d'un studio qui ne m’intéresse guère ? Tout simplement, parce qu'en amoureux du cinéma que je suis, je reste fasciné par l'envers du décor, ce conflit permanent entre l'art et le business, les créateurs et les financiers, The Sweatbox c'est rien de moins que la désacralisation de la machine à rêves qu'est censée représenter Disney dans l'inconscient collectif, mais le tout raconté de manière presque "en direct" où l'on voit le projet dont on est censé montrer la genèse se casser lentement mais surement la gueule, avec Lost in la Mancha, c'est probablement le seul témoignage filmé sur le vif d'une débâcle : de l'amorce bon enfant du projet, jusqu'aux réunions houleuses et les coups de putes entre collaborateurs, on ne rate pas une miette de l'enfer que fut la production de ce film.

Si le premier tiers est assez classique, il montre néanmoins que le projet avait au départ quelque chose de très différent dans le fond et la forme (ça s’appelait Kingdom of the Sun), Roger Allers qui avait fait l'excellent Roi Lion, voulait reproduire sa recette gagnante pour parler de la civilisation aztèque de manière respectueuse (on voit même les séances de repérage en Amérique Latine) sous la forme d'un pur conte entrecoupé de chansons, c'est a partir du passage de la première projection test que les emmerdes vont arriver, les producteurs débarquent avec leur large sourire narquois en y allant de leurs remarques : le score de Sting est rejeté, il faut changer le personnage principal qui ne serait pas assez vendeur auprès du public enfantin et il faut ajouter de l'humour. Même le titre sera changé devenant Emperor's New Groove, malgré des efforts faits par Roger Allers pour concilier ses envies et celles du studio, on voit la réalité sous nos yeux, celle de le voir se faire lourder, ainsi qu'une partie de son équipe qui avait assuré le plus gros du travail de pré-production, les derniers passages avec lui sont les plus bouleversants du document car on sent a fond sa douleur d'artiste (bien qu'il relativise) et le reste ne sera pas mieux, avec des techniciens déprimés qui continueront en ayant conscience de faire de la merde, jusqu'au doublage assuré par un David Spade cabotin dans le rôle principal aux antipodes des intentions de base. Ce qui me surprend encore, c'est l'absence totale de contrôle de la part de Disney a la fois sur ses projets à l'époque, en confiant les postes d’exécutifs a des types qui n'ont aucune idée de ce qu'ils sont censés vendre et bien sur d'avoir "autorisé" en amont la fabrication d'un tel document qui livre de grosses indiscrétions sur l'ambiance qui régnait à l’intérieur de la firme, qui d'après ce que je sais était un peu le cul entre deux chaises, avec le passage de relai entre animation traditionnelle et déferlante numérique.

Ceci dit, je serais moins convaincu par la quasi-omniprésence de Sting dans The Sweatbox, il faut dire que la réalisatrice du film n'est autre que son épouse (et que ce dernier l'a imposée en échange de sa participation au film), si le musicien ne tire en aucun cas la couverture a lui sur la réussite/échec du projet et s'avère d'un naturel rare a évoquer son travail de composition, j'ai du mal a comprendre sa présence pendant les brainstorming des techniciens en préproduction ou même pendant la projo interne pour les producteurs, ce qui fait que parfois la collusion saute aux yeux. Après il ne faut pas s'y tromper, le travail fourni reste suffisamment objectif et intègre pour être remarqué, un film rare donc mais qui vaut largement la peine qu'on le fasse sortir de l'oubli.

8/10
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Film: Sweatbox (The)
Note: 7/10
Auteur: Alegas

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Messagepar Val » Dim 19 Juil 2015, 23:28

Alors là, tu donnes grave envie. :super:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Dim 19 Juil 2015, 23:34

D'ailleurs, si quelqu'un connait de bonnes plateformes pour uploader des vidéos, je peux mettre a disposition ma copie perso (en VO pure) sur demande.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Val » Dim 19 Juil 2015, 23:36

Je n'y connais rien en plateforme d'hébergement, mais en effet, si tu trouves une solution, ça m'intéresse.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar logan » Lun 20 Juil 2015, 13:17

Mediafire non?
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Alegas » Lun 20 Juil 2015, 13:53

Je serais bien intéressé aussi par le copie. :wink:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jack Spret » Lun 20 Juil 2015, 16:25

Jed_Trigado a écrit:D'ailleurs, si quelqu'un connait de bonnes plateformes pour uploader des vidéos, je peux mettre a disposition ma copie perso (en VO pure) sur demande.


