[Scalp] Le coin allociné garantie sans argument

[Mr Jack]

Va lire ma critique, flemmard

[Scalp]

4,5/10

Une Affaire Privée de Guillaume Nicloux - 2001

Alors une Affaire privée c'est le film où on te montre une photo de la disparue (Cotillard) sur l'affiche du film et vite fait au début du film et où donc Cotillard débarque après 20 minutes de film, là tu te dis qu'il y a un problème du coup on a un twist bien ripou dans les 5 dernières minutes où je me suis demandé si on me prenait pas pour un con.
Sinon c'est une enquête avec un détective minable et désabusé (impeccable Lhermitte dans le meilleur rôle de sa carrière) qui s'allume clope sur clope (j'ai pas compté mais on doit atteindre la cartouche en 1h40), alors au moment ça a un coté un peu cool mais à la longue ça devient un gimmick purement ridicule. Enquête dans les lieux louche parisien, le film a le mérite de pas être chiant mais vu que le twist est grillé on tourne un peu en rond (c'est nébuleux pour rien) et puis on rencontre la crème du cinéma français quand même : Cotillard, Le Bihan, Cornillac, Diefenthal, à la fin j'attendais même un caméo de Kad Merad.
Nicloux veut tellement faire son film ricain qu'il se lâche sur la réal mais du coup c'est envahissant, et hop un plan de grue de la mort qui tue (il est monté aussi haut que lui permettait sa grue) et hop un dialogue en 360 à la Tarantino (sauf que chez Tarantino on a des dialogues sympas à suivre, ce qui est con c'est que dans le film il y a des dialogues sympas mais pas sur la scène où il choisit de faire le kéké avec sa cam), alors c'est bien il essaye mais il foire.
Par contre il instaure une bonne ambiance à son film, assez sombre, glauque et dépressive.
Vu que je trouve la fin carrément foirée (à la fois mal amené, tricard et surtout pas crédible) je peux pas être indulgent c'est la dernière impression qui reste en mémoire.

[Scalp]

4/10

Spy de Paul Feig - 2015

Alors c'est ça le nouveau grand nom de la comédie Us, bein c'est pas très drole. Bon point pour le film quand même c'est pas une parodie du coup on évite un humour trop lourd (y a ptet un jeu de mot).
Ca essaye donc de raconter une histoire à base de bombe nucléaire et de gros méchants sans pitié, et donc "l'originalité" c'est que le lead role est tenu par McCarthy et son quintal, alors en fait à part être grosse et moche elle sert à quoi ? Non parce qu'elle est drole y parait (non parce que dire des gros mots ça suffit pas en fait), bein pas vraiment, ou alors Anne Roumanof est drole aussi du coup c'est un peu embetant quand on regarde une sois disant comédie.
Heureusement il y a Jason Statham qui en jouant totalement premier degré arrive a être vraiment drole, lui. Rose Byrne aussi, en fait tout le monde est drole sauf l'actrice censée être drole. Enfin drole c'est un grand mot, on sourit plus qu'on rit (jamais en fait), y a des passages gênant (le caméo de 50ct, l'agent italien, le twist tricard dans la seconde, la copine bien casse couille).
C'est plutot rythmé, bon comme souvent les 20 dernières minutes j'en avais marre mais Statham sauve le truc en 2 actions.
La real c'est du Favreau approved, donc y a rien a voir a part des faux raccords.
McCarthy est donc pas drole (a moins que etre gros ce soit censé être drôle), Jude Law en fait un peu trop, c'est le trio Statham, Byrne, Carnavale qui fait qu'on regarde jusqu'au bout.
Au final c'est moins détestable que Kingsman car même si c'est pas drôle ça prend pas le genre de haut.

[Scalp]

6/10

Denzel fait du bricolage de Antoine Fuqua - 2014

Fuqua continu dans le plaisir régressif, après Marky Mark qui vengeait son chien en butant du patriote ricain, après Gégé qui butait du coréen à la pelle, voici Denzel qui dézingue du ruskof, Fuqua un homme pour le rapprochement des peuples, assurément.
Alors tout ça c'est très concon (Denzel explose la mafia russe de Boston à lui tout seul), trop long (Bill Pullman ? OSEF) et ça prend ptet un peu trop de temps pour montrer le quotidien méticuleux de Denzel, du coup le rythme est pas foufou, en gros on a 2 scènes d'action, dont celle vue entièrement dans le trailer.
Mais bon Denzel fait dans l'outillage, donc il bute avec un tire bouchon, un pistolet à clou et à peu près tout l'attirail black & decker qu'il a sa disposition dans un long climax silencieux où il devient le chasseur invulnérable.
Fuque film ça en full frontal et on ne rate rien des excès de violence, bim bam boum, ça gicle dès que possible ( le plan de la perceuse j'en rigole encore), y a un chouette contre plongé sur le tatouage du bad guy (bon la symbolique est grossière mais le plan est classe) et on a l'explosion au ralenti de ces 10 dernières années, un truc WTF au possible.

