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source jeuxactuMais que se passe-t-il chez Konami ? Depuis le Kojimagate, l'éditeur japonais semble prendre des décisions incompréhensibles. Quelques heures à peine après avoir officialisé l'annulation de Silent Hills et retiré la démo de P.T. du Playstation Store le 29 avril 2015, voilà que la firme nippone vient de prendre la lourde décision de se retirer de la bourse de New York, le fameux NYSE (New York Stock Exchange). Pour justifier son geste, Konami explique 99,71% des échanges de ses actions se font en réalité à la bourse de Tokyo et celle de Londres. Néanmoins, le célèbre analyste Michael Pachter explique à nos confrères de Polygon que cette décision ce permet pas d'absorber le coût estimé de 5 millions de dollars par an généré par sa cotation au New York Stock Exchange.
Pire, dans le communiqué de presse qui est tombé pour justifier ce geste, Konami explique que la société disparaîtra du SEC (Securities and Exchange Commission) dès le 12 juillet prochain, tandis que les obligations de déclarations seront rendus le 23 juillet 2015. On ne sait toujours pas ce qui se passe réellement au sein de la société (l'envie de se faire seppuku ?) mais ce contexte intervient dans un climat de crise où le divorce entre l'éditeur japonais et son ancienne figure de proue, Hideo Kojima, est totalement consommé. Reste à savoir maintenant si la sortie de Metal Gear Solid 5 : The Phantom Pain sera maintenue, car à ce rythme, il ne serait pas exclu que le jeu ne voit pas le jour à la date officielle annoncée... Nos amis fanboys Florian Velter et Laurely Birba sont déjà en train de brûler des cierges. Les pauvres.
KOJIMAGATE : UN EMPLOYÉ DE KONAMI DÉVOILE LES DESSOUS D'UNE SALE HISTOIRE
Le Kojimagate a éclaté depuis un peu plus d'un mois par la suppression totale par Konami de toute mention de Hideo Kojima des éléments promotionnels du jeu Metal Gear Solid 5 : The Phantom Pain. Depuis, Konami noie le poisson à grands renforts de communiqués de presse nous expliquant qu'il ne s'agit que d'une restructuration de l'entreprise, tandis que le torchon brûle entre les équipes de la série Metal Gear et la direction de l'éditeur.
D'ailleurs, malgré les sourires forcés des RP qui nous assurent que tout roule, Gamespot a fait état dans un article du 19 mars 2015 de plusieurs petites misères faites aux équipes de Kojima Productions, dans l'objectif assez évident de pousser les développeurs à la démission. Parmi les beaux gestes de Konami à l'encontre de Kojima Productions, on note que l'éditeur a supprimé l'accès à Internet aux serveurs mails de l'entreprise ainsi qu'aux lignes téléphoniques. Une nouvelle qui a déclanché un bad buzz tellement violent que Konami a dû s'expliquer dans les colonnes de Gamespark. Ainsi, selon l'éditeur, les limitations d'accès aux moyens de communication sont un effet secondaire de la restructuration des équipes. Pourquoi pas... Mais quand Guillermo del Torro s'est exprimé en affirmant que le reboot du jeu Silent Hills était définitivement abandonné ont a compris que l'incendie ne s'éteindrait pas de sitôt. D'ailleurs, l'annonce suit de quelques heures un communiqué de Konami signifiant la suppression de la démo conceptuelle P.T. qui teasait le jeu Silent Hills ; officiellement car la période de distribution est terminée.
Mais pourquoi une telle guerre entre un éditeur et son créateur de jeux de plus rentable ? Si l'on écoute la rumeur, il semblerait que Konami s'intéresse désormais plus aux jeux d'argent qu'aux jeux vidéo. En effet, en observant la structure des gains de Konami, on s'aperçoit rapidement que les machines à sous et le Pachinko pèsent bien plus lourds que les Metal Gear Solid, Castlevania et autres PES. D'ailleurs, selon un témoignage obtenu obtenu auprès d'une source interne par Georges Weidman – rédacteur du site Super Bunnyhop –, il semblerait que plusieurs raisons aient amené à ce conflit. Attention, les informations ci-dessous n'ayant pas été vérifiées, il faut considérer qu'il s'agit-là de rumeurs, même si ces dernières sont particulièrement crédibles.