Genre le compte Mega du Bomcast ? :mrgreen:


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Lun 20 Juil 2015, 16:52

C'est marrant car j'y ai repensé, du coup l'upload est presque fini là. :mrgreen:
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Yojimbo - 8/10

Messagepar Jed_Trigado » Mar 21 Juil 2015, 21:05

Yojimbo - Akira Kurosawa (1961)


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Pas la peine de s’étendre sur l’importance de Yojimbo tant au sein du chambara que du cinéma dans son ensemble, d'autres l'ont déjà évoqué mieux que moi, une oeuvre qui symbolise une cassure chez Kurosawa a vouloir parler de plus en plus au public par l'incorporation d'un personnage iconique auquel on s'identifie assez vite, Sanjuro, un sabreur au passé et a l'avenir inconnu, mal rasé, portant son habit de manière peu orthodoxe, assez drôle sur les bords mais ayant surtout un malin plaisir a tirer profit de ses talents pour l'argent quitte a aller d'un camp a l'autre sans ménagement. Contrairement aux versions de Leone et Hill (ma préférée au risque d'en surprendre beaucoup), Yojimbo conserve une certaine légèreté, du moins dans sa première partie où le spectateur est comme Sanjuro a se marrer devant l'absurdité de spectacle qui se déroule sous ses yeux : un village dont le leadership est disputé par deux clans, ce qui a pour conséquence de le rendre complètement mort économiquement parlant (l'aubergiste qui n'a aucun client :eheh:), mais surtout la moindre provocation finit par un pugilat généralisé, du coup, notre sabreur s'amuse sans raison aucune a faire monter la pression comme il le veut sur nos chefs complètement désemparés par sa force tranquille, qui atteindra son paroxysme lors de la séquence dans l'allée principale où il se place en haut d'une estrade pour mater les deux clans se foutre sur la gueule. :mrgreen:


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N'allons pas croire que le film est une comédie hein, mais les trois premiers quarts d'heure demeurent ceux qui m'ont le plus marqué par son humour a froid et sa dimension théâtrale parfaitement maitrisée, a partir du moment où le personnage de Tatsuya Nakadai apparait, le seul capable de représenter une menace pour Mifune, le ton change et ressemble déjà plus a ce feront ses relectures mais malgré une situation qui se prête aux affrontements violents, Kurosawa reste attaché a ses thèmes humanistes, Sanjuro garde une morale car il ne fait usage de la violence que lorsqu'elle est nécessaire et son appât du gain est plus un moyen de pression sur les clans qu'une volonté de s'enrichir personnellement. De fait l'autre moitié du film est plus "classique" dans son déroulement mais aussi très bien gerée, on sent ici davantage les prémices du western avec le martyr du héros comme façon de le rendre encore plus fort face a la fourberie de ses ennemis et surtout ce combat final, aussi tendu dans sa mise en place (rarement l'emploi du champ/contre-champ n'a aura été pertinent a l'écran) que dans son imagerie avec le village transformé en poudrière géante qu'on verra par la suite dans des dizaines d'autres films. Sans véritablement parler de remakes purs et durs, Yojimbo aura quand même été revisité a différentes époques par des réalisateurs qui auront tous réussi de manière intelligente a imposer leur touche personnelle, donnant une raison d'exister a chacune d'entre elles.


