[Scalp] Le coin allociné garantie sans argument

[Scalp]

On peut aussi le formuler comme çà.

[angel.heart]

@Val :

Je trouve pas au contraire, Max c'est un mec qui a succombé dans l'individualisme a partir du moment où on lui a ôté sa famille. Il était évident qu'il deviendrait cynique dans la suite là où il était plus ambigu dans le premier épisode où il passait son temps a s'interroger sur le bien fondé de son travail de flic.

+ 1

[Scalp]

Dans le premier y a aucune pseudo interrogation c'est aussi bien dialogué qu'un Steven Seagal.

[Jed_Trigado]

[Scalp]

Non mais ce serait bien d'arrêter de voir des trucs qui sont pas dans le film. Pendant 1h c'est un épisode Hartey Coeur à vif avec des mecs habillé en cuir.

[Jed_Trigado]

Steven Seagal, Hartley Coeurs a Vif...t'as encore d'autres références nawak a balancer ?

[Scalp]

Mais tellement, pas de ma faute si tout le monde joue comme dans une prod ab production. Ohlala trop badass Max y perd sa femme et son gosse, super, c'est noyé au milieu d'un film tellement inintéressant qu'on s'en branle.

[DJ Fest]

Non mais ce serait bien d'arrêter de voir des trucs qui sont pas dans le film. Pendant 1h c'est un épisode Hartey Coeur à vif avec des mecs habillé en cuir.

Là désolé mais c'est toi qui vois des trucs qui sont pas dans le film. A tel point que ça sert même à rien que je te fasse l'inventaire des scènes de la première heure pour essayer de te contredire.

Après que tu te sois fais chier, que tu trouves ça moche ou mal joué, je veux bien, même si je suis pas d'accord, mais là tu racontes un peu n'imp hein. En fait le problème est simple : si comme moi tu bloques devant le style visuel du film (qui, que tu le veuilles ou pas, en a marqué plus d'un) ben t'accroches, t'es dedans. Et le regard de Mel fait le reste. Dans le cas contraire, ben ouais tu t'appelles Scalp et tu t'emmerdes.

[Scalp]

Rectifions, je m'appelle Scalp et je t'emmerde (cordialement bien sur)

[DJ Fest]

Ah ben on est dans un jour de répartie à ce que je vois, bravo.

(j'ai définitivement perdu tout espoir d'avoir une discussion sans punchline)

[Dunandan]

Bob le flambeur de Jean Pierre Melville - 1956

Polar à la cool qui fait figure de brouillon des films à suivre de Melville. Si on y retrouve tout ce qui fera sa filmo : amitié, fatalité, frontière étroite entre les flics et les truands, code de l'honneur, on sent encore ici une influence americaine qui disparaitra lors des films suivants.
Le film prend son temps, près de 40 minutes pour qu'on arrive à l'enjeu du film (le casse d'un casino), avant ça on suit le quotidien de Bob, truand à l'ancienne aimé de tous, c'est pas foufou mais ça reste plaisant à suivre grâce à une nouvelle fois un bon travail sur les dialogues et les seconds rôles.
Puis quand le film est lancé ça devient tout de suite plus prenant avec la préparation d'un casse et tout ce que ça engendre, la fin une sorte de non climax est bien trouvé et complétement dans l'esprit du personnage.
Le casting est pas forcément génial, ça fait tout juste le job, je dirais même que c'est le cast le plus faiblard de sa filmo.
Sur la forme ça se cherche encore, pas réellement de scène marquante.
Petit Melville sans éclat mais plaisant.

[Scalp]