13 avril 2015
8h45 : Le licenciement de Kojima n’est que la partie visible de l’iceberg. Kojima Productions n’existe plus. L'équipe s’appelle maintenant "Unit 8". Konami veut en finir avec la licence MGS.
10h44 : Tout d’abord, Kagemasa Kozuki, le PDG de Konami, déteste Kojima. Pour lui, il dépense trop d’argent, il passe trop de temps [pour réaliser des jeux]. Et même si MGS génère des profits, ils ne sont pas assez importants aux yeux de Kagemasa Kozuki.
Les jeux mobiles sont très rentables au Japon. Ils nécessitent moins de ressources, moins de mains d'oeuvre et ils rapportent plus d’argent. Et toutes les grandes sociétés de jeux vidéo veulent se lancer sur ce marché. Comme vous le savez probablement déjà, Capcom, SEGA, Square Enix sont déjà très impliqués dans les jeux sur mobiles. Et tout récemment, Nintendo a annoncé qu’ils vont également développer ce genre de jeux.
Konami veut aussi sa part du gâteau. Toutefois, ils le font d’une manière très extrême. Certains racontent que Kagemasa Kozuki a complètement perdu la tête et qu’il se fiche quasiment de la compagnie.
Konami arrêtera de produire des jeux console et se focalisera sur des jeux d'argent et mobiles. Beaucoup d’autres équipes sont également en train d’être centralisées. Par exemple, des gens travaillant pour Dance Dance Revolution ont dû rejoindre tous les autres ingénieurs du son de la compagnie. Il n’existe plus des équipes différentes pour chaque jeu. Maintenant, l'équipe audio, l’équipe d’animation et l’équipe de programmation travaillent sur plusieurs jeux en même temps.
Mais revenons à Kojima Productions. Konami n’a plus besoin d’eux. L'éditeur peut embaucher des gens moins talentueux pour moins cher et obtenir les mêmes recettes que celles des jeux d’argent et des jeux mobiles.
Kagemasa Kozuki ne veut plus [de Kojima Productions], mais il ne peut pas virer tout le monde en même temps. C'est pourquoi il fait en sorte qu'ils s’en aillent par eux même.
Suite à l’annonce du licenciement de Kojima au sein de la compagnie, l'Unit 8, c’est comme ça qu’on appelle [Kojima Productions] maintenant chez Konami, des serveurs principaux ont été coupés et Kojima Productions n’a plus eu accès à Internet pendant deux semaines. Les gens qui travaillaient sur le Kojima Report ainsi que sur les sites web ont vus leurs comptes effacés et ont dû repartir de rien.
[Il y avait] des coupures de courant fréquentes, des portes de sécurité qui ne fonctionnaient pas et certaines personnes étaient forcées de changer fréquemment de bureau.
Quelqu'un a même expliqué que c’était l’enfer, dans tous les sens du terme.
Des centaines de personnes vont perdre leur boulot, pas seulement Kojima.
Certaines personnes disent que Kojima peut porter plainte contre Konami… mais il ne le fera pas car il veut terminer le jeu et Konami le sait.
Unit 8 travaille vraiment très dur pour essayer de terminer le jeu, car ils savent maintenant que ce sera probablement le dernier MGS de la série.
C’est tout ce que je sais. C’est une histoire qui semble être tirée par les cheveux, mais il fallait que je transmette le message. Il y a des gens qui annulent leurs réservations, mais cela n’aide pas Kojima. Il adore ses fans et il adore MGS. Il fait tout ce qu’il peut pour le sauver et sauver son équipe de Konami.
Bref, entre réalités économiques et animosités personnelles, il y a de quoi réaliser un bon feuilleton, même si les fans de la série Metal Gear risquent d'être déçus. Si vous voulez un récapitulatif en vidéo, on vous suggère d'aller voir la vidéo ci-dessous réalisée par Super Bunnyhop qui retrace toute l'histoire. To be continued...
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