Denzel en force tranquille y a rien à rajouter, Moretz a un perso cliché qui a la très bonne idée de disparaitre au bout de 20 minutes et c'est très bien, mention au bad guy, il assure bien.

Alors c'est très con, pas écrit, parfois pompeux (un peu trop sérieux tout ça) mais ça donne envie de faire du bricolage.

[Alegas]

0/10

To the Wonder de Terrence Malick - 2013

Tree of Life en encore plus abstrait fallait le faire. Bon alors j'ai rien contre les histoires de couples qui s'aiment et se déchirent, j'ai quand même apprécier la trilogie sunset mais là c'est pas possible.
Alors c'est 90% de film en voix off, un putain de voix off qui débite des phrases bien sentencieuse et à l''écran on a des personnages errant comme des fantômes. Du coup on subit et jamais on entre dans le film, jamais on ressent la moindre émotion devant ce film qui pu le fake, filmé comme dans une pub pour lessive. Encore dans Tree of Life, il y avait les dino qui me sortait de mon sommeil tellement je rigolais, mais là que dalle, c'est toujours la même pendant presque 2 putain d'heures. Reste Affleck, toujours aussi beau et talentueux même quand son rôle se résume à faire la tronche. Kurilenko (je sais plus comment ça s'écrit, je m'en fous) et McAdams sont à poil, c'est bien joli mais bon ça remplace pas un truc qui s'appelle le talent.
Après oui c'est jolie avec vraiment des jolies mouvement de caméra, une caméra pleine de douceur qui nous emmène tout doucement vers le sommeil mais je crois pas que ce soit l'effet voulu.
Je savais bien que c'était pas mon genre de cinéma, mais bon j'aime bien me faire du mal en ce moment. Et au lieu de jouer le sincère à dire que c'est pas mon truc, je vais juste dire que c'est tout ripoux et mettre 0, voilà.

[Dunandan]

7/10

Ma vie en l'air de Rémi Bezançon - 2005

A part Marion Cotillard c'est vachement sympa, car bon elle, elle est toujours aussi nulle et du coup la fin on y croit moyen (on comprend pas trop qu'il puisse tomber amoureux d'une truite quoi) mais pour le reste rien à redire.
Déjà par rapport à 95% des comédies française on a vraiment l'impression de voir un mec qui fait du cinéma et qu'il aime ça, pas juste parce qu'il y a des citations cinéphiles (comme toujours avec Bezançon) mais parce qu'il y a un vrai travail sur la narration, la mise en scène, la rythmique (putain c'est jamais chiant!!), la bande son (j'aurais jamais pensé aimé une bo de Jeanne Cherhal), et une utilisation jamais saoulante de la voix off et ça c'était pas gagné.
Après sur le fond c'est de la romcom classique dont la particularité est surtout de sonner vraie. Lellouche là en sidekick comique est très bien, c'est tellement rare qu'il faut le noter (en fait y a bien que dans ce genre de perso boulet un peu beauf qu'il est pas nul), Elbaz fait le job (comme souvent finalement) et le fait bien par contre l'autre actrice dont j'ai zappé le nom, ben elle est vraiment pas géniale (et en plus son rôle est pas super bien écrit, genre que elle revient elle a vraiment un coté connasse appuyée, bon après ça reste une femme quoi).
L'humour fonctionne et est jamais envahissante (le runing gag du pilote qui foire son test est vraiment marrant et Eddy la tchatche est un perso en or).
C'est un chouette petit film, vraiment dommage que la carrière de Bezançon soit devenu aussi osef alors qu'il avait tout pour être un nom qui compte.

