[oso] Ma prose malade en 2015

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Mer 17 Juin 2015, 17:57

Faire un film sympa avec de telles têtes d'affiche, fallait le faire.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Mer 17 Juin 2015, 17:59

C'est clair, réussir à rendre Parillaud pas trop casse couille, paye ton exploit :eheh:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar pabelbaba » Mer 17 Juin 2015, 18:31

Anconina se prend des coups ou des bastos? :bluespit:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Hannibal » Mer 17 Juin 2015, 18:53

et dans le film, il parle ou pas Anconina? :?
Mark Chopper a écrit:La mode des années 2010 consiste à faire des suites de merde qui permettent de réévaluer des purges.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Mer 17 Juin 2015, 19:17

Il en prend plein la gueule Anconina ouais :eheh: Il parle aussi, et franchement, il porte carrément le film avec une bonne prestation ;)
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Clowns tueurs venus d'ailleurs (Les) - 5/10

Messagepar osorojo » Jeu 18 Juin 2015, 18:43


★★★★★★ ZE CHALLENGE DÉCOUVERTE ★★★★★


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LES CLOWNS TUEURS
VENUS D'AILLEURS

Stephen Chiodo | 1988 | 5/10
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

« Gare aux nez rouges

Oh le joyeux bordel que voilà ! L’intarissable avalanche d’idées complètement tordues qui nourrit ces klowns tueurs venus d’ailleurs vaut son pesant de cacahuètes, soyez-en assuré. D’un pitch tenant sur un post-it, une invasion d’extra-terrestres pas très bien intentionnés, Stephen Chiodo fait naître, souvent dans la douleur, une farce picturale inspirée, qui use jusqu’à la corde tous les gimmicks associés à l’univers du cirque et de ses mascottes aux nez rouges.

Le soif de proposition qui propulse l’ensemble fait chaud au cœur mais il faut tout de même bien avouer que tout est très moyen, voir complètement manqué, dans cette comédie bas du front. Les acteurs jouent comme des cochons, chaque séquence est posée sur la timeline comme un sketch qui pourrait fonctionner seul et certains gags tirant leur essence d’un comique de répétition lourdingue sont assez irritants sur la longueur. Mais voilà, au milieu de tout ça, il y a des clowns complètement timbrés, réussis visuellement parlant (les maquillages sont encore aujourd’hui bien classes), qui valent le détour. Cinglés, inquiétants, salauds farceurs, ils sont à l’origine d’une atmosphère décomplexée qui inspire la sympathie.

En bref, Killers klowns est typiquement le genre de bobine frappée du bulbe qui vous fera sourire ou déchanter dès ses premières minutes. Et il y a fort à parier que si vous êtes dans le camp des premiers, vous risquez de prendre d'assaut tous vos sites favoris pour partager à vos connaissances, frappés également par cet intérêt un peu déviant pour les OFNIs assumés à 100%, l’un de ses dignes représentants.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Hannibal » Ven 19 Juin 2015, 10:09

:super:
Mark Chopper a écrit:La mode des années 2010 consiste à faire des suites de merde qui permettent de réévaluer des purges.
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Cité interdite (1987) (La) - 8/10

Messagepar osorojo » Lun 22 Juin 2015, 17:56


★★★★★★ ZE CHALLENGE DÉCOUVERTE ★★★★★


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•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
WICKED CITY

Yoshiaki Kawajiri | 1987 | 8/10
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

« Au papy fripon

En associant à son coup de crayon fabuleux la combinaison d’une histoire d’amour bercée par un érotisme torride, d’une fable fantastique rythmée par des thématiques résolument adultes, et d’une poésie morbide particulièrement graphique, Yoshiaki Kawajiri donne naissance à une hypnose visuelle redoutable. Et si les courbes généreuses de ses personnages féminins, avec lesquelles il joue plus que de raison, ne sont pas étrangères à la fascination qui émane de son trait, c’est l’équilibre qu’il parvient à trouver entre des thématiques très noires, un humour graveleux et la légèreté de l’histoire d’amour qui lui sert de fil rouge, qui impressionne.

Où comment en choisissant la simplicité d’un univers qu’il n’explique jamais réellement, préférant laisser la parole à ses dessins, Yoshiaki Kawajiri construit, image clé après image clé, un univers harmonieux que l’on prend beaucoup de plaisir à comprendre parce qu’on le découvre de manière progressive. Il est agréable de ne pas se voir servir toutes les clés nécessaires à sa totale compréhension dès les premières secondes, dans Wicked City, chaque élément rajouté au puzzle contribue à la résolution d’un tableau global passionnant. Forces obscures, équilibre instable entre humanité et monde de l’ombre, pacte de paix à conclure, une trame qui une fois complétée peut paraître simpliste, mais qui, déroulée avec patience et construite à travers l’action, prend tout son sens.

Porté par 3 personnages joliment caractérisés, servi par un savoir-faire magistral quand il s’agit d’user le crayon, Wicked City marque les esprits par sa capacité à jouer le grand écart entre humour bas du plafond et déviance redoutable. Un dessin animé singulier qui témoigne de l’intransigeance d’un auteur bien décidé à aller au bout de ses idées avec un panache certain. Il ne m’en fallait en tout cas pas davantage pour être pris d’une furieuse envie de rafraîchir mon souvenir de son fait d’arme le plus populaire : l’excellent Ninja Scroll.