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Bien que dans le domaine du chambara, j'ai toujours eu du mal a placer Kurosawa dans la même categorie qu'un Misumi, un Kobayashi ou même un Gosha a cause du fait qu'il lui manque d'un vrai chef d'oeuvre et d'une dimension formelle moins poussée que chez ses camarades, il a su néanmoins faire preuve d'un don pour réaliser des oeuvres intemporelles auprès d'un public international, ce qui n'est pas la moitié d'une prouesse. Même si le côté "noir et blanc" peut rebuter certains jeunes cinéphiles, passer a côté de films aussi ludiques que Les Sept Samourais mais surtout Yojimbo (qui lui a le mérite d'etre assez ramassé en termes de durée) voir même sa suite même si je la trouve assez anecdotique en comparaison, est tout simplement criminel. Vous l'aurez compris, si vous voulez briller en société et dire "j'ai vu un Kurosawa", autant vous tourner vers celui-là. :mrgreen:

8/10
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Some call it loving - 4,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Mer 22 Juil 2015, 19:49

Some Call it Loving - James B.Harris (1973)


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Cinéaste aussi rare que précieux avec a peine 5 films tournés sur 30 ans, James B Harris fait partie de ces personnages méconnus dont je respecte le travail, essentiellement sur sa trilogie policière (Fast-Walking, Cop et L'Extreme Limite) qui mettait en avant son goût pour écrire des scénarios passionnants décrivant les contradictions de ses personnages sans tomber dans un côté outrancier. Le respect pour les matériaux qu'il adapte sur le grand écran étant souvent plus fort que tout, lui a donné l'image d'un réalisateur a part a une époque où il fallait sortir les pétoires toutes les dix minutes dans le polar, privilégiant un aspect littéraire déroutant mais pas forcément anti-cinématographique, bref un auteur assez paradoxal dans son approche. Je pensais retomber sur ce même cas de figure en découvrant Some Call it Loving, son film le plus difficile d'accès au sens propre comme au figuré (d'ailleurs j'ai dû méditer sur le film avant d'écrire quoi que ce soit), puisqu'il fut un Graal avant sa ressortie numérique miraculeuse, on le pensait même perdu a vrai dire, ceci dit il est loin d'avoir d'être a la hauteur de mes espérances pour cause d'un traitement narratif très différent a ce que Harris nous avait proposé ailleurs, plus onirique que psychologique, plus contemplatif que concret, cette variation glauque et sexuelle du mythe de la Belle au Bois Dormant ne va pas vraiment au bout de son sujet et pire l'aspect esquissé des relations entre les personnages est parfois trop lourd, ce qui oblige a tomber dans une surinterprétation beaucoup trop forte de la part du spectateur pour réellement tenir.

Pourtant, avec sa configuration digne d'un X de Gerard Damiano (j'ai étrangement pensé a Story of Joanna pour l'aspect huis-clos sexuel dans un manoir), où un couple bourgeois qui n'a pas une relation saine va chacun vivre ses aventures, la femme étant la plus manipulatrice (et lesbienne de surcroit) alors que l'homme est dépressif, lassé de jouer un rôle et enviant la pureté de la jeune fille endormie qu'il a acheté, avant de comprendre qu'on ne peut jouer impunément avec les sentiments d'autrui par le mensonge. Sur le fond, tout y était pour réaliser une œuvre cruelle sur les désirs humains et cette obsession en chacun de nous a croire que l'on peut avoir le contrôle de l'autre, pourtant j'ai trouvé que pas mal de choses sonnaient faux : notamment les acteurs masculins qui gâchent pas mal le truc alors qu'on est censé s'identifier a eux quand même (encore Zalman King est insipide mais alors Richard Pryor...), une tendance au surréaliste plaisante au début pour mieux tomber dans l'absurde (le délire des nonnes a la fin, même un Jess Franco sous acides n'aurait pas osé) et surtout l'impression terrible d'être passé a côté de son sujet, essentiellement a cause de son aspect trop suggestif. Ceci dit, Some Call it Loving ne démérite pas par son ambiance singulière, la plus recherchée que j'ai vu chez Harris, ce qui empêche l'ensemble d'être détestable mais quand même je suis assez déçu. :(

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Shadow Boxer (The) - 3/10

Messagepar Jed_Trigado » Mer 22 Juil 2015, 23:56

The Shadow Boxer - Pao Hsueh-Li (1974)


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Début des années 70, réunion de crise au sein des bureaux de la Shaw Brothers, le PDG Run Run Shaw débarque en panique avec une mauvaise nouvelle a annoncer a ses associés :

