[Caducia] Mes critiques en 2015

[Dunandan]

Si tu veux du 2nd degré, mate la suite

[caducia]

je crois en avoir vu des bouts dans le temps, je vais mater ça.

[Jed_Trigado]

Un film très fake et sans aucun second degré ?

Autant je comprends aisément qu'on adhère pas à l'ambiance mais alors là c'est carrément nawak comme arguments pour démonter le film. Tout a été tourné dans un climat ultra-réaliste (micro-budget oblige), la plupart des acteurs en gardent des séquelles aujourd'hui et sans parler des références comiques qui sont quand même bien visibles (le coup de la porte, sans parler de l'oncle qui cogne ses neveux comme dans les Trois Stooges).

[Alegas]

Film pionnier mais qui visuellement fait très fake

[caducia]

Un film très fake et sans aucun second degré ?

Autant je comprends aisément qu'on adhère pas à l'ambiance mais alors là c'est carrément nawak comme arguments pour démonter le film. Tout a été tourné dans un climat ultra-réaliste (micro-budget oblige), la plupart des acteurs en gardent des séquelles aujourd'hui et sans parler des références comiques qui sont quand même bien visibles (le coup de la porte, sans parler de l'oncle qui cogne ses neveux comme dans les Trois Stooges).

Désolée pas accrochée aux effets spéciaux de l époque. Pas crédible pour moi. Les acteurs sont peut être marqués mais ils jouent comme des pieds.

[puta madre]

oula c'est quoi cette avalanche de 4 et 5 pour Massacre à la tronçonneuse??

[Jack Spret]

Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "budget ridicule" ?
Forcément que les acteurs sont mauvais, Hooper a pas été les caster à Hollywood.
La plupart n'ont joué que dans ce film, certains n'en ont fait que 3 ou 4 juste après, et encore avec des grosses périodes de vache maigre.
C'est clairement pas leur job et c'est exactement comme ça que je vois un premier film dans ces années là: un rassemblement de potes qui cherchent avant tout à créer quelque chose, révolutionner à leur échelle le cinéma en faisant un film qu'ils auraient envie de voir en salles.
C'est ultra provocateur, Leatherface est une représentation des Etats-Unis face au mouvement hippie.
Et puis que l'actrice principale gueule à t'en faire péter les tympans, ça n'a jamais été autre chose que ce qu'on demande à une scream queen.

[Mark Chopper]

Faut mater le 4 avec Matthew McConaughey pour comprendre qu'un bon acteur n'est pas forcément ce que l'on attend de cet univers.

[caducia]

Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "budget ridicule" ?
Forcément que les acteurs sont mauvais, Hooper a pas été les caster à Hollywood.
La plupart n'ont joué que dans ce film, certains n'en ont fait que 3 ou 4 juste après, et encore avec des grosses périodes de vache maigre.
C'est clairement pas leur job et c'est exactement comme ça que je vois un premier film dans ces années là: un rassemblement de potes qui cherchent avant tout à créer quelque chose, révolutionner à leur échelle le cinéma en faisant un film qu'ils auraient envie de voir en salles.
C'est ultra provocateur, Leatherface est une représentation des Etats-Unis face au mouvement hippie.
Et puis que l'actrice principale gueule à t'en faire péter les tympans, ça n'a jamais été autre chose que ce qu'on demande à une scream queen.

Pour moi budget ridicule ne rime pas forcément avec mauvais acteurs. Mais c'est vrai que ça fait amateur. je ne juge pas le film en fonction du budget qui lui est alloué.
Mais en tant que film cultissime je m'attendais à une vraie claque, pour moi c'est la douche froide.
Il faut reconnaître qu'il pose les bases de n'importe quel film d'horreur qui a suivi mais en lui-même le film est décevant pour moi, visuellement j'aime pas, le rythme non plus. C'est juste marrant 5 minutes.Chacun ses goûts.

[caducia]

Les jardins du roi

Réalisé par Alan Rickman Kate Winslet, Matthias Schoenaerts, Alan Rickman Long-métrage UK Genre : romance Durée : 01h57min Année de production : 2015

3.25/10

Synopsis

Artiste aussi douée que volontaire, Sabine De Barra conçoit de merveilleux jardins. En 1682, son talent lui vaut d’être invitée à la cour de Louis XIV, où le célèbre paysagiste du roi, André Le Nôtre, fasciné par l’originalité et l’audace de la jeune femme, la choisit pour réaliser le bosquet des Rocailles.

Critique

Seconde réalisation d'Alan Rickman (merci Alegas ) qui hélas se solde par un film très décevant, hyper convenu sans aucun rebondissement qui soumet son spectateur dans une torpeur sans nom.
C'est bien dommage car le film disposait d'un casting prestigieux mais souffre hélas d'un scénario bancal qui oscille entre la romance bien peu présente et le film historique peu passionnant.
Les décors sont ceux de divers châteaux français et de jardins sont dans l'ensemble agréable à regarder mais ces fameux jardins tant évoqués et rêvés sont loin de nos espérances.

