Babe : Pig in the City (Babe : le cochon dans la ville) de George Miller
(1998)
(1998)
A la vue de ma réévaluation du premier film, j'espérais beaucoup de cette suite et ce, malgré sa réputation franchement pas honorable, si ce n'est parmi certains fans de George Miller. Si tout était déjà dit dans le film original, voir le réalisateur de Mad Max aux commandes avait de quoi faire naître quelques attentes, la dure réalité revient vite à la charge, car ce Babe 2, bien que possédant des qualités indéniables, prouve largement que Babe était un film qui se suffisait amplement à lui-même. Pire encore, la plus grande déception de ce film contribue dans son décalage quasi-total avec l'ambiance de l’œuvre originale. Si cela peut être vu comme une qualité au premier abord (cette suite ne tombe pas dans la facilité et propose effectivement quelque chose de différent et qui ne se repose donc pas sur ses lauriers), le fait est que l'absence du charme qui contribuait à la réussite de Babe rend ce second opus assez désagréable sur la longueur.
Alors oui, la mise en scène de George Miller tend le film vers le haut, avec une énergie rythmique de chaque instant, oui le propos évolue tout en restant dans les thématiques plutôt sombres du réalisateur (on a ici ni plus ni moins que le brouillon d'Happy Feet 2 sur bien des aspects), mais cela se marrie finalement pas très bien avec la suite d'un beau film plutôt posé, et il y a donc dans ce film une sorte d'hystérie générale cheap, aussi bien visuelle que scénaristique, qui lui donne un aspect bien plus mauvais garçon, dans le mauvais sens du terme. Le script est donc une succession de scènes franchement WTF par moment, avec sa description presque fantastique d'une mégalopole représentant le monde soi-disant civilisé dans toute son ampleur, pour un résultat parfois étonnant, mais souvent agaçant, à l'image de ce climax final qui a irrémédiablement donné envie à ma tête d'exploser sur le moment. Une suite pas dénuée de qualités donc, mais qui laisse franchement songeur sur la volonté de Miller d'avoir voulu cette second volet au lieu du premier film. A conseiller aux complétistes de la filmo de Miller donc, le reste risque d'être laissé sur le carreau.
Alors oui, la mise en scène de George Miller tend le film vers le haut, avec une énergie rythmique de chaque instant, oui le propos évolue tout en restant dans les thématiques plutôt sombres du réalisateur (on a ici ni plus ni moins que le brouillon d'Happy Feet 2 sur bien des aspects), mais cela se marrie finalement pas très bien avec la suite d'un beau film plutôt posé, et il y a donc dans ce film une sorte d'hystérie générale cheap, aussi bien visuelle que scénaristique, qui lui donne un aspect bien plus mauvais garçon, dans le mauvais sens du terme. Le script est donc une succession de scènes franchement WTF par moment, avec sa description presque fantastique d'une mégalopole représentant le monde soi-disant civilisé dans toute son ampleur, pour un résultat parfois étonnant, mais souvent agaçant, à l'image de ce climax final qui a irrémédiablement donné envie à ma tête d'exploser sur le moment. Une suite pas dénuée de qualités donc, mais qui laisse franchement songeur sur la volonté de Miller d'avoir voulu cette second volet au lieu du premier film. A conseiller aux complétistes de la filmo de Miller donc, le reste risque d'être laissé sur le carreau.
4/10