Elles sont comparables dans le sens qu'on a le sentiment d'appartenir à "leur" famille tout du long (et donc d'en subir les impacts), et que cette dernière en est le maillon principal.
Bon après, ça reste deux séries très différentes, mais au niveau du ressenti j'y ai retrouvé des choses très semblables.
Je ne vois pas tellement BB comme une série sur la famille, pas comme SFU qui clairement parle de ça. La famille dans BB, c'est d'abord un prétexte pour Walter, qui sort cet argument à toutes les sauces pour justifier ses actes et masquer la vérité : qu'il kiffe jouer les caïds. Puis elle devient surtout un obstacle, et autant d'outils scénaristiques pour créer des problèmes. Mais je ne vois pas ça comme le sujet de la série.
Et puis tu ne peux pas expliquer certains actes de Walt sans la famille (à savoir la protéger), mais ce que tu dis est vrai aussi. C'est cette ambivalence qui fait tout l'intérêt du personnage.
Dionycos a écrit:Les deux séries sont difficilement comparables quand même.
Mr Jack a écrit:La fin de saison 3 c'est quand
Nate enterre sa femme ?
Attention ça spoile à donf'.
On apprend sa mort en fin de saison 3, et Nate pète totalement les plombs. Par contre, l'enterrement, une des scènes les plus fortes de la série, c'est le 4.01.
Saison 2 terminée ! J'avais fait une longue pause après la saison 1 que j'avais pourtant appréciée. La saison 2 est tout aussi intéressante, et va encore plus loin dans le développement de ces personnages. SFU n'est avare en rien ! Humour, émotion, psychologie, peurs ...... Une grande richesse. Certains épisodes sont néanmoins quelque peu longuet pour peu de choses, mais ça reste excellent. La saison 2 est d'ailleurs bien plus touchante émotionnellement que la première. Le dernier épisode a réussi sans artifice à me donner les larmes aux yeux. Par contre, tout comme la saison 1, j'ai vraiment du mal avec Brenda. Je ne sais pas si c'est l'actrice elle même, ou le personnage, mais c'est quelque fois too much. Bon, ça va peut être s'arranger sur les prochaines saisons, mais ça reste quand même le gros bémol de la série pour le moment. Concernant les autres personnages, c'est nickel, rien à redire. Ils sont humains, tout simplement, avec leurs qualités et leurs défauts. Une belle série. Hâte de découvrir la suite !
comICS-soon a écrit: Par contre y a des ellipses de dingue des fois.
Oui, mais elles sont toujours bien gérées je trouve, c'est jamais frustrant. Un épisode se passe toujours sur quelques journées (et chaque changement de journée est indiqué par un fondu au blanc), mais il y a souvent plusieurs semaines qui séparent 2 épisodes. La durée de l'ellipse est toujours discrètement mentionnée au détour d'un dialogue, et ça passe tout seul.
comICS-soon a écrit: edit: C'est marrant, cette saison 3 dans le contenu c'est pas ma préféré mais c'est clairement celle qui me fait entrer à fond dans la série.
Même impression en découvrant cette saison 3 la première fois. Puis en me refaisant la série, j'ai réellement apprécié la saison dans son ensemble, au point d'en faire une de mes préférées. J'hésite souvent entre celle la et la 2ème pour la 2ème place.
Non mais déjà le coup des cendres dans l'urne, les mecs qui s'en rendent compte, ce qui permet de relancer "l'intrigue Lisa" ça m'a fait halluciner. Mais finir la saison sur le coup du beau frère meurtrier c'est juste ignoble. Heureusement qu'il y a cette superbe scène finale avec Jenkins, le personnage le plus charismatique de la série.
D'ailleurs le casting c'est vraiment le point fort du show, et à part ça il n'y a pas à mon gout d'autres points forts ultimes. Honnêtement quand j'entends dire que SFU est la meilleure série de tous les temps, chef d’œuvre d'écriture, je ne comprends pas, mais vraiment pas. Il me reste la 5, mais après 4 saisons d'alternance entre très bon et mauvais ça m'étonnerait beaucoup que je devienne soudainement admiratif. Clairement une déception dans mes découvertes des "séries à voir absolument".
edit: Et Ball a beau être gay franchement y a certaines situations c'est à la limite du ridicule, à croire que 90% de la population est gay.
Le plombier il vient il taille une pipe, le barman pareil, le mec que je tabasse au bar aussi Et ceux qui ne le sont pas ont au moins testés une fois.
La relation Keith David est pourtant parfaite, mais cette surenchère c'est juste pas possible. C'est ça la grande écriture pour parler de la sexualité librement ?
En fait c'est vraiment atroce SFU. Clairement quand tu t'embarques là-dedans tu sais que tu vas côtoyer la perte d'un être cher. Rien de comparable avec la réalité bien sûr, mais c'est 5 saisons de joies, de douleurs, d'expériences, de vie tout simplement pour finir sur quelque chose de prévisible auquel tu ne voulais pas penser. Un film ne peut pas procurer de telles émotions de perte, en tous cas pas autant. Une série mal écrite non plus. Cet épisode 10 m'a bouleversé comme jamais, m'a rappelé beaucoup de choses, des sensations rares qui ne surviennent qu'en cas de disparition. Le comportement de David, sa façon d'essayer de se retenir au maximum... C'est simple toute ma réaction devant cet épisode est calqué sur la sienne.
Cette série m'a énervé, m'a étonné. J'ai eu envie de claquer Brenda, puis Claire, puis Ruth. J'ai adoré certaines choses, j'ai été excédé par d'autres. Mais au final cette série m'a fait pleurer. Et il me reste deux épisodes...