Anecdotes / Dépeches AFP

[noname007]

Je suis d'accord avec Serge

c'est peut être une blague ou pas

[logan]

Assez d'accord avec Helldude pour le coup, la souffrance je veux bien mais qu'on rende ca légal et comme ultime solution au problème, mouais, surtout à cet âge. Aprés que la personne se suicide, c'est son choix, je suis contre, mais je ne juge pas mais que ce soit légalisé et reconnu comme solution officiel, mouais...

[lvri]

Helldude, je ne parle que de son choix personnel.

Le fait que le suivi psy soit mauvais, qu'on ne l'a peut être pas bien aidé..... Oui, je suis d'accord avec toi.

Mais encore une fois, c'est sa vie ! Pas besoin d'avoir 36 pseudo professionnel la plupart du temps à côté de la plaque pour l'autoriser à gérer sa vie comme elle le souhaite. On ne sait pas ce qu'elle vit au quotidien, et on a aucune idée de ce qu'elle peut ressentir chaque matin au réveil.

[Val]

C'est bien beau d'être contre l'euthanasie, mais ça c'est le point de vue de personnes jeunes et en bonne santé.

Non mais je me suis mal fait comprendre : évidemment que je suis contre l'acharnement thérapeutique et pour qu'on abrège les souffrances incurables, si c'est le souhait de la personne. Je dis juste qu'il me semble préférable de tenir le droit éloigné de tout ça, sachant que cela ce pratique depuis des décennies dans l'intimité des familles et du personnel soignant et que c'est beaucoup mieux plutôt qu'une loi abstraite et par définition imparfaite qui va venir foutre la merde et ouvrir la porte à tous les excès.

[Kevinver]

Tu fumes pas, tu bois peu d'alcool, tu fais 4-5 h de sport par semaine , tu manges "sain"

Vas y, euthanasiez moi, vite.

[noname007]

J'organise un 'euthanasia day'... des participants ?

[caducia]

Helldude, tu peux pas juger de quelque chose que tu ne vis pas. De fortes dépressions chez certaines personnes sont une horreur à vivre.
Si un proche vivait une horreur absolue à cause de problème psychologique, je l'accompagnerait volontiers dans son choix de pouvoir être euthanasié sans souffrance, sans risque de se louper et surtout, pour éviter qu'il soit seul.
Ce n'est pas parce que ces problèmes ne portent pas de nom de maladie que ce n'est rien. "Oh, c'est dans sa tête"....
Et si qqun ne peut pas décider de sa propre mort, de quel droit une autre peut décider de donner la vie ?

C'est bon j'ai été sous anti dépresseur quasiment toute ma vie, comme ma mère qui se shoote au Prozac.

Je suis désolé, mais de fait, des problèmes psy c'est bien dans la tête, sinon ça porterait un autre nom. Et la dépression a un nom... dépression. La question n'est pas là. Je ne dis pas que le problème n'existe pas, je dis que tant qu'on est en vie en bonne santé physique il y a de l'espoir.

Etre mal dans sa vie signifie pas qu'on est sur le point de mourir. Si les problèmes psy sont liés à un problème physique (genre la nana qui avait je sais plus quoi et qui était totalement défigurée et ressentait en plus des douleurs, sans pour autant que techniquement elle était sur le point de passer l'arme à gauche), là OK.

En plus, à 24 ans ? La question se pose plutôt au niveau de son suivi psy, quelle honte que la seule solution trouvée est l'élimination du problème à la source, à proprement parler.

Malheureusement les problèmes psy ça arrive à tout âge.
Ce n'est pas parce que c'est dans la tête et moins visible que la souffrance physique que c'est moins important. Au contraire c'est parfois plus complexe car en plus d'être physiologique, de nombreux facteurs interviennent dans ces souffrances psy et parfois c'est incurable.

[helldude]

Alors qu'elle saute par la fenêtre. C'te dialogue de sourd.

Désolé mais qu'est ce qu'on connaît de la vie à 24 ans, surtout lorsque l'on admet qu'on s'est jamais autorisé à vivre quoi que ce soit.

Bref il y a 2 problématiques distinctes ici:

1) le mal de vivre qui peut nous conduire à vouloir en finir

2) l'institutionnalisation du processus de suicide

C'est ce deuxième point qui me dérange. La simple idée de faire participer les proches directement ou indirectement est choquant. C'est officialisé le fait que les proches et aussi les médecins sont impuissant. Super pour le deuil :"je l'ai vu venir et j'ai rien pu faire". Youpi.

Et du côté des médecins, alors là c'est le pompon. Accepter d'aider quelqu'un à mettre fin à ces hors sans savoir où on l'envoie. Ben ouais c'est quoi la mort ? Je trouve ça vraiment horrible, et moi je refuserai de participer à ça.

Quand l'issue est inéluctable, ok, mais là non.

Mais peut être est ce là la solution, débarrassons nous d'eux au lieu de les aider. Et pourquoi pas la lobotomie ? Ah non ça c'est dépassé, nous sommes dans l'air de la médecine moderne, du suicide de confort.

[Chuck Chan]

Alors qu'elle saute par la fenêtre. C'te dialogue de sourd.

Ben tes arguments ne m'ont pas convaincu, et les miens ne t'ont pas convaincu, donc oui on va camper sur nos positions, y'a plus rien à dialoguer. T'as compris mon point de vue et moi le tien, et on se désapprouve respectivement sur ce thème. Next !

[helldude]

Non mais moi c'est caducia qui me saoule là.

[Jack Spret]

Ben ouais c'est quoi la mort ?

La fin de la vie ?

[helldude]

T'as très bien compris.

[Jack Spret]

En disant ça, on a tout dit. Donc je serais plutôt de l'avis de Chuck.
La vie nous appartient, quoi qu'on veuille en faire.
Certes, la famille et les amis, ça doit leur faire un choc, mais c'est ta vie, tu en fais ce que bon te semble.
Y'a aucun débat là. Et quand bien même cette euthanasie de confort te dérange, je préfère ça que les soins palliatifs de personnes dont on sait pertinemment qu'on ne peut plus rien pour eux.

[noname007]

Ouais mais si elle n'est pas capable de se donner la mort, cela ne montre t'il pas qu'elle n'est pas si désespérée que ça ? L'euthanasie ne devrait être utilisée que pour des personnes qui ne peuvent physiquement se supprimer.

[helldude]

En disant ça, on a tout dit. Donc je serais plutôt de l'avis de Chuck.
La vie nous appartient, quoi qu'on veuille en faire.
Certes, la famille et les amis, ça doit leur faire un choc, mais c'est ta vie, tu en fais ce que bon te semble.
Y'a aucun débat là. Et quand bien même cette euthanasie de confort te dérange, je préfère ça que les soins palliatifs de personnes dont on sait pertinemment qu'on ne peut plus rien pour eux.

J'abandonne, c'est pas la finalité qui me dérange, mais la façon d'y accéder.