[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Modérateur: Dunandan

Captain America, le soldat de l'hiver - 7/10

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 01 Avr 2015, 12:33



Captain America, le soldat de l'hiver - Anthony & Joe Russo - 2014


Et bien, il est fort sympathique ce Cap Am 2! Sur l'année 2014, je le préfère même assez nettement aux Gardiens de la Galaxie, qui ont pour eux leur caractère cool, fresh, old school et tout ce que tu veux mais qui pataugent sérieusement dans la semoule lorsqu'il faut taper du poing sur la table et délivrer aux geeks leur quota d'action. A l'instar d'un sympathique premier volet qui se situe aisément dans le haut du panier rempli de bousins de l'écurie Marvel, Captain America 2 enfonce le clou et devient sans grande difficulté un des meilleurs divertissements estampillé super héros des dernières années. Après l'ambiance rétro-futuriste WWII du précédent épisode, cette suite se conjugue au présent et s'avère plus que satisfaisante en terme de script. Soit une bonne base de SHIELD corrompu, un