[Scalp] Le coin allociné garantie sans argument

[Scalp]

6/10

Oslo, August 31st de Joachim Trier -2012

Faut pas être dépressif pour mater ce truc. La journée d'un "ex" toxico qui part à la recherche de son passé et de son futur. Le film évite la pathos et le misérabilisme qu'on trouve facilement dans ce genre de truc (c'est pas du Dardenne quoi) et on passe donc la journée avec le perso principal (sur tout les plans du films) a la recherche désespéré d'une réhabilitation qu'on devine perdue d'avance. La dernière demi heure quasi atmosphérique est vraiment bien foutu (super beau)
C'est court et ça sonne vraie. Pas mal.


Tant pis si y a pas assez de lignes, j'en mourrais pas

[osorojo]

Pour ton Round 2, est-ce que t'as vu Journey to the West ?

[Jed_Trigado]

Nan mais si tu commence a lui a donner des films qu'il est susceptible d'aimer, quel est l’intérêt ?

[osorojo]

Qu'il reprenne son souffle entre deux séances de torture ?

[Jed_Trigado]

Tu es trop philanthrope, ça te perdra.

[osorojo]

C'est sur que je pourrais le faire mater Kids ou Ken Park, mais ça sert à rien

[Scalp]

Oh putain pas du Larry Clark

[osorojo]

J't'ai proposé Journey to the West, tu peux respirer ^^

Et quitte à te proposer un Larry Clark, j'aurais pick Another day in paradise ou Bully que tu pourrais moins détester que les autres

[Jed_Trigado]

Il ne mérite pas un film comme Another Day in Paradise.

[Scalp]

Je l'ai vu celui là

[Jed_Trigado]

Tu l'a trouvé pourri je suppose ?

[angel.heart]

Sa critique est dans la base.

[Alegas]

Fast & Furious 7 : 5/10

Les limites du over the top sont ici poussé dans leurs derniers retranchements, la gravité devient un truc qui n'existe plus puisque tout le monde vole.
Le gros soucis du film c'est son intrigue osef, au lieu de concentrer le film sur un revenge movie sec et basique on nous balance un truc à base de puce à récup mais c'est quoi cette idée de con !!!
Jason Statham qui aurait du être la menace ultime devient ici une sorte de running gag, le gars débarque n'importe où n'importe quand. Tony Jaa sert a queud, Djimon Hounsou c'est pas mieux du coup la menace fait de la peine.
La réal de Wan est oubliable, c'est carré et a part 2 ou 3 plans lors du fight Statham/Johnson et entre les 2 chicks, le reste c'est basique. Après le montage alterné lors du fight Diesel/Statham que c'est stupide, si bien qu'au bout de 10 minutes j'avais oublié qu'il se tapait.
De manière générale, le climax final est pas top à part l'ambulance sur l'avion (tellement WTF que complétement jouissif)

Après y reste des trucs sympa :
- Dwayne Johnson, idée de merde 72 : le mettre à l'hopital les 3/4 du film.
- Kurt Russell qui a l'air content d'être là en plus.
- les voitures qui volent c'est tellement con que ca devient du génie.
- Tyrese Gibson plus on fire que jamais.
- Bourré de réplique de celui qui à la plus grosse et à ce jeu là c'est Jason qui gagne.

On est loin du 5 et du 6, et puis ça manque d'un tank.

[Alegas]

4/10

Blue Jasmine de Woody Allen - 2013

Alors pendant 30 minutes, je trouvais ça sympa, j'étais le premier surpris et puis le récit entre dans une routine avec des flashback qui servent à queud.
Le personnage étant suffisamment caractérisé comme ça, et le contraste entre vie passé et nouvelle vie amène rien de plus, c'est donc plutôt rébarbatif à la longue et totalement artificiel, on dirait que c'est là juste pour que le fillm dépasse 1h30.
Finalement ce qui reste intéressant à suivre c'est plus l'évolution de la soeur (même si c'est bien démago), parce que même si Cate Blanchett joue parfaitement cette femme névrosé, depréssive mais toujours aussi vénale, hautaine et antipathique, bref la parfaite connasse qui rencontre le monde prolétariat (vlà les clichés). Finalement on est content de tout ce qui lui arrive, ça lui fait les pieds.
Pour ce qui est de la réal, le mec derrière reste un tocard, il a plus d'idée quand il s'agit de se marier avec sa fille adoptive plutôt que faire un plan de caméra.
Bon c'est pas nul comme prévu mais ça reste du cinéma de vieillard.

[Alegas]

6/10

Sur mes lèvres de Jacques Audiard - 2002

Le ciné chiant de Audiard à part un Prophète m'a toujours emmerdé, et celui là j'avais peur d'être devant autiste comme Mon coeur s'est arrêté mais pas du tout.
Bon le postulat c'est basique, 2 personnes que tout t'oppose qui vont apprendre à se connaitre et forcément s'apprécier, lui taulard bas du front, elle de part son handicap renfermé et réservé. Tout ce qui touche au "couple" fonctionne et jamais ça tombe dans du misérabilisme. Jamais ça sombre dans la love story ridicule ou la niaiserie, c'est réellement solide et ça sonne vrai.
L'intrigue polar fait un peu artifice par contre, même si c'est pas l'intérêt du film et que c'est avant tout là pour faire évoluer la relation entre les 2 personnages.
Par contre le truc en filigrane avec le vieux c'est juste osef.
La réal intimiste et jamais envahissante de Audiard colle parfaitement aux états d'esprits des persos (et pas besoin de filmé avec un iphone donc).
Cassel je suis pas un grand fan, il a souvent tendance à me souler et ici c'est ptet bien son meilleur rôle, enfin sobre et pas trop dans ses tics habituels, Emmanuelle Devos est bien aussi.

Desplat roi du score insipide signe ici un nouvelle BO oubliable.
Ca m'a pas donné envie de voir Cotillard et les orcs mais au moins Audiard a 2 films sympas dans sa filmo.