[oso] Ma prose malade en 2015

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Mar 12 Mai 2015, 19:32

J'aime braver les interdictions.

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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Mar 12 Mai 2015, 19:36

C'est quoi le petit nom de ce film ?

Juste pour le mettre sur ma blackliste, bien entendu. Drama peut-être, le research google me donne des trucs qui ont l'air sympa mais tout en japonais, j'arrive pas à glaner le titre ? :eheh:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Mar 12 Mai 2015, 19:38

C'est le drama de Sion Sono.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Mar 12 Mai 2015, 19:42

Tu l'as vu ?
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Mar 12 Mai 2015, 19:48

Oui, c'est de l'humour über-con et c'est cheap au possible.

Au début, je trouvais ça marrant, mais sur la longueur ça ne tient pas la route. Bon les épisodes durent 20 minutes, tu peux tenter le pilote pour voir jusqu'où peut aller la débilité du concept :eheh:

L'histoire se déroule dans un patelin et tout le monde se retrouve avec des super-pouvoirs bidons liés au sexe. Il y a un vieux pervers dont le pouvoir consiste à pratiquer la télékinésie avec des sex toys :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Mar 12 Mai 2015, 20:13

Ah ouais, qunad même, ça a l'air bien con :eheh:

Je tenterai à l'occase, histoire de rigoler un petit coup :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Olrik » Mar 12 Mai 2015, 21:44

osorojo a écrit:Ah ouais, qunad même, ça a l'air bien con

Rhô, tout de suite les grands mots.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Mar 12 Mai 2015, 22:05

Ce mec c'est le meilleur perso de la série :eheh:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Mar 12 Mai 2015, 22:09

:love: :eheh:
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Juge et l'assassin (Le) - 7,5/10

Messagepar osorojo » Mer 13 Mai 2015, 17:50

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LE JUGE ET L'ASSASSIN

Bertrand Tavernier | 1976 | 7.5/10
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Hommage au bâton de berger

Quelque peu discutable dans son fond social et politique un poil too much, à l’image de ce carton à l’inscription scabreuse qui le conclut, Le juge et l’assassin n’en demeure pas moins un sacré morceau de cinoche, un film qui pose des questions sensibles et y répond par l’expérience, celle que l’on subit pendant 2H.

Qui du juge ou de l’assassin est le plus obsédé par ses propres envies, lequel de ces deux bougres est le plus à sauver, si tant est qu’il y en ait un qui le mérite. Entre le soldat, un peu simple, qui se prétend envoyé par Dieu sur terre pour arracher leur pouvoir aux puissants et le noble, bien sous tout rapport, qui n’hésite pas à manipuler les différentes parties prenantes au procès qui est censé le mettre en lumière, et viole sous la colère celle qu’il prétend aimer, difficile de désigner le moins salaud. Pour Bertrand Tavernier, les deux hommes sont aussi perdus l’un que l’autre, et si le juge parvenait encore à contenir son côté noir, au contact du fou qui a laissé sa rage criminelle s’exprimer à de nombreuses reprises, les verrous contenant son monstre intérieur cèdent les uns après les autres. « Nous sommes tous des assassins, au moins en puissance » se laissait dire Philippe Noiret en début de film sans se douter qu’il finirait par illustrer ce propos en se faisant bouffer tout cru par une ambition démesurée.

Pour accompagner son propos très coriace, Bertrand Tavernier soigne ses cadres. Lorsqu’il suit son tueur dans les campagnes que ce dernier dépouille de leur innocence (truculent et cabotin Galabru !), c’est armé d’un coup d’œil aguerri qui fait la part belle aux grands espaces. Un sens de la composition que l’on retrouve également dans les nombreux échanges qui mettent en scène les deux protagonistes du film, lorsqu’ils se retrouvent par exemple dans la cellule provisoire du futur condamné à l’échafaud, pour un dernier échange sous tension.

C’est néanmoins cette partie du film qui fait un peu défaut à l’ensemble. L’ellipse finale est très brusque, le coup du sort qui frappe Noiret en fin de bobine également. Peut être est-ce là la limite du film, cette féroce volonté de dénonciation qui s’attaque à tous les fronts en même temps sans les développer réellement. Nature humaine, fresque sociale, dénonciation politique, tout finit par s’emmêler de façon un peu hasardeuse lorsque la conclusion se dessine.
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Vie et rien d'autre (La) - 7,5/10

Messagepar osorojo » Sam 16 Mai 2015, 13:04

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•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
LA VIE ET RIEN D'AUTRE

Bertrand Tavernier | 1989 | 7.5/10
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Déprimante archéologie

A l’heure où sa population « fornique à couilles rabattues » pour créer ses prochains guerriers qui iront mourir au front, la France fait le bilan de 4 années d’une guerre atroce. Un chiffrage qui n’intéresse pas de la même façon les différents maillons d’une chaîne politique dont les intérêts diffèrent. Si les hautes sphères préfèrent jouer sur l’héroïsme des morts au combat afin d’user jusqu’à la corde leur statut de vainqueur, sur les lieux des fouilles qui permettent d’extraire les corps de la boue qui les emprisonne, le constat réel est lui beaucoup plus amer.