[Scalp]

0/10

Terminator Genisys de Alan Taylor - 2015

Bon alors la promo désastreuse j'en ai un peu rien à foutre c'est pas ça qui changera mon avis sur le film mais quand même spolier que Connor c'est un Terminator c'est quand même d'une connerie terrible (surtout qu'on a une scène de suspens dans le film) mais bon ça change pas la qualité (pourri) du film.
J'avoue que je m'attendais à pire (ouais je sais j'ai mit 0), en fait c'est juste nul, chiant et moche (ce qui est déjà pas mal) mais c'est pas honteux, déjà c'est moins con que Jurassic par exemple.
La saga Terminator je crois que j'y comprend plus rien avec toutes ses timeline et ses futurs probables et passé modifié, du coup ici ils auraient pu me raconter n'importe quoi (ce qu'ils font) que j'aurais dit amen (amen).
On suit donc John Reese (Jay Courtney dans le rôle de Biehn c'est quand même une belle blague) qui part en 1984 pour sauver Sarah Connor (oh wait j'ai déjà vu ça quelque part) et en fait pendant 45 minutes on se tape un best of (ou un worst of) des épisodes 1 et 2 ainsi le T800 du premier est explosé en 3 minutes et le T1000 du second en 15 (on se croirait dans DBZ une fois que Goku revient de ses entrainements), bon après ça part sur un truc jamais vu : détruire Skynet (ah non merde ça aussi on nous pète les couilles avec depuis 3 épisodes). Et à partir de là ça part en couille, bon déjà que ça volait pas haut (ça faisait longtemps que ça m'était pas arrivé mais au bout de 20 minutes j'en avais déjà marre), on se retrouve en 2017 (date choisit au pif, elle devait être cool) car le judgement day il a encore changé de jour (Terminator la saga évolutive au fil des épisodes) et là on a donc un nouveau Terminator encore plus balaise que les autres, alors pourquoi ? parce que. Comment on le bute ? comme les scénaristes ont décidés que ce serait le plus simple.
Bref l'histoire on s'en fout rapidement et on souffre, alors ça pourrait se rattraper sur les scènes d'action et le nawak (comme la promo le laissait sous entendre) mais non c'est juste totalement oubliable dans la seconde (c'est simple 1h après avoir vu le film le seul truc que je me rappel c'est la citation à Bad Boys). On a donc de l'action générique de blockbuster à savoir du full cgi à l'écran alors entre les faux hélicos, les fausses cascades et les faux robots (putain mais Schwarzy jeune ....) c'est la fête du slip et au bout de 5 épisodes je crois qu'on a comprit que vider des chargeurs sur des terminators c'est pas super efficace. Les scènes d'action c'est donc du bruit et des explosions, magnifique.

Le casting c'est un raté intégral, Clarke est aussi nul que dans GoT, Clarke (ah bein y s'appelle pareil pas gaffe) je l'aime bien cet acteur mais entre la planète des singes et ça faut vite qu'il arrête les blockbuster, JK Simmons a l'air perdu et je reviendrais pas sur Courtney. Et puis on a Schwarzy, ça devient un cas d'école là, le mec sait pas jouer, alors avant physique faisait le job car il avait les rôles pour mais là il est juste trop vieux, d'ailleurs on essaye de faire des blagues sur son âge mais ça marche pas des masses (comme toutes les tentatives d'humour, non mais il sourit 3 fois comme un gogol, genre 1 fois c'est pas assez ridicule du coup on voit cette scène 3 fois !!)
La BO je sais pas qui c'est mais j'ai lu supervisé par Zimmer et ouais ça fait mal aux oreilles comme du Zimmer.
La fin ouverte fait qu'on aura une suite, j'imagine bien le T800 en nounou avec le bébé John Connor.

[lvri]

On suit donc John Reese

John Reese ? John Connor et Kyle Reese ont eu un gosse ensemble ? Décidément, cette saga ça devient importe quoi

[Scalp]

Ouais bon... C'est tellement bien raconté aussi

[Scalp]