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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Lun 22 Juin 2015, 18:09

Je vais rendre à César ce qui lui appartient : c'est Olrik qui m'a donné l'envie de le proposer pour le challenge, suite à sa critique sur son site.

J'ai une vraie nostalgie pour l'animation 80's.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Velvet » Lun 22 Juin 2015, 18:15

Si vous avez un ticket pour celui là je dis pas non. :D
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Jimmy Two Times » Lun 22 Juin 2015, 23:10

Mark Chopper a écrit:
J'ai une vraie nostalgie pour l'animation 80's.


Tu m'etonnes cochon!

I'm the motherfucker who found this place!
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Ex Machina - 8,5/10

Messagepar osorojo » Mar 23 Juin 2015, 17:48

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•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
EX_MACHINA

Alex Garland | 2015 | 8.5/10
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

« E-serenade à 3 temps

La thématique des robots sur grand écran, c’est souvent un peu quitte ou double, et plus souvent quitte d’ailleurs. Quelques cinéastes s’y sont frottés, les uns réussissant à exploiter la thématique pour construire une vraie réflexion (Blade Runner), les autres se vautrant royalement en se complaisant à n’illustrer que l’aspect visuel et spectaculaire du mythe (I-robot, Chappie). L’adaptation au cinéma de tout ce pan de la littérature de science-fiction, dont Asimov est le grand gourou, tient du projet généralement maudit, et en tant qu’amoureux de ces pages si inspirantes, j’ai souvent regretté que le thème ne soit pas pris d’assaut plus régulièrement au cinéma.

Mais en cette année mitigée en terme de sorties, un nouveau venu vient de remettre les pendules à l’heure. Avec Ex-machina, Alex Garland signe un premier film qui laisse présager du meilleur pour la suite de sa carrière tant il témoigne d’une inspiration parfaitement digérée et d’un sens de l’image assez remarquable. Et s’il s’affranchit sans vergogne des quelques lois de la robotique imposées par le père fondateur du sujet, c’est pour proposer une réflexion sincère car non exubérante sur la nature humaine et ses paradoxes. Dont celui de vouloir jouer au créateur en surpassant la nature sans avoir le recul nécessaire sur sa propre condition d’être vivant imparfait. La question du sentiment comme preuve d’une intelligence artificielle autosuffisante étant remise en question avec brio : qui de la machine qui peut feindre l’émotion, ou de l’humain qui ne jure que par elle, possède l’avantage. Garland répond de la plus noire des manières.

Techniquement, Ex-machina est un film maîtrisé de bout en bout qui mise sur l’élégance d’effets visuels travaillés ne prenant à aucun moment le pas sur l’histoire. Un script particulièrement intelligent qui se focalise sur l’essentiel en jouant avec les points de vue de trois personnages pour un jeu de faux semblants redoutable. Un pari de sobriété qui doit beaucoup aux trois interprètes qui le rendent possible : Oscar Isaac joue l’ambivalence à la perfection, Domhnall Gleeson lui répond de fort belle façon en jeune adulte idéaliste et la jolie Alicia Vikander rend l’amour possible entre un humain et une humanoïde saisissant de réalisme. Qui ne grillerait pas quelques uns de ses circuits pour une virée dans le monde réel en sa compagnie ?

Finalement, en dehors de quelques ficelles narratives un peu discutables (un scientifique aussi lucide que celui incarné par Isaac aurait probablement prévu un mode reboot de la station, un processus de remise à zéro de ses robots, ou se serait tout simplement conformé aux trois règles de la robotique du père Asimov), Ex-machina est un premier film impressionnant à tous les niveaux, qui fait attendre la suite de la carrière du jeune Alex Garland avec impatience. De mon côté, son interprétation d’un thème particulièrement cher à mon coeur est, à peu de choses près, telle que la désirais depuis un bon moment : perspicace, sensible et élégante, de quoi faire de lui à mes yeux l’un des cinéastes les plus prometteurs actuellement en activité.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Milkshake » Mar 23 Juin 2015, 18:16

My Man :super:

Clairement Alex Garland un futur grand réal 8) surtout si en tant que scénariste il arrive à condenser ses obsessions dans un environnement restraint pour faire des projets pas trop cher qui lui permette de garder cette liberté de ton.

Le film a eu un bon petit succès 36 millions pour un budget de 11 Millions donc plutot bon signe pour la suite.


Il faut clairement un jour je me fasse les romans d'Asimov sur les Robots. Il y a un roman à privilégier dans le cycle ?

Sachant que son cycle Fondation je trouve ça sympa mais trop épisodique pour être marquant.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Scalp » Mar 23 Juin 2015, 18:46

C'est quoi cette note :shock: un énième film de IA qui a rien à raconté, putain la fin j'étais outré tellement c'est convenu et tricard au bout de 20 minutes, et je parle même pas de la scène de danse sorti de nul part.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Milkshake » Mar 23 Juin 2015, 18:53

Elle est géniale la scène de danse 8)

C'est autre chose que les ruptures de ton toutes les 10 min dans les film coréen.

Là c'est bien améne, cela a une utilité dans le récit, pour montrer la relation entre le gourou et ses créations humanoide, tout en étant imprévisible vu le ton général du film.

Perso j'adore.
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