Dans La vie et rien d’autre, Bertrand Tavernier met les mains dans la glaise pour dénoncer l’horreur que fut la première guerre mondiale. Si le thème a déjà motivé de nombreux films, la mécanique du sien est originale parce qu’elle repose sur l’après-guerre. Au lieu de montrer les soldats sur le champ de bataille avant qu’ils ne meurent, il s’intéresse aux rescapés qui mènent les fouilles permettant d’identifier leurs frères tombés au front ; Sans omettre toutefois de mettre la guerre en perspective avec cette paix retrouvée, fut-elle exigeante en pertes humaines. Quand Sabine Asema fait le parallèle entre l’horreur morbide du site de fouille qu’elle visite et celle de la guerre, Philippe Noiret la remet brutalement sur terre : « La guerre, c’est pire ». En un dialogue concis qui vient contraster l’horreur certaine de ses images, Bertrand Tavernier dit l’essentiel.

Impliqué, le cinéaste illustre son propos au moyen d’une mise en scène particulièrement inspirée. Tous les passages au cœur du tunnel emprisonnant âmes françaises, allemandes et américaines, sont graphiquement très forts, tirant partie de la stature de celui qui porte le film sur ses solides épaules, Philippe Noiret, expressif en diable. L’acteur inspire l’excellence, et sur tous les fronts. Celui de l’humour, de la colère, mais aussi de l’amour, prêtant ce charisme qui le caractérise à son metteur en scène quand ce dernier s’autorise un peu de hors-piste en contant, entre deux tirades revendicatrices, une histoire d’amour sur le fil, qui jamais ne s’accapare le devant de la scène.

Elle vient au contraire finir de construire les personnages, confirmant la belle nuance qui caractérise le militaire très humain que Noiret incarne, marqué par la guerre, persuadé qu’il n’est que condamné désormais à vivoter, se refusant le droit d’ouvrir les bras à un avenir potentiellement heureux, peut-être par égard envers toutes ces familles en deuil pour lesquelles il identifie les pertes jour après jour.

Certains pourront reprocher au film son faux twist un peu maladroit concernant ce même homme que les deux femmes du film recherchent, ainsi que sa fin qui emprunte le meilleur d’un roman Arlequin, mais peut-être est-ce cette touche d’optimisme qui permet à La vie et rien d’autre d’être plus que la simple dénonciation qui le met en mouvement, à savoir le portrait d’une humanité blessée qui tente de se reconstruire.
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23 - 5/10

Messagepar osorojo » Sam 16 Mai 2015, 20:47


★★★★★★ ZE CHALLENGE DÉCOUVERTE ★★★★★


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23

Hans-Christian Schmid | 1998 | 5/10
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Abordage à coup de chiffres

Abordage à coup de chiffres

23 souffre d’un manque d’engagement évident, d’une narration qui se saborde, passant du film informatif au thriller spectacle en un claquement de doigt. Entre images d’archives, tentatives rapidement avortées de cerner le monde du piratage informatique, fresque sociale et manipulation politique, Hans-Christian Schmid ne parvient pas à choisir son camp, tente de tout entremêler et finit par ne plus savoir quoi illustrer.

Résultat, si la première demi-heure possède sa petite mythologie, rapidement 23 tourne à vide, et se perd au milieu d’enjeux qui ne sont jamais clairement identifiés et manquent clairement d’une implication plus personnelle. Conscient qu’il s’est embarqué dans un portrait casse tronche, Hans-Christian Schmid le noie dans des problématiques sociales qui n’ont pas grand intérêt : dépendance à la cocaïne, dépression nerveuse, enfermement paranoïaque … des lignes narratives parallèles qui noient le seul contexte qui pouvait être intéressant, à savoir la trame qui concerne l’espionnage industriel auquel quelques pirates ont contribué au début des années 80 en Allemagne, et ailleurs.

Résultat, rapidement, on se désengage du visionnage, et on se laisse porter assez passivement jusqu’au dénouement, peu inspiré, comme le reste de la bobine. Un film anecdotique, qui à mon avis, se plante dans les grandes largeurs, en exploitant le domaine de la sécurité informatique pour dresser le portrait d’un névrosé qui n’avait pas les idées claires : une image un peu facile.

