[Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2015

[Mark Chopper]

Une amie avec qui je part qui bosse à l'agence cercle des vacances à Paris ( spécialisée Asie ) qui se fait toujours offrir le sien, donc on divise la totalité par 3 sinon c'est un peu moins de 200€ je crois.

Pour 15 jours, plutôt 340 €

[Cenatra]

J'ai jamais pris un pass pour 2 semaines. La 1er semaine on reste dans les environs. Il me sert seulement la 2ème semaine pour les trajets Osaka - Tokyo, Tokyo - kanazawa etc.
Sinon oui pour 2 semaines c'est hors de prix. Mais le shinkansen est hors de prix aussi.

[logan]

. Peut-être une année sabbatique pour ma crise de la quarantaine...

Tu peux avant aussi ça fonctionne

(Pré crise de la trentaine, il m'en faut peu )

[Dunandan]

Le Deuxième souffle, de Jean-Pierre Melville (1966)

L'histoire : Gustave Minda, dit « Gu », s'échappe de prison. Il rejoint à Paris deux de ses proches, Manouche et Alban, et les tire d'un mauvais pas. Contraint de quitter le pays, il entend toutefois faire un dernier coup et régler quelques comptes pour l'honneur...

Un polar réalisé par Jean-Pierre Melville et écrit par José Giovanni, ça ne se refuse pas. On tient ici l'un des fleurons du genre pour les années 1960, une époque où le cinéma de genre français n'avait pas à rougir de la concurrence (pourtant relevée)... Une histoire qui prend son temps, mais qui n'ennuie pas, et laisse les personnages exister, une narration qui ne prend jamais le spectateur par la main, des dialogues d'anthologie (notamment la première scène de Paul Meurisse : c'est du génie, on croirait entendre du Audiard), une mise en scène sobre et terriblement efficace, comme celle de l'attaque du fourgon... Et des personnages attachants qui sonnent justes, tant du côté des truands que des policiers, campés par des acteurs au charisme monstrueux (Lino Ventura et Paul Meurisse en tête, mais les seconds rôles ne sont pas en reste), prisonniers d'un certain code d'honneur qui peut les conduire à leur perte quand d'autres s'en affranchissent pour arriver à leurs fins. On assiste ici à la première incarnation de grande ampleur du style melvillien tel qu'on l'entend : l'épure, les non-dits, la dilatation du temps... Du grand cinéma, tout simplement.

Note : 8/10

[Alegas]

[Mark Chopper]

As the Gods Will, de Takashi Miike (2014)

L'histoire : Shun Takahata, un lycéen, s'ennuie jour après jour. Jusqu'au moment où la tête d'un de ses enseignants explose en plein cours et libère une figurine Daruma qui force sa classe à jouer à "Un, deux, trois, soleil". Mais tout élève qui échoue voit à son tour sa tête exploser...

Adaptation d'un manga publié en France sous le titre Jeux d'enfants, qui rejoint la vague de "jeux de massacres lycéens" en vogue depuis le succès du cultissime Battle Royale. On suit donc plusieurs lycéens contraints de participer à des versions meurtrières de jeux enfantins tous plus WTF les uns que les autres : jouer à "Un, deux, trois, soleil" avec une poupée Daruma, mais aussi au basket avec un Maneki-neko géant mangeur d'hommes ou à une épreuve de vérité avec un ours polaire qui fait du surf... Soit le genre de film totalement déjanté qui ne peut naître qu'au Japon, ici particulièrement soigné grâce à son budget de blockbuster. On regrettera seulement que le jeu de saut à la corde, très sanglant dans le manga, soit passé à la trappe... As the Gods Will s'essouffle quelque peu dans son dernier acte laborieux, souffre parfois de mettre en scène des personnages de lycéens clichés dont on se soucie peu et risque d'en frustrer plus d'un en posant plus de questions qu'il n'apporte de réponses (une suite réglera peut-être ce problème un jour). Mais si on le prend pour ce qu'il est, à savoir un défouloir qui fait écarquiller les yeux grâce à sa folie, une œuvre capable de surprendre le plus blasé des spectateurs à force d'inventivité, il permet assurément de passer un bon moment. Ni plus, ni moins... Après Lesson of the Evil et avant Yakuza Apocalypse, voici une nouvelle preuve de la folie toujours salutaire de Takashi Miike, bien loin de s'être assagi.

Note : 7/10

[osorojo]

Ça donne envie, je vais le tenter

[Jed_Trigado]

Réponse demain pour ma part.

[Dunandan]

De plus en plus envie de me laisser tenter par un cycle Miike pour ma part (bon, il faut déjà que je boucle ceux qui sont en route...).

[pabelbaba]

Le problème c'est qu'entre le moment où tu vas le commencer et où t'auras vu 5 de ses films, il en aura tourné 7...

[Mark Chopper]

Ses budgets augmentent, il ne tourne plus que 2 ou 3 films par an

[pabelbaba]

Quelle tristesse, il aurait pu rattraper Ku Feng en nombre de films tournés...

[osorojo]

Pourquoi ça ne me surprend pas ?

[Mark Chopper]

Je vous avais prévenu : la némésis de Scalp.

L'homme qui aime tout contre l'homme qui n'aime rien.

[DJ Fest]

Mais non j'aime pas tout y a le cinéma français aussi.