SENSE8 des Wachowski & J. Michael Straczynski [NETFLIX]

[lvri]

Assez d'accord avec toi sur les langues Mark ! Je me suis fait la même réflexion, en particulier sur le second épisode (une scène en Inde).
Pour le reste, j'attends de voir sur la totalité de la série.

[Alegas]

Les langues c'est d'autant plus dommage qu'avec Netflix je suis sur que ça aurait pu le faire, et ça aurait poussé le concept plus loin vu que les personnages n'auraient pas pu se comprendre.

[helldude]

Pareil le coup des langues. Surtout que si on comprends que les asiat sont asiat, c'est nettement moins évident pour percuter qu'il y a des allemands !

[Jed_Trigado]

Ils font pas les accents ?

[Mark Chopper]

La VF doit être magique une fois encore.

[Scalp]

Marco Polo c'est all english aussi, très con ces concessions de petites bites.

[lvri]

Ils font pas les accents ?

L'accent Indien est très prononcé. L'Asiatique pas assez entendu, je ne me rappelle plus. Pour le reste, c'est très américain (voire anglais).
Dommage car ça aurait vraiment apporté d'utiliser les vrais langues de chaque pays. Heroes l'avait fait. Lost aussi.

La VF doit être magique une fois encore.

Ça dépend, tu attends quoi ? Un Michel Leeb approuved ou un "pas de stigmatisation !!"

[Mark Chopper]

Faire moins bien qu'une série mainstream comme Heroes, c'est quand même la loose.

Pour le coup, c'est un choix fait pour plaire au grand public.

[Milkshake]

Une des pires séries que j’ai pu voir depuis… Orange Is the new Black (autre grand chef d’œuvre cheap produit en totale roue libre par Netflix), Sense 8 ou le Cloud Atlas du pauvre à la sauce Benetton, les Wacho n’ont plus un bouquin comme matériel de base sur lequel se reposer et surtout plus les moyens visuel (exit le film d'aventure et de SF) pour faire passer leur obsessions thématiques.

On se retrouve donc avec un Heroes sans super pouvoir, donc pas d’action pour dynamiser le récit, juste l’impression de voir un gros soap qui tente de manière grossière d’intégrer sans cesse son effet mirroir à la cloud Atlas entre les perso. La réal ne propose absolument rien (à l’exception du montage alterné) bref il n’y a aucune plus value à avoir embauché les Wacho , c’est pas Scorsese ou Mann qui imposait leur patte dès le premier épisode chez HBO. Là effectivement on est plus dans du Fincher impersonnel lorsqu’il s’occupe de House of Cards (autre série survendu de Netflix).

Comme si les Wacho n’avait retenu que la structure de Cloud Atlas, là le niveau d’écriture à certain moment est assez risible (par exemple lorsque le Kenyan débarque à Londres sa première réaction est de parler de Harry Potter et de Thé ) éculant tous les clichés exotique comme si les Wacho n’avait jamais quitté le sol US de leur vie. La fin de l’épisode 4 on dirait vraiment une pub benetton ou tout le monde chante en chœur la même chanson aux 4 coins du monde alors que ça se veut un climax émotionnel.

Juste pour info les wacho ont écrit cela avec J. Michael Straczynski le scénariste de World War Z, Thor, Ninja Assasin mais aussi Babylon 5 et Changeling (histoire de compenser).

Le plus navrant c’est que ça se traine dans la majorité des storylines, ça traine pour pouvoir tenir le nombre d'épisodes imposé 12, pour les 8 perso, les 2/3 sont inintéressant virant dans les clichés le plus total, l’aspect gay friendly venant parasité deux storyline sur 8, du bollywood, du backstage de tournage d’un mauvais film de Rodriguez qui aurait regardé trop de télé novela….. Si encore les perso étaient attachant la pilule passerait mais il faut avouer que niveau acting c’est souvent à côté de la plaque les pauvres acteurs vu certaines scènes qu’ils ont à jouer parfois on a de la peine pour eux. Il aurait mieux fallu les faire jouer dans leur langue d’origine.

Seul l’acteur de lost et la miss de Kill Bill viennent injecter un peu de mystère dans l’histoire mais ils disparaissent rapidement.

Je ne sauve que la storyline de la DJ à Londres (la seule actrice qui joue avec un peu de subtilité) qui fonctionne voir celle du la petite frappe Allemande, les deux seuls étranger du sol US qui maitrisent l’anglais car sinon ça devient assez pénible à écouter.