Ne connaissant pas en détail la vie du jeune pirate dont il est question, Karl Koch, je ne peux dire si ce sentiment de désinformation que j’ai ressenti est avéré. Toutefois, en me renseignant un peu, j’ai pu lire que son entourage direct a publié, après le film, un certains nombres de correctifs —que je n’ai pu trouver malheureusement—, ce qui laisse à penser que cette version créée pour le grand écran est clairement à prendre avec des pincettes, ce dont on se doute rapidement pendant la séance, malheureusement.
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Belle fin (Une) - 4/10

Messagepar osorojo » Dim 17 Mai 2015, 15:36

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•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
UNE BELLE FIN

Uberto Pasolini | 2015 | 4/10
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

A la catalane, le thon, svp !

Entre clichés laborieux sur la solitude, caractérisation à la truelle de ses personnages, Une belle fin fait l’effet d’un film poussif qui ne manque pas d’idées mais cumule les mauvais choix narratifs pour les illustrer. Partant d’un postulat de départ des plus original, Uberto Pasolini s’embourbe très vite dans des lieux communs discutables, comme celui de faire de ce traqueur de famille, de cet organisateur d’enterrement, un solitaire névrosé lui-même. Les repas en tête à tête avec le thon en boite, la minutie pathologique qui le caractérise donne à cet essai sur la solitude des airs de fable sensationnaliste un peu facile. A croire qu’une personne seule est forcément un sociopathe en puissance, incapable de s’occuper, ni de se faire à bouffer —le mec découvre les glaces à 44 ans quand même —.

Une belle fin est un film bancal qui repose entièrement sur une idée originale sans parvenir à l’exploiter sur la distance. Au bout d’une demi-heure, le sujet s’essouffle, tant et si bien que Uberto Pasolini tente de lui redonner de l’intérêt en l’accompagnant de violons langoureux détestables et de petites scénettes satiro-comiques qui tombent à plat, comme ce passage laborieux où Père May va partager quelques lampées de whisky avec deux brebis égarées, ma foi bien hospitalières.

Pour autant, le film n’est pas dénué de qualités, la bifurcation du travail administratif vers une enquête en bonne et due forme parvient à relancer quelque peu la machine —il était temps—. Dès lors, on est tenté de faire l’impasse sur ses raccourcis pompeux pour apprécier à sa juste valeur la bonne idée qui propulse Une belle fin. Et puis vient le dénouement, pied de nez complet au titre français, qui démonte ce qui a été construit jusque là en s’engouffrant sans réserve dans une facilité scénaristique prenant pour cible les glandes lacrymales de l’audience. Parce que dans le genre farce de petit malin que l’on voit venir à des kilomètres, la fin du film d’Uberto Pasolini est un grand majeur tendu au public, croyant le prendre de court par une pirouette digne du « koukou cé ki ? » d’une petite fille cachant les yeux de son papa par surprise.

Du moins, je l’ai ressenti comme ça, cet artifice narratif et visuel final m’a fait l’effet d’une imposture à grande échelle, qui vient confirmer que toute discussion n’est pas envisageable, au moyen d’une surenchère dans le pathos qui divisera certainement le public en deux camps bien distincts : ceux qui percevront la pirouette comme un appel à la réflexion et les autres comme une blague Carambar sans Carambar. Dès lors on s’interroge sur le message : « la vie est trop courte », « la solitude c’est pas gai », « mourir c’est pas la fête » ou encore « pas de bol, la blondinette, c’est pas pour toi ? » … je m’interroge encore, mais une chose est sure, 1h30 pour si peu, c’est bien trop long.
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Maudits (Les) - 5,5/10

Messagepar osorojo » Lun 18 Mai 2015, 11:51


★★★★★★ ZE CHALLENGE DÉCOUVERTE ★★★★★


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•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
LES MAUDITS

René Clément | 1947| 5.5/10
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

« Nazi Submarine

Il y a une indéniable volonté de bien faire, une force de proposition féroce dans Les maudits, le film d’un cinéaste amoureux de la technique et de l'histoire. Mais il souffre d’un certain manque de liant entre forme et fond : les dialogues sont souvent maniérés, les acteurs sont très statiques, presque théâtraux et la narration du film fait un peu scolaire.

