[oso] Ma prose malade en 2015

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Jack Spret » Lun 13 Avr 2015, 07:55

Beaucoup aimé en salles à sa sortie mais il n'en reste plus grand chose aujourd'hui.
J'avais trouvé que Roshdy Zem n'en faisait pas des caisses et rien que ça, ça valait la moyenne.


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Lun 13 Avr 2015, 08:11

C'est ça. Vraiment surpris par la presta de Roshdy Zem, il fait le taff ! :) Mais c'est le genre de film qui ne se revoit pas à mon avis.
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Electric Dragon 80.000 V - 7,5/10

Messagepar osorojo » Lun 13 Avr 2015, 12:10


★★★★★★ ZE CHALLENGE DÉCOUVERTE ★★★★★


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ELECTRIC DRAGON 80.000V

Sogo Ishii | 2001 | 7.5/10
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Unleash the beasts

Une petite heure à tuer ? Motivé pour une expérience singulière, de celle qu’il est impossible d’oublier ? Ruez-vous sur Electric dragon 80.000 V, un véritable concentré d’énergie punk propulsé par un cinéaste qui ne manque pas d’idées. Entre manga live, fable sociale et clip furieux, Shogo Ishii fournit, à qui tente l’expérience, un shoot pictural au pouvoir hypnotique radical.

Impossible, passée la première recharge en courant de son guitariste virtuose suceur d’électrons, de décoller les yeux d’un écran qui scintille de trouvailles en tout genre pour caractériser les deux combattants qui s’y partagent les ampères. Et lorsque vient enfin l’heure de leur duel électrique, c’est les yeux écarquillés, le sourire aux lèvres qu’on contemple l’affrontement.

Pour ne rien gâcher, niveau réalisation, Shogo Ishii ne fait pas les choses à moitié et orne son film d’une photographie très soignée, à base de noirs et blancs curieusement doux. Vu le sujet, et l’excitation de son traitement, on aurait pu s’attendre à des noir et blanc saturés à l’extrême, noyés dans une image cradingue. C’est tout l’inverse, Electric Dragon 80.000V est d’une lisibilité visuelle constante, preuve qu’il n’est pas né d’une simple impulsion, mais qu’il a été réfléchi. En témoigne également le « chara-design » précis de l’adversaire mi homme mi bouddha, dont le masque très graphique offre de belles possibilités de mise en scène qu’exploite jusqu’à plus soif Shogo ishii.

Il n’y a pas grand-chose à dire de plus sinon que les images sont portées par une bande son frénétique. En résumé, si vous êtes un tant soit peu amateur de curiosité, si en plus vous ne rejetez pas la culture « manga », alors il faut vous jeter dessus. A peine 1h, c’est facile à caler, et ça fout la pêche.

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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Lun 13 Avr 2015, 12:16

Je ne sais plus si je t'ai déjà conseillé son court-métrage Shuffle :

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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Lun 13 Avr 2015, 12:19

Nop, je me materai ça ^^
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Jeunesse du massacre (La) - 5/10

Messagepar osorojo » Mer 15 Avr 2015, 17:00

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LA JEUNESSE DU MASSACRE

Fernando Di Leo | 1969 | 5/10
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T'ar ta gueule à la récré

Brutal, inesthétique et très premier degré, La jeunesse du massacre promet, dans ses 5 premières minutes, une enquête noire et désespérée, une chasse à l’assassin palpitante et sans état d’âme. Bien vite, on se rend compte, un peu triste, qu’il n’en sera rien, Di Léo manque d’idées et livre une enquête pantouflarde qu’il est bien difficile de suivre jusqu’à son terme.

Le cinéaste qu’on a connu plus énervé, se repose entièrement sur la seule scène choc de son film, un viol collectif malsain, rehaussé par une bande son agressive qui provoque le malaise. Conscient que c’est le seul élément qu’il a en sa possession pour bousculer son audience, Di Léo plaque la séquence à la fois au début mais aussi à la fin de son film… mieux vaut deux fois qu’une, on ne sait jamais, des fois qu’on eut oublié de brancher le casque pour l’intro du film, au moins il s’assure qu’on subit son larcin.

Mais si au début, on n’est pas encore réveillé pour prendre de plein fouet cette torture amicale, en fin de film, c’est anesthésié par une histoire sans suspens et un dénouement manqué, parodie grossière du pulsions de De Palma, qu’on reçoit la gifle molle du cinéaste. Bilan, à aucun moment son film n’inspire un sentiment de malaise, c’est tout juste si l’estomac se contracte.

Dans La jeunesse du massacre, il y a l’intention, celle de provoquer une réflexion sur une jeunesse désinvolte, en pleine interrogation, mais surtout extrêmement malléable. Mais à aucun moment le geste n’est de la partie pour la transformer en objet filmique intéressant. Heureusement, Di Léo emballe le tout en à peine 90 minutes, du coup on ne s’ennuie pas trop longtemps, suffisamment toutefois pour mettre ce film en bas de liste quand vient le moment de se remémorer l’oeuvre du monsieur.