7,5/10

Virgil de Mabrouk El Mechri - 2005

Le genre de film qui nous rappelle qu'en France certaines réalisateurs savent encore faire des comédie qui ressemblent vraiment à du cinéma et pas du théâtre filmé.
Alors on pourrait reprocher à El Mechri de trop en faire car on sent qu'il cherche à tout prix la belle image, le beau plan, la compo d'image inventive, les mouvements de caméra classe, en fait c'est simple depuis Bernie de Dupontel j'ai pas vu de première comédie aussi bien réalisé, et en plus y a un super scope bien utilisé. Bref c'est vraiment un beau taf visuel mais ça servirait à rien si ce que ça raconte soit à chier. Mais ici c'est agréable à suivre, en gros c'est l'histoire de Virgil ex boxeur dont le père est en prison et à qui il fait croire qu'il fait encore de la boxe, on a donc tout un coté filiation qui même si un peu grossier fonctionne et en parallèle on une histoire d'amour jamais envahissante et même plutôt drôle. C'est simple (mais pas simpliste) dans ce ça raconte et les enjeux ne cesseront d'évoluer tout au long du film, ce qui comment comme une possible succes story s'oriente vers un truc plus intimiste mais jamais chiant car toujours traité avec une légèreté bienvenu (sans se moquer des persos) et surtout sans aucun pathos (alors que ça traite de trucs assez grave).
Si ça se laisse suivre c'est aussi parce que c'est court : 1h20 (la durée parfaite pour une comédie) et puis c'est vraiment bien dialogué, alors c'est pas la grosse poilade mais les dialogues font très souvent sourire grâce à un langage fleuri un peu à la Audiard et une sympathique galerie de perso ( les 2 potes du Kebab, l'entraineur joué par la voix VF de Ed Harris et Douglas entre autre).
Le casting est aussi une grosse réussite avant de le mater j'avais un peu peur parce que Jalil Lespert il avait un gros coté autiste dans les films que j'avais vu et là il est parfait et son histoire avec Drucker marche très bien, mais bon c'est surtout Jean Pierre Cassel qui bouffe l'écran un plaisir de tout les instants que de le voir aussi bon.
Bon petit film, j'imagine que ça a dut faire 3 entrées, ça ressemble surement trop à du cinéma pour le spectateur qui va voir la famille bélier

[Jimmy Two Times]

Elle fait super plaisir ta critique!

Une vraie bonne comédie française comme on en voit trop peu.

[Dunandan]

4,5/10

Remember Me de Allen Coulter - 2010

Comment ruiner un film plutôt plaisant pendant la majeur partie du temps ? facile pondre une fin WTF au possible qui ne colle pas du tout avec ce qu'on a vu avant. L'intérêt de cette fin ? aucun, si ce n'est dire "ahah vous l'avez pas vu venir cette fin bande de nul", c'est comme si on matait Usual Suspect et qu'en fait on découvrirait que tout se passe avant le bombardement de Pearl Harbor et que finalement Keyzer Sozé se prend une bombe japonaise sur la tronche, c'est nul hein, bein Remember me c'est le même type de fin, ce qui fait qu'on oublie tout le drame qu'on a vu avant, balot.
Alors que jusque là on suivait un film sur les difficultés relationnelle entre 2 pères et leurs enfants respectifs (la love story étant plutôt mise de coté) la fin fait oublié tout ça pour juste se dire qu'on nous a prit pour des cons.
Alors le casting c'est simple le meilleur acteur c'est Chris Cooper et c'est celui qui a le moins de temps de présence et le plus mauvais c'est Pattinson et c'est celui qu'on voit le plus (le gars joue pas, il est juste nonchalant genre il se crois cool avec sa tronche de victime autiste), De Ravin est pas nulle, ce qui est en soit est un exploit mais c'est insipide tout ça, Brosnan quand à lui a fait bien mieux (et pire aussi).
Dans le top 5 des fins les plus stupide de l'histoire, oui rien que ça.

[Scalp]

2/10

Why dont you play in hell de Sono Sion - 2013

Sono Sion ce génie, le mec ose citer Kill Bill ici, quand on voit la gueule de la scène faut vraiment avoir 0 exigeance pour trouver ça bien.
Bon sinon le pitch est très con mais ça c'est a l'air d'être une constante de son cinéma, donc faut pas avoir peur de voir des persos faire ou agir n'importe comment le tout dans une constante hytérie collective (y en a pas un qui veut jouer sans hurler dans ces putains de films ????) .
C'est long, très long, trop long, 2h10 où ça meuble constamment tant y a rien à raconter et qu'on nous colle toute une galerie de perso WTF, le film aurait mieux de se concentrer sur l'équipe de tournage, c'est les seuls persos qui aient un minimum d'intérêt (enfin très peu vu qu'on s'en fout quand ils crèvent). Après je sais pas trop si c'est une comédie ou pas, à priori je dirais oui vu que ça se prend jamais au sérieux mais c'est un peu jamais drôle pour une comédie (un mec qui vomi really ????).
Quand à l'idée final, à savoir faire un film d'un massacre de yakuza, sur le papier c'est cool, c'est même une chouette idée, on y croit même le temps des premiers plans et puis après dès qu'il y a vraiment de l'action faut oublier l'idée de voir du bon cinéma. C'est gavé d'effets numérique tout ripou, ça arrive encore à bavarder pour rien dire, on dirait un dyslexique de la caméra tant il fait à chaque fois les mauvais choix de plans, de cadrage ou d'effets de style.
Le casting le seul mot d'ordre de la direction d'acteur c'est hurler très fort.
Sono Sion des films qui puent du fion (ouais y m'a fallut du temps pour la trouver celle là).
Aimer ce film c'est ne pas aimer le cinéma et cautionner des merdes à la Guy Ritchie (je comprend ma comparaison)