Astérix : Le Domaine des Dieux
Je suis pas gros !
Les premières annonces d'un Astérix en image de synthèse m'avaient réjouies ! Et force est de constaté que le résultat est plutôt très bon !
Le Domaine des Dieux, tiré de l'album du même nom, nous présente le nouveau plan de César consistant à construire un gigantesque domaine habitable dans la forêt entourant le village des irréductibles gaulois. En amenant Rome en Armorique, César veut déstabiliser le village, le fragiliser et le détruire une bonne fois pour toute. Une histoire qui dépeint, non sans humour, un monde de consommation et la disparition de nos petits villages au profit de grands domaines sans âme où tout le monde vit la même vie.
Avec un Alexandre Astier en co-réalisateur, on pouvait s'attendre à une très bonne adaptation, et c'est le cas. Son humour est omniprésente sans pour autant mettre de côté l'esprit des albums d'Astérix. On retrouve une bonne dose de Kaamelot, mêlé à l'humour de l'album, et donc de Goscinny (surtout) et Uderzo.
Techniquement, c'est chouette, et Louis Clichy nous démontre son expérience acquise chez Pixar. Certes, le budget n'est pas aussi important que dans les studios américains, mais ça reste vraiment sympa à voir ! Fluide, pas mal de plans sympa, et de beaux effets de lumières (notamment dans la forêt).
Côté doublage, c'est un sans-faute.
Quelle joie de retrouver Roger Carel en Astérix ! Cette voix qui n'a pas pris une ride depuis que je suis tout petit. Pour Obélix, c'est plus étrange. Les deux doubleurs historiques (Jacques Morel dans les 12 travaux ou Pierre Tornade dans le Coup du Menhir) nous ont quittés. Le choix s'est porté sur Guillaume Briat (le Roi Burgonde de Kaamelot ...... Interprète ! Cuillère !) qui, même si c'est étrange sur les premières minutes, réussit son doublage sans tomber dans une imitation des anciens. N'oublions pas l'excellent Lorànt Deutsch qui joue le rôle de l'architecte, Alain Chabat, Lionnel Astier, Bernard Alane, Florence Foresti, Elie Semoun (tordant !!), Laurent Laffite, et bien sur Alexandre Astier.
Le Domaine des Dieux a peu de temps morts. C'est drôle, bien fait. Il y a pas mal de petits clin d'oeils à des films cultes (Seigneur des Anneaux ou King Kong par exemple) et surtout, on a vraiment du Astérix devant les yeux ! Louis Clichy et Alexandre Astier réussissent enfin à redonner ses lettres de noblesse à nos Gaulois préférés. Après moults adaptations live toutes plus mauvaises les unes que les autres (hormis sur certains points Mission Cléopâtre de Chabat) et des animés qui avaient perdus leurs charmes, Astérix nous revient enfin dans une adaptation fidèle, et il était temps ! Une belle réussite qui j'espère en appellera d'autres ! Tant d'albums d'Astérix mériteraient une adaptation (le Cadeau de César, Astérix et le Chaudron, la Zizanie, ....... tous en fait
).
Même s'il reste loin des 12 Travaux, il se permet devenir tutoyer un minimum La Surprise de César et Le Coup du Menhir. Il aura fallu attendre 25 ans !
Merci Louis, Merci Alexandre !
Le Domaine des Dieux, tiré de l'album du même nom, nous présente le nouveau plan de César consistant à construire un gigantesque domaine habitable dans la forêt entourant le village des irréductibles gaulois. En amenant Rome en Armorique, César veut déstabiliser le village, le fragiliser et le détruire une bonne fois pour toute. Une histoire qui dépeint, non sans humour, un monde de consommation et la disparition de nos petits villages au profit de grands domaines sans âme où tout le monde vit la même vie.
Avec un Alexandre Astier en co-réalisateur, on pouvait s'attendre à une très bonne adaptation, et c'est le cas. Son humour est omniprésente sans pour autant mettre de côté l'esprit des albums d'Astérix. On retrouve une bonne dose de Kaamelot, mêlé à l'humour de l'album, et donc de Goscinny (surtout) et Uderzo.
Techniquement, c'est chouette, et Louis Clichy nous démontre son expérience acquise chez Pixar. Certes, le budget n'est pas aussi important que dans les studios américains, mais ça reste vraiment sympa à voir ! Fluide, pas mal de plans sympa, et de beaux effets de lumières (notamment dans la forêt).
Côté doublage, c'est un sans-faute.
Quelle joie de retrouver Roger Carel en Astérix ! Cette voix qui n'a pas pris une ride depuis que je suis tout petit. Pour Obélix, c'est plus étrange. Les deux doubleurs historiques (Jacques Morel dans les 12 travaux ou Pierre Tornade dans le Coup du Menhir) nous ont quittés. Le choix s'est porté sur Guillaume Briat (le Roi Burgonde de Kaamelot ...... Interprète ! Cuillère !) qui, même si c'est étrange sur les premières minutes, réussit son doublage sans tomber dans une imitation des anciens. N'oublions pas l'excellent Lorànt Deutsch qui joue le rôle de l'architecte, Alain Chabat, Lionnel Astier, Bernard Alane, Florence Foresti, Elie Semoun (tordant !!), Laurent Laffite, et bien sur Alexandre Astier.
Le Domaine des Dieux a peu de temps morts. C'est drôle, bien fait. Il y a pas mal de petits clin d'oeils à des films cultes (Seigneur des Anneaux ou King Kong par exemple) et surtout, on a vraiment du Astérix devant les yeux ! Louis Clichy et Alexandre Astier réussissent enfin à redonner ses lettres de noblesse à nos Gaulois préférés. Après moults adaptations live toutes plus mauvaises les unes que les autres (hormis sur certains points Mission Cléopâtre de Chabat) et des animés qui avaient perdus leurs charmes, Astérix nous revient enfin dans une adaptation fidèle, et il était temps ! Une belle réussite qui j'espère en appellera d'autres ! Tant d'albums d'Astérix mériteraient une adaptation (le Cadeau de César, Astérix et le Chaudron, la Zizanie, ....... tous en fait
). Même s'il reste loin des 12 Travaux, il se permet devenir tutoyer un minimum La Surprise de César et Le Coup du Menhir. Il aura fallu attendre 25 ans !
Merci Louis, Merci Alexandre !
7/10
). Evangeline Lilly est l'atout charme. Son rôle est dispensable, mais ça apporte une petite touche agréable au récit. Quant à Orlando Bloom, il joue toujours avec ses savates, et nous offre, après le surf, du parapente et des cascades en tout genre ! 