Un film à réserver aux complétistes masochistes, les autres seront bien avisés de s’attarder sur d’autres films de sa filmographie à commencer par sa trilogie du milieu par exemple, qui est d’un tout autre calibre.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Jed_Trigado » Mer 15 Avr 2015, 17:09

C’était un de mes Graal et pourtant j'avais été vachement déçu a la découverte de celui-là. :|
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Mer 15 Avr 2015, 18:11

Ben pareil, il se passe pas grand chose et c'est filmé sans idée :(

Du coup, il me reste juste Kidnap Syndicate à voir des 2 coffrets Raro.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Jed_Trigado » Mer 15 Avr 2015, 18:14

Celui-là il m'a fait l'effet inverse de la Jeunesse du Massacre, on m'avait dit que c'etait pas génial, pourtant c'est un polar bien radical avec un Luc Merenda on fire. :super:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Mer 15 Avr 2015, 18:37

Ah cool ! Je me le fais rapidos :bluespit:
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Colère noire - 5,5/10

Messagepar osorojo » Sam 18 Avr 2015, 15:04

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LA CITTÀ SCONVOLTA CACCIA
SPIETATA AI RAPITORI

Fernando Di Leo | 1969 | 5.5/10
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Vengeance à mobylette

Bienvenue dans l’Italie purulente des années 70, celle où ça kidnappe du moutard sans complexe pour se faire un peu d’oseille. Directement inscrit dans le néoréalisme trash de cette époque, Kidnap Syndicate aligne les ingrédients propres au genre : du salopard en costard, un père en deuil qui s’énerve et prend les armes, une pépette pas mal roulée et un commissaire de police cabotin, soit plus qu’il n’en faut sur le papelard pour offrir aux allumés des vieilles péloches bis ritales un petit poliziesco qui file la banane. D’autant plus qu’à l’affiche, on retrouve le petit nom de Luc Merenda, un habitué des bobines de Fernando Di Leo, le genre de tronche charismatique qui vous met dans l’ambiance par la simple pose de sa ganache dans un coin de l’écran.

Mais voila, au fur et à mesure que le bellâtre à la mâchoire angulaire se rapproche de la tête de cette saleté de pieuvre qui lui a ravi le fruit de ses entrailles, l’espoir de se retrouver devant un revenge movie sans concession se fait peu à peu la malle. Luc Merenda y met pourtant du sien, joue du poignet comme personne pour guider sa pétrolette, mais la pauvreté du script qui lui permet de buter du mafioso bien vicelard en série laisse un goût de trop peu en bouche au moment de faire le bilan.

En effet, Di leo peine à entretenir son postulat salace de départ et déroule son deuxième acte sans grande idée, sinon celle de filer carte blanche à Merenda pour courir partout. Niveau mise en scène, c’est le calme plat, à part une course poursuite dans les petites ruelles d’une Italie campagnarde qui part totalement en sucette, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent, même la fusillade finale qu’on attend de pied ferme depuis le début fait bien pale figure.

Kidnap Syndicate se laisse suivre toutefois sans trop d’ennui, mais il faut pour cela ne pas trop le prendre au premier degré et l’accepter tel qu’il est : une récréation amusante qui complète l’envie des fans de Di Leo de faire le tour de sa filmographie. Les autres peuvent passer leur chemin.
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Film: Colère noire
Note: 6/10
Auteur: Pathfinder

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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Jed_Trigado » Sam 18 Avr 2015, 15:10

Mettre moins a celui-ci qu'a Rulers of the City, c'est grave. :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Sam 18 Avr 2015, 15:40

Désolé, mais j'ai préféré rulers of the city, je l'ai pris moins au sérieux, je trouve que dans celui-là, et malgré tout l'affection que j'ai pour lui, Merenda ne desserre pas assez la mâchoire :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Jed_Trigado » Sam 18 Avr 2015, 15:45

Tu t'attendais a une comédie ? :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Sam 18 Avr 2015, 16:33

Pfff... :eheh:

Bien sur que non, mais c'est tellement gauche dans les enchaînements que j'ai pas réussi à prendre le film au premier degré, alors que son traitement l'est à fond. Pourtant, Merenda je l'aime beaucoup, mais là, à aucun moment, j'y crois à son personnage de père en colère :chut: Du coup, ça fout en l'air toute la deuxième partie. Après, j'ai pas passé un mauvais moment, mais devant Rulers of the city au moins, je me suis marré tellement c'était nimp, là ça se veut sérieux (et tant mieux, je préfère moi) sauf que ça réussit jamais à être crédible ^^
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