Il est dommage que Kate Winlset se cantonne à des rôles similaires ces derniers temps. Ici, elle n'esquisse aucun sourire, avec une palette émotionnelle limitée qui ne fait pas du passer l'admiration et les sentiments qu'elle éprouve pour Le Notre et ne fait que froncer ses sourcils.
Matthias Schoenaerts enchaîne les rôles majeurs en ce moment, mais celui-ci restera bien mineur avec un Maitre jardinier du toi qui lui aussi est très fade, avec un personnage tout en retenu comme le rôle féminin. Cette alchimie de deux êtres névrosés qui n'arrivent pas à exprimer leurs sentiments frontalement fait que l'histoire tourne rapidement en rond, sans jamais avancer ou surprendre.

Les dialogues sont aussi assez plats et convenu, même si les protagonistes tentent de leur donner un peu d'ampleur, la sauce ne prend pas.

Au final, chiant comme la pluie et un résultat très vain.

[Alegas]

C'est le second film de Rickman en tant que réal.

[caducia]

ah merci, c'est le 1er à ma connaissance alors. Je vais corriger.

[Alegas]

Il paraît qu'il est pas mal son premier en plus.
Bon par contre celui là comment ça donne pas envie quoi.

[caducia]

Mad Max: Fury Road

Réalisé par George Miller Tom Hardy, Charlize Theron, Zoë Kravitz Long-métrage USA / AUS Genre : SF Durée : 02h00min Année de production : 2015

8/10

Synopsis

Hanté par un lourd passé, Mad Max estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt la Désolation à bord d'un véhicule militaire piloté par l'Imperator Furiosa. Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe qui s'est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce Seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles impitoyablement…

Critique

Une des plus grosses attentes de 2015, George Miller ne déçoit pas.
Il n'y a pas vraiment d’intérêt de comparer la saga des années 80 et ce nouvel épisode car celà n'a rien à voir au niveau ambiance et générationnel.
Un film très généreux en action qui forcément laisseront les non-fans sur le bas coté de cette folle course poursuite quasi interrompue (même moi qui aime bien ce genre cinématographique, j'ai trouvé que ça faisait beaucoup). Pourtant il est difficile de se lasser ou de s'ennuyer car les rebondissements sont multiples, ce qui rend le métrage très peu réaliste mais tellement jouissif avec un héros qui s'en sort quasi indemne malgré les situations les plus délicates qui soient.

Là où la saga originelle misait sur un univers post-apocalyptique aux personnages punk aux looks très improbables, ici les styles sont un peu sobres mis à part le big boss (Immortan Joe) qui est clairement ridicule.
Sinon le film regorge d'inventivité au niveau des détails, des accessoires, des bolides, tous ces artifices ne sont pas là pour faire cool mais ont tous une signification ou une référence même si certains peuvent apparaître comme décalés ou choquants au 1er coup d' œil.

Coté réalisation, le film mise sur l'action avec presque aucun plan contemplatif, ainsi on n'a pas énormément de temps d'admirer les paysages de Namibie qui se résument à une longue plage désertique et un canyon peuplé par des autochtones proche de l'univers de Star Wars .

Un déferlement d’adrénaline, de véhicules divers et variés customisés, d'ennemis déglingués...
Le seul point de la mise en scène est l'effet "John Rambo" où on passe l'action en accéléré pour une montée d’adrénaline et d'intensité garantie mais aussi une sorte de ridicule aux séquences avec des ellipses et d' insertions hallucinatoires
George Miller lève le voile sur la citadelle de façon timide, nous montre en gros son fonctionnement assez basique, là aussi le spectateur en demande plus.
Des effets spéciaux globalement à la hauteur qui se fondent aux cascades réelles de façon harmonieuse.


Contrairement aux attentes du public, l'épisode ne se focalise pas énormément sur sur personnage principal Max qui doit avoir une dizaine de lignes de dialogues à tout casser et quelques grognements à la Lawless. Tom Hardy est tout en retenue en accord avec l'aspect mystérieux de son personnage solitaire, névrosé qui n'expose pas ses sentiments au premier venu.
C'est un peu dommage tout de même, car en gros Max est juste un gros bras qui nous réserve des surprises pour les prochains opus et qui nous laisse un peu sur notre faim coté psychologique.

C'est donc Furiosa qui pique la vedette à Max, qui pourtant est elle aussi un personnage proche de Max qui extériorise peu mais qui s'impose en leader des poursuivis assurant en tous points (mécanique, action, émotion...) et qui incarne le courage et l'espoir de la nouvelle génération restée sous le joug de Joe.

Elle est entourée par une bande de "mannequins" qui a priori sont peu crédibles dans cet univers de déchéance et s’avèrent elles aussi assurer le spectacle. Et heureusement que la facilité de la romance entre les deux héros n'est pas au rendez-vous.

Un déluge d'action sans bitume, un univers cohérent qui visuellement reste moins provocateur et moins trash que la saga originelle et qui écrase tous les blockbusters concurrents. Dommage que certains aspects de cette dictature dégénérée ne soient que survolés et auraient mérités une présentation un peu plus poussée.

[Milkshake]

Le rickman me faisait de l'oeil avec son duo d'acteur mais là ça refroidit ta critique.

Dommage de voir que Winslet depuis son Oscar The Reader a vraiment du mal à trouver un rôle à sa mesure. En attendant le prochain John Hillcoat.