Dire que je l'attendais est un euphémisme. Ayant grandi avec les VHS des 3 premiers opus, la promesse de cette nouvelle mouture titillait mon envie d'un film d'action renouvelé dans l'univers post apo du réal Australien. Et à ce titre, Mad Max Fury Road est bien le petit miracle escompté.
On pourra toujours ergoter sur la simplicité du scénar et le côté révolutionnaire ou non du film, mais la course poursuite en mode aller-retour n'est finalement pas dérangeante. Avoir l'audace et le talent en 2015 de sortir un film de cet acabit, uniquement basé sur de l'action échevelée, sans les fioritures habituelles des scénars de blockbuster, est déjà une réussite en soi. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ? L'univers de Mad Max, c'est du désert et de la désolation, inutile donc de se la jouer alambiqué, intello ou de convoquer les storytellers d'Hollywood. Car même si Miller n'oublie pas bien sûr de livrer une réflexion écolo-humaniste sur tout ça, le but affiché se suffit à lui-même et le plaisir est proportionnel à l'efficacité du métrage. Surtout que le septuagénaire ne se perd jamais en chemin. Certes il ne s'agit que d'une ligne droite, mais son univers est parfaitement construit et suffisamment détaillé pour qu'en 5 minutes on ait toutes les clés pour aborder de façon parfaite ce road-movie.
S'ensuit donc près de 2 heures de générosité, d'action orchestrée au millimètre, d'humour noir, de bourrinage en bonne et due forme tendance Hellfest et ce qu'il faut d'émotion et de réflexion pour apporter la touche profonde au récit. Des femmes du métrage jaillissent alors la respiration salvatrice de cet univers atroce et elles en sont l'enjeu, l'espoir. Theron malgré son aspect cabossé ne peut que remporter une totale adhésion. La belle Sud Africaine livre une partition remarquable, pleine d'intensité, de colère rentrée et de sensibilité.
On oubliera donc les quelques défaut ici ou là, incrust 3D inutiles, ou un Hardy peut-être un peu trop lisse par rapport à son prédécesseur. Mais tout cela reste mineur par rapport aux qualités du film et de ses évidentes réussites : fourmillant de détails, d'idées délirantes, de cadres habiles, d'images impressionnantes, et des habituels quoique renouvelés véhicules bricolés et méchants à l'avenant, ce 4e opus est un petit événement. Car une suite aussi réussie, aussi efficace dans sa capacité à s'auto-citer et se renouveler, vaut en effet quelques superlatifs. Et en ne jugeant que sur le plaisir procuré (après tout quoi d'autre ?) ce film est un petit bijou.
On pourra toujours ergoter sur la simplicité du scénar et le côté révolutionnaire ou non du film, mais la course poursuite en mode aller-retour n'est finalement pas dérangeante. Avoir l'audace et le talent en 2015 de sortir un film de cet acabit, uniquement basé sur de l'action échevelée, sans les fioritures habituelles des scénars de blockbuster, est déjà une réussite en soi. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ? L'univers de Mad Max, c'est du désert et de la désolation, inutile donc de se la jouer alambiqué, intello ou de convoquer les storytellers d'Hollywood. Car même si Miller n'oublie pas bien sûr de livrer une réflexion écolo-humaniste sur tout ça, le but affiché se suffit à lui-même et le plaisir est proportionnel à l'efficacité du métrage. Surtout que le septuagénaire ne se perd jamais en chemin. Certes il ne s'agit que d'une ligne droite, mais son univers est parfaitement construit et suffisamment détaillé pour qu'en 5 minutes on ait toutes les clés pour aborder de façon parfaite ce road-movie.
S'ensuit donc près de 2 heures de générosité, d'action orchestrée au millimètre, d'humour noir, de bourrinage en bonne et due forme tendance Hellfest et ce qu'il faut d'émotion et de réflexion pour apporter la touche profonde au récit. Des femmes du métrage jaillissent alors la respiration salvatrice de cet univers atroce et elles en sont l'enjeu, l'espoir. Theron malgré son aspect cabossé ne peut que remporter une totale adhésion. La belle Sud Africaine livre une partition remarquable, pleine d'intensité, de colère rentrée et de sensibilité.
On oubliera donc les quelques défaut ici ou là, incrust 3D inutiles, ou un Hardy peut-être un peu trop lisse par rapport à son prédécesseur. Mais tout cela reste mineur par rapport aux qualités du film et de ses évidentes réussites : fourmillant de détails, d'idées délirantes, de cadres habiles, d'images impressionnantes, et des habituels quoique renouvelés véhicules bricolés et méchants à l'avenant, ce 4e opus est un petit événement. Car une suite aussi réussie, aussi efficace dans sa capacité à s'auto-citer et se renouveler, vaut en effet quelques superlatifs. Et en ne jugeant que sur le plaisir procuré (après tout quoi d'autre ?) ce film est un petit bijou.