Les personnages mis en scène sont tous très fortement typés, chacun a son petit rôle bien défini. Du salopard très vilain au pauvre médecin qui n’a rien à se reprocher, en passant par l’arriviste collaborateur et le général amorphe, les portraits sont certes intéressants, mais manquent de nuance. C’est dommageable pour l’ensemble puisque c’est cette galerie de personnalités qui fait tout le sel des maudits. L'état des lieux de la fin d’une guerre peu glorieux, lors duquel les acteurs qui ont contribué à de nombreux massacres se retrouvent placés face à leur conscience, et surtout à leur futur proche. Un avenir punitif qui suscite différentes réactions, entre fuite et courage —folie ?— d’assumer ses actes, les plus barbares soient-ils.

Pour autant, René Clément s’implique fortement dans son film, usant de décors qu’il fait lui-même construire. Pour imprimer sur bobine les plans qu’il a en tête, l’homme va jusqu’à reconstituer la réplique d’un sous-marin en studio pour pouvoir s’y mouvoir comme il l’entend. Si l’ambition est remarquable, l’efficacité n’est pas toujours au rendez-vous. Il y a bien certaines séquences qui font leur petit effet (l’arrivée du toubib bagnard en enfer, lorsque ce dernier traverse toutes les salles) mais bien souvent le potentiel du contexte ne semble pas exploité. Quid de ce sentiment de claustrophobie que l’on ne ressent jamais vraiment, à l’image des nombreux repas qui ponctuent le voyage qui sonnent davantage comme des moments confortables que des rassemblements routiniers rendus oppressants par un salon exigu.

Au final, Les maudits m’a un peu déçu. S’il m’a pleinement impressionné sur la forme (cette caméra en plongée entre les sacs de café, le meurtre du commerçant qui se conclut sur une tringle à rideau qui se décompose…), je lui ai trouvé quelques défauts assez embêtants : son rythme maladroit qui ne tient pas sur 1h30 d’une part, et ses acteurs, d’autre part, qui semblent un peu perdus lorsqu’ils doivent s’impliquer plus personnellement entre deux récitations de dialogues fleuris pas toujours de circonstance.
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Joker - 4,5/10

Messagepar osorojo » Lun 18 Mai 2015, 17:57

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•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
JOKER

Simon West | 2015 | 4.5/10
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

« L’avantage d’un bon coup de fourchette

C’est muni de ma carte d’adhésion au « Tatane biatch club » que j’ai lancé Joker, la dernière représentation en savate artistique du copain Jason, que j’avais quitté sur une note mitigée mais honnête : Homefront que je dois être l’un des seuls à avoir —relativement— apprécié (fan jusqu’à la mort, et puis Jason avec une casquette, c’est trop badass). Sans autre exigence que celle de voir des dents voler, des coudes se briser, des genoux se plier dans le mauvais sens, c’est avec le sourire que j’ai embarqué pour un petit tour à Vegas.

Aux manettes de ce clip de propagande contre les dangers du jeu, Simon West, un prodige du film d’action —ahem— qui a, entre autres, signé les Ailes de l’enfer (film de commando aérien avec Nico en chien fou condamné à buter des gens par réflexe) ou Le flingueur, une référence d’actionner moderne —ahem bis— avec l’ami Jason mais aussi The expandables 2 qui a su me filer le smile en salle (ui ui je sais). Inutile de dire que l’excitation est à son comble au moment de lancer le film, la petite cuillère plantée dans le pot de glace à la vanille (miaaaam).

Après 20 minutes de tatane nerveuse bien convaincante et 1h10 de drame social poussif porté par un Jason qui n’est décidément pas à son aise pour jouer les mecs troublés – on peut pas être un foufou du coup de latte aérien et doué pour l’émotion, ce n’est pas com-pa-tible ! —, il y a deux façons de voir les choses. Où l’on se dit que, finalement, on en a eu pour son pognon, parce que quand Jason pète des nuques, c’est divertissant en diable, Simon West fait bien le taff, l’action est lisible et les molosses qui se font dérouiller prennent très —très— cher, où l’on se demande pourquoi les mecs qui mettent en scène Jason et ses coups de latte n’ont toujours pas compris que devant ce genre de film, on s’en fout royalement du background drama de compétition.

Il n’y a en effet que les fanboys du sanguin à la mâchoire fermée qui trouveront leur compte dans ce genre de bobine, les autres déchanteront à coup sur, tombant dans l’ennui devant une énième version de savatage pauvre en fight qui n’a rien à proposer d’autre que ses quelques fulgurances martiales. Du coup, si l’on n’aime pas le personnage du chauve nerveux au point de sourire naïvement quand il essaye de feindre l’émotion, il vaut mieux passer son chemin ; Simon West se prend trop au sérieux et implique Jason plus que de raison dans une trame narrative qui n’est finalement pas assez prétexte aux cassages de tronches, trop rares pour un film qui est censé ne reposer que sur ces derniers.
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