[Jed_Trigado] Mes critiques 2015

[Jed_Trigado]

Le Fuller j'ai l'intention de le voir, en plus il vient de sortir en blu-ray chez nous.

[Milkshake]

Yes le Bluray est bon.

L'un des seul western ou un perso feminin mène totalement le film. Par contre les 40 tueurs un peu déçu ils sont pas du tout exploité dans l'histoire.

Après ça reste le meilleur Fuller que j'ai vu derrière Shock Corridor .

Mais il me reste quand même à découvrir Les Bas-fonds new-yorkais et surtout Le Port de la drogue qui sort sous peu en bluray.

[Scalp]

Les professionnels c'est juste sympa, bon très sympa ptet mais ça vaut pas top 10 ricain, loin de là.

[Heatmann]

ouai grave , pis la , y en manque dans le genre classique definitif , ne serait-ce que Liberty valance , surtout que tu parle d ecriture .

[Milkshake]

Oui cela reste un top perso, c'est subjectif tout ça...

Liberty Valance, le film ou James Stewart donne des cours à des gamins, au paumé du coin et il fait la vaiselle pour s'intégrer dans un bled ou le shérif ne pense qu'à se goinfrer.

Trop de bon sentiment chez John Ford. Je préfère encore James Stewart en héro au grand coeur chez Anthony Mann.

[maltese]

dans un bled ou le shérif ne pense qu'à se goinfrer

"That's my steack, Valance"
Grand film Liberty Valance, perso j'adore, je ne trouve pas qu'on soit dans de l'excès de "bons sentiments", c'est une analyse assez dure et triste de la mythologie américaine...

[Jed_Trigado]

Je connais encore assez mal John Ford, mais pareil Liberty Valance, je n'ai pas trouvé ça convenu ou plein de bons sentiments. Faudrait que je le revois ceci dit, ma vision remonte.

[maltese]

Pas besoin, tes souvenirs sont corrects

[Heatmann]

liberty valance ca va bien plus loin que ca , c'est un film majeur pour le real et pour le genre , le canvas narratif va bien au dela des cours donner par Stewart , c est un grand film sur une nation et la facon dont elle s'epanouie , ou pas . et sur la mise en scene c'est d'une richesse vertigineuse .

evidement qu un top est personnel , mais quand on parle de western classic , les professionel c est un bon gros divertissement tarvif , mais pas marquant .

apres , quand vous chercher dans "les mieux ecrits" , c'est vrai que l homme aux colts d or c est la rolls avec Man of the west , et j'ajouterais que The Tin star joue dans la meme categorie de poid lourd ( apres perso the searchers et the big country c est meme au dessus , ceux la sont dans mon top all time )

[Jed_Trigado]

Dracula et les Femmes - Freddie Francis (1968)

Histoire de payer mon tribut a Christopher Lee, j'ai fouillé mes étagères en quête d'un film avec lui que je n'aurais pas vu, je suis tombé sur ce Dracula et les Femmes qui prenait la poussière depuis des lustres, hélas cela confirme dès que la saga n'est pas prise en main par Terence Fisher, on a des produits certes jolis mais mal branlés dans leurs partis-pris. Dracula et Les Femmes est un remake débiloide du Cauchemar de Dracula, mais en enlevant tout ce qui faisait sa réussite comme l'érotisme troublant des apparitions de Dracula et la présence Peter Cushing en Van Helsing qui était un adversaire de choix.

Déjà premier point notable, Dracula c'est un figurant pendant la moitié du film, on a juste une mise en place longuette des différents personnages (le héros qui a la particularité d'être athée dont on se dit que l'on va en faire quelque chose mais ce sera foiré ; le prêtre et son assistant qui vont réveiller comme deux couillons le vampire ; la serveuse qui passe son temps a faire baver ses clients avec son décolleté et la nana virginale, la promise du héros que veut se taper également Dracula, bref ça fait du monde), entrecoupé de quelques scénettes où Lee apparait pour nous rappeler qu'on est dans un Dracula quand même et pas dans un épisode d'Ivanhoé. Mais ça ne va pas s'arranger par la suite, car l'écriture est comment dire....catastrophique. De la première apparition de Dracula, jusqu’à son installation dans l'auberge aidé par deux assistants qu'il a mordu sur la route, on dirait un mauvais slasher tellement ça repousse les limites de la suspension d'incrédulité, par exemple, il faut le voir loger dans la cave d'une petite auberge dans un cercueil bien voyant au nez et a la barbe de son propriétaire !