8,5/10

Fresh de Boaz Yakin - 1994

A la question quelle est le film ou série avec des échecs en toile de fond qui est au dessus des autres, la réponse n'est pas la série Netflix la plus surcoté de la plateforme, la réponse est Fresh !!!
Véritable petite bombe de Yakin, quand il réalise ce film, son seul titre de gloire c'est d'avoir écrit le script de la Relève (parce que bon on va oublier le Punisher de Dolph, façon tout le monde l'a oublié sauf les 3 cancres du fond ) et donc rien ne laisse présager d'un film aussi abouti. Sorti lors de la petite vague de Hood movie des 90's, le film se révèle meilleur sur tout les points que Boyz in the hood (bon en même temps y a beaucoup de films meilleur que le Singleton) et vient juste derrière Menace 2 Society dont ce serait une sorte de préquelle Newyorkaise en version conte de fée, mais un conte où la princesse meurt. Qui dit film black à New York dit forcément Spike Lee mais là on s'éloigne très vite du cinéma de Lee, même si on pourrait rapprocher ce film de Clockers, ici pas de dimension raciale, non juste un film avec un gamin qui ira jusqu'au bout pour se venger.
Fresh ce serait un peu Stand by Me écrit par Pellecanos ou un Amblin avec des couilles, on délaisse la naïveté du King, ici peu/pas de place pour les rêves de gamins, la loi de la rue est sans pitié avec ces jeunes qui perdent très vite leurs âmes d'enfants.
On suit donc Fresh (très bon Sean Nelson qu'on ne reverra par la suite au cinémaà qui du haut de ses 12 ans, deal et fait des petits boulot pour les dealers du coin, et il fera de son âge un avantage ayant toujours un coup d'avance sur ceux qu'il a décidé de faire tomber. Fresh c'est le gamin qui a déjà perdu son âme de gosse et il trimballe son visage sans émotion pendant tout le film, on dirait que rien ne peut l'atteindre, malgré toutes les merdes qui s'accumulent, les larmes viendront une fois sa "mission" accomplie pour un dernier plan très poignant. Le film évite de sombrer dans le piège du pathos et pourtant y avait vraiment de quoi en faire (faut imaginer ce film fait par Aranofsky).
La mise en scène a un coté froid et brut, on suit le film du point de vu de Fresh, on voit le monde à travers ses yeux, et dans son monde tout est gris et presque sans espoir. Il a pas eu d'enfance et il traine sa petite carcasse presque vide de vie, alors que ses potes arrêtent pas de parler, le perso de Chucky est génial, quand il balance les punchlines sur le Punisher (superbement mise en scène avec les cases du comics qui giclent à l'écran), reprise d'ailleurs dans un titre de Fabe (comme d'autres dialogues du film d'ailleurs) car la VF faut le noter est très sympathique (c'était la première fois que je le voyais en VO), lui est là comme un zombie, il a grandit trop vite et le quotidien de la rue l'a bouffé et il a compris que pour s'en sortir il devra devenir un enculé (l'exécution du chien ça reste un moment surréaliste), la seule réponse pour s'en sortir étant la violence (la partie de basket qui dégénère ça surprend toujours autant), Fresh est devenu un fruit de son environnement et la fin laisse le doute sur le chemin qu'il prendra par la suite.
Au début c'est donc juste une petite chronique où on suit Fresh (et ses potes) et puis un élément déclencheur va emmener le film sur le sentier du film d'arnaque avec pour but la vengeance et sauver sa soeur de l'emprise du caïd local 'impeccable Giancarlo Esposito), et il ne reculera devant rien pour arriver à ses fins, là où souvent avec les films mettant en scène des gamins on y croit pas car ils sont trop malin pour leur âge ici c'est crédible et le jeu de vie et de mort auquel il joue est habillement mis en parallèle avec les parties d'échecs contre son père (très bon et très sobre Samuel Jackson), et le parallèle avec les pièces qu'il faut sacrifier et la mort de son pote fait froid dans le dos, il sacrifie son pote pour sauver sa soeur (même si il ne voulait pas forcément sa mort, il se sert clairement de lui), mais Yakin n'en fait pas un enculé pour autant, il ne le juge pas, on a un perso qui lutte avec les armes qu'il a et si ça inclut ce sacrifice il le fait.
La Bande son a un petit coté atmosphérique et contrairement aux autres film du genre y a quasiment pas de titre hip hop.
Fresh c'est un film assez unique dans le genre, où quand le hood movie rencontre le thriller et le conte de fée. C'est vraiment dommage que Yakin ne fasse pas plus de film car bon entre Fresh, Remember the Titans (injustement sous estimé) et évidemment Safe qui reste encore aujourd'hui un des meilleurs actionner des 10's (meilleur que certains trucs bien surcotés)

[Moviewar]

4/10

Victoria de Sebastian Schipper - 2015

Les films concept c'est casse gueule, et là le film cumule 2 concept : le plan séquence et le temps réel, le film a donc été shooté en un vrai plan séquence sans aucun cut de 2h15 (il y aura fallu 3 prises) mais voilà le concept a des limites et c'est ses limites qui font que le film se foire.

Alors j'ai rien contre l'idée d'un plan séquence intégral mais à un moment faut aller à l'essentiel, ainsi ici on sent souvent l'improvisation, en soit c'est pas gênant ça donne un coté réel au truc malheureusement y a personne quand la scène s'éternise et c'est souvent ce qui arrive, ça s'éternise, si y a des montages sur les films c'est pas pour rien, ça sert aussi à rythmer et ici le rythme est vraiment en dent de scie.