Run Run Shaw : bon les gars, on est mal, ça fait un petit moment qu'on sait plus trop quoi faire pour rameuter les gens en salles et hélas, je pense être responsable indirectement de notre situation actuelle....
Un producteur : Mais comment ça ?! Tu nous a dit de te faire confiance quoi qu'il arrive !
RRS : Ouais justement, je pense qu'il est temps de vous dire la vérité. Vous voyez ce petit acteur qui monte nommé Bruce Lee que la Golden Harvest de ce traitre de Raymond Chow a mis en avant ?
Producteur 3 : Bien sur, ce type est une vraie poule aux œufs d'or, je comprends toujours pas qu'on ait pas réussi a l’appâter avec nos contrats avantageux.
RRS (en baissant le regard) : il est venu me voir avant d'aller chez Chow et je l'ai envoyé paitre....
Producteur 2 : C'est de la folie !!!!!
RRS : Non mais les gars, comprenez-moi : il débarque de nulle part, il vient poser ses conditions, merde c'est moi le patron bon sang ! C'est pas a lui de mener la danse ! Bon ceci dit, j'ai déjà quelques alternatives en réserve pour fermer le caquet de ce combattant de pacotille : il y a un mec à l'entretien plutôt gentil nommé Danny Lee qui est persuadé d'être son sosie, bon il sait pas trop se battre, mais on s'en fout, on a assez de doublures en stock pour faire illusion, je lui ai déjà fait signer pour River of Fury qui sera a coup le nouveau carton du box office honkongais.
Les producteurs (en choeur) : Merveilleux, patron vous êtes un génie !

1973 : Bruce Lee vient de mourir, retour à la case départ avec une nouvelle réunion de crise :

Producteur 2 : Patron, alors on attend toujours le carton que tu nous avais promis avec River of Fury.
RRS : Ben quoi ? Est-ce que c'est de ma faute si ce public débile n'est pas capable d'apprécier le vrai cinéma, non il préfère les tafioles qui miaulent en donnant des coups de nunchakus, je regrette l'époque de Wang Yu et ses épées en carton au moins ça coutait pas cher.....
Producteur 4 : justement, je voulais pas trop intervenir mais j'ai peut-être une idée originale qui peut valoir le coup, surtout que ce salopiaud de Lee n'est plus de ce monde, il faut faire croire aux gens qu'il a tourné des films entre temps via des sosies et si les Taiwanais grappillent des hk$ avec cette manne, je vois pas pourquoi la compagnie ne pourrait pas en profiter a son tour.
RRS : Nan mais on a vu ce que ça a donné avec Danny Lee....
Producteur 4 : pas de problème patron, j'ai déjà un plan de prévu, vous connaissez Chen Wo-Fu ?
RRS : C'est qui ce con ?
Producteur 4 : il bosse a la cafèt', il arrête pas de faire marrer les collègues a la pause déjeuner avec ses imitations du Petit Dragon entre deux distributions de porc sauce aigre-doux, je sens un gros potentiel d'acteur en lui.
RRS : Au stade où j'en suis, je me vois mal refuser....On a au moins un scénario de prêt ?
Producteurs (en choeur) : Euh.........
RRS : Bon on va pas se faire chier, on a qu'a prendre le script d'un film de Lee au hasard (il découpe une feuille de papier en recopiant tous les titres de la filmo de Lee et joue a Am-Stram-Gram, jusqu'a désigner le titre). Et ce sera......BIG BOSS et vous me le referez au plus près !
Producteur 1 : Vous etes sur ? Parce que bon niveau baston, il est assez chiche pendant une partie et en plus Chen, il est gentil, mais le combat c'est pas trop son truc, j'ai peur qu'il ne soit pas a la hauteur.
RRS : J'en ai rien a foutre, vous vous démerdez, même s'il faut le faire passer pour une tafiole passive pendant les 2/3 tiers du film, on respecte la trame du film, le public doit attendre pour avoir droit a sa dose de violence brutale, point barre !
Producteur 3 (en chuchotant) : ben on est pas dans la merde...
RRS (d'un ton violent) : Qu'est ce que t'as dit ?
Producteur 3 : Je disais "Merde" ! Faut que ça marche !
RRS : Alors, j'ai plus qu'une chose a dire a nous les dollars.

3/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar pabelbaba » Jeu 23 Juil 2015, 07:16

:eheh:

Maintenant tu sais que Pabel > Sévéon. 8)
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