La comparaison avec l'original de Fisher dont il est une pauvre resucée joue systématiquement en sa défaveur, néanmoins il est dommage de voir le savoir-faire de l'immense Freddie Francis (artisan émérite qui sera consacré a sa juste valeur a la fin de sa vie comme directeur photo chez Lynch et Scorsese) au service d'un script aussi mauvais, car il a ce don pour magnifier le moindre décor et tirer le meilleur parti des moyens qu'on lui alloue, plus une capacité a ne pas trop ennuyer le spectateur, chose qui a défaut de rendre le film bon, m'empêche d'être trop sévère sur la notation.

4/10

[angel.heart]

J'avais bien aimé, celui-là. Pas inoubliable mais je le préfère largement à Une messe..., Les cicatrices... et Dracula 73.

[Val]

hélas cela confirme dès que la saga n'est pas prise en main par Terence Fisher, on a des produits certes jolis mais mal branlés dans leurs partis-pris.

J'ai un bon souvenir des Cicatrices de Dracula de Roy Ward Baker perso, je ne sais pas si tu l'as vu.

[angel.heart]

Pour le coup, je trouve moi aussi que les meilleurs Dracula de la Hammer sont ceux réalisés par Fisher. A coté de ça, le mec n'a pas livré que des bons films pour la firme.

[Jed_Trigado]

L.A. Story - Mick Jackson (1991)

Steve Martin, je l'avoue, je suis pas fan, il a fait des trucs sympas mais je ne peux pas dire que je mate sur les films sur sa seule présence au générique. Parmi toutes ses comédies plus ou moins convenues, se cache un film étrange, une œuvre qu'il a porté a bout de bras L.A. Story qu'on pourrait classer dans la catégorie d'un Hudson Hawk pour son côté "lubie d'acteur sans filet", à la fois comédie non-sensique aux gags ininterrompus, film romantique et satire d'une certaine classe aisée californienne, le film part dans plusieurs directions et sort véritablement des sentiers battus par une fantaisie constante où les gens répondent a des panneaux autoroutiers ou se font braquer avec courtoisie par des voyous cagoulés (excellent ce passage car on le voit pas du tout venir ).

On suit donc le parcours surréaliste d'un présentateur météo qui nous montre son quotidien artificiel où tout semble possible (par moments on est pas loin de Takashi Miike), si LA Story surprend par sa frénésie qui s'étale de tous bords, il vient très vite a montrer ses limites a trop vouloir juxtaposer des éléments contradictoires, ils vont s'annuler entre eux, que ce soit la portée comique où les gags sont parfois tellement microscopiques qu'ils fonctionnent en retard (même si dans l'ensemble, il faut reconnaitre qu'il y a un vrai travail de ce point de vue là) ou la partie romantique où on devrait se soucier des peines de cœur de Martin alors qu'il passe les 3/4 du temps a vouloir pilonner tout ce qui bouge et enfin la satire, vaut mieux pas en parler, je préfère de loin me remater un bon Bucher des Vanités si je veux voir les bobos friqués s'en prendre plein la tronche de manière drôle ET pertinente. Pourtant, je reste sincèrement respectueux de cette volonté d'offrir quelque chose de différent, dommage que l'écriture n'ait pas été mieux encadrée car même pour une fois la réalisation est à l'avenant, c'est pas du travail de cador mais elle est suffisamment expressive pour servir certains gags visuels a la Jacques Tati (le gros plan de grue pour accompagner un trajet en bagnole qui fait 10 mètres ).
Une bizarrerie donc, mais c'est clairement pas pour moi.

5/10

[Jed_Trigado]

hélas cela confirme dès que la saga n'est pas prise en main par Terence Fisher, on a des produits certes jolis mais mal branlés dans leurs partis-pris.

J'ai un bon souvenir des Cicatrices de Dracula de Roy Ward Baker perso, je ne sais pas si tu l'as vu.

Non, mais je sais qu'il a très bonne réputation en général.