A noter aussi une flopé de scènes de cul gratuite ou ça se met à poil pour rien, putain la séance de gym alterné dans l’épisode 6 , c’est vraiment comme si les Wacho se faisant leur délire soft porn sans jamais penser au spectateur. Netflix ne retient que l’aspect racoleur de HBO sans comprendre qu’une série doit être drivé par une équipe de scénaristes qui ont bossé leur sujet, il suffit pas d’attacher des réal has been sur un projet pour en faire une bonne série, c’est pas demain qu’ils seront au niveau de HBO d’un point de vue qualitatif.

Bref c’est pas demain que les Wacho retrouveront une telle liberté pour mettre en image tout ce qui obsède Lana sans jamais penser au spectateur (comme sur leur 2 premiers films). Sauf si Netflix a la mauvaise idée de renouveler la série. Vu tous les retours négatif j’y crois pas même si ça coute pas chère cela ne constitura pas un contenu un peu hype de leur catalogue qui poussera des gens à s’abonner.

[Mark Chopper]

du backstage de tournage d’un mauvais film de Rodriguez qui aurait regardé trop de télé novela…..

Oh putain, je cherchais à quoi ça me faisait penser. C'est trop ça.

[Milkshake]

Je crois que c'est ce qu'il y a de pire dans la série cette storyline de l'acteur de film d'action cheap (faut voir la scène d'action avec les cables) qui est en fait un homme au grand coeur hyper sensible faisant tout pour cacher son homosexualité au grand public. Les Wacho ferait bien de voir comment HBO a traité cela dans Six Feet Under ou Wire là c'était écrit subtilement.

Comment on peut financer cela... Les responsables du contenu de Netflix ont fermer les yeux sur le scénario juste par qu'ils ont réussit à convaincre des réals un peu connu de bosser pour eux. Sauf que là les Wacho sont sur la pente descendante depuis + 10 ans.

Au moins House of Cards avait un acteur du niveau de Kevin Spacey pour maintenir l'éveil du spectateut sur la longueur du show. Là c'est le néant niveau acting.

[lvri]

Milkshake, tu as regardé les 12 épisodes, ou tu as abandonné avant ?
Perso, les 2 premiers épisodes m'ont plu malgré quelques défauts, mais tu me fais peur pour la suite !

[Milkshake]

Je me suis arrêté à la moitié, par curiosité pour voir si les Wacho avait encore quelque chose à proposé, là on peut dire qu'ils sont tombé définitivement au fond du trou, pas de temps à perdre avec du contenu de ce niveau.

Les prochaines séries ça sera chez HBO qui n'a plus aucun concurrent dans le paysage des séries TV maintenant que AMC est mort sans Mad Men et Breaking Bad, leur nouvelle serie Turn, Halt and Catch Fire du peu que j'ai vu donne pas envie et j'ai toujours pas entamé le spin off de Breaking Bad Better Call Saul vu les retours très mitigé.

Donc cet été ça sera Show me A Hero avec Oscar Issac par le créateur de The Wire et Colin Farrell qui reprend True Detective pour la saison 2.

[lvri]

Je pense que je vais pousser jusqu'au bout vu que pour le moment ça va mais j'avoue que ton retour me fait peur quand même !

True Detective 2 commence le 22/06 !

[Mark Chopper]

1.02 :

Toujours ce rythme mollasson et ces acteurs insipides (certains sont collectors)... Seul Naveen Andrews surnage.

Toutes mes craintes se confirment : la transsexualité et le coming out traités avec la finesse d'un tractopelle. Sur la thématique du genre, on est à des kilomètres de l'intelligence de Cloud Atlas qui traitait l'idée via la structure / le montage et non des dialogues de soap opera. Et puis les gays qui ressemblent à une couverture de Têtu, ce devrait être interdit aujourd'hui... Les Wacho ont vu Six Feet Under ou pas ?

La scène de danse à Bollywood qui sort de nulle part (sérieux, ils sont tous danseurs professionnels et capables d'improviser une chorégraphie ? ) a failli m'achever (Scalp va se suicider devant).

Pour le moment, c'est vraiment un Heroes du pauvre, sans le Save the Cheerleader, Save the World, sans super-pouvoir, sans Sylar... donc rien pour faire passer la pilule et devenir à la rigueur un plaisir coupable.

Sinon, gros facepalm avec le plan sur la bouteille de champagne : ce genre de gag est ringard depuis trente ans.