Alors étonnamment je suis facilement rentré dans le film alors que je m'attendais à détester, on suit donc le perso de Victoria (la caméra ne la lachera jamais, tout le film est de son point de vue à elle et uniquement elle) qui rencontre 4 berlinois en fin de soirée, une soirée qui s'éternisera et se terminera par un braquage de banque, alors sur le papier l'idée est bancal mais ça fonctionne car on a eu le temps d'évoluer avec les personnages et on comprend leur décision.

Donc jusqu'à ce braquage j'étais plutôt positif sur le film même si je ressentais des légères longueurs, mais après le braquage c'est la fête du slip et l'absence d'un vrai script se fait sentir.

Donc ils viennent de faire un braquage, que font ils ? ils abandonnent le véhicule à 3 patés de maison de la banque en oubliant leur pote bourré à l'arrière déjà ça c'est chaud, mais alors la suite c'est collector ! ils vont en boite de nuit claqué la thune qu'ils viennent de voler, alors je veux bien que ce soit pas des prix nobel mais ils sont présentés comme censé, mais c'est pas fini comme si ça suffisait pas de faire la fête vla pas que les 2 mecs se mettent à danser à poil dans la boite, mince alors ils se font virer du coup, que c'est balot après ce passage j'ai complétement décroché avec une course poursuite contre des flics, ça canarde et un mec qui sait pas comment terminer son film du coup ça dure 30 minutes alors que 10 étaient largement suffisante, l'empathie était là, ça servait à rien de faire durer.

La prouesse technique je la salue pas, c'est juste une caméra qui suit les comédiens et y aucune idée de mise en scène, ça se contente de coller aux acteurs et de tourner autour d'eux en plus y a jamais de plans fixes donc au bout d'un moment la caméra tremblotante même légèrement j'en pouvais plus.

Par contre je salue la prestation de l'actrice (génial de bout en bout) et des 3 acteurs, c'est eux qui font que le film reste sympa à regarder (du moins dans sa première partie) car franchement à l'écran y se passe rien, ça picole, ça raconte des blagues, ça dragouille mais ça fonctionne.

Un film raté mais pas détestable, on pense souvent à .Killing Zoé en pas nul en fait.

[Alegas]

1/10

Tale of Tales de Matteo Garrone - 2015

Clairement le film le plus chiant que j'ai vu cette année, la première fois où j'avais envie de me barrer au bout de 20 minutes et finalement j'aurai bien du, vu que ça raconte absolument rien, les storyline de la honte ce film.
Ca confirme que Garrone a vraiment un talent pour les trucs chiant, après un Gomorra de triste mémoire (la mafia aurait du le buter après ce film) le voilà qu'il récidive.
Alors Tale of Tales c'est quoi ? c'est 3 contes, sans aucun rapport entre eux, donc c'est 3 courts métrages mais monter n'importe comment car les histoires sont mélangé, le truc qui apporte strictement rien.
La première histoire c'est Salma Hayek qui bouffe un coeur de dragon pour avoir un gamin, elle aura donc un gamin albinos croisé porte et fenêtre (enfin croisé dragon) et ce gamin est pote avec un autre gamin croisé porte et fenêtre et l'histoire c'est leur amitié (enfin amha y sont payday) et c'est bien chiant, y a aucune finalité à l'histoire.
La seconde c'est Toby Jones qui dit Scroochy scroochy, il a une gamine mais en fait y s'en fout un peu de sa gamine et son kiffe c'est d'élever une puce qui va devenir une puce géante (j'invente rien) et à la mort de sa puce, il pète une durite et marie sa fille à un ogre (bon c'est un peu plus subtile mais la finalité complétement conne est la même), là tu dis cool une intrigue avec un ogre, bein non pas cool ça sera toujours aussi chiant, même si la fin est rigolote.
La 3ème histoire c'est Vincent Cassel qui baise tout ce qu'il voit et il entend une nana chanter, il veut la baiser, problème la nana elle a 70 piges, lui il le sait pas, il l'invite dans son lit et là forcément il est pas super emballé et donc la jette par la fenêtre mais du coup elle survit et devient plus jeune et donc se marrie avec Cassel pendant que sa soeur reste toujours vieille. Génial hein.
3 histoires toutes plus passionnantes les unes que les autres, c'est pas pour les enfants, c'est pas pour les adultes, ça doit être pour les débiles.

[Mark Chopper]

La vache, grosse fumette pour le scénariste

[Scalp]

Voir des mecs la teub à l'air après un braquage pour le coup c'est du jamais vu.

[osorojo]

Un film Val approved alors ?