Bon sinon, les premières critiques sont tombées. Comme toujours avec Noé à Cannes, elles sont loin d'être toutes enthousiastes mais du coup ça permet de cerner déjà mieux le film, qui est apparemment une grosse citation au Dernier Tango à Paris by Noé.
Comme Noé l'a promis, c'est très porté sur le cul, mais il y a une façon de le filmer qui le rend presque "acceptable" en comparaison de ce qu'a pu faire Noé par le passé. Il y a notamment une description d'une fellation dans un corridor rendue romantique par la mise en scène.
Formellement, le film est apparemment super bien foutu et exploite bien la 3D puisqu'elle ne sert quasiment que pour améliorer la profondeur de champ (bon par contre, Noé oblige, ça mentionne aussi un plan d'éjaculation avec le sperme qui va vers le spectateur, et aussi un plan avec la caméra à l'intérieur d'un vagin où l'on voit l'extérieur
).
Côté narration, il semblerait que ce soit pas un film avec un réel fil conducteur, mais plus une succession de flashbacks qui donnent au final un sens à l'histoire d'amour.
Et sinon ça parle beaucoup de la soundtrack, qui est très rock'n roll et qui contient du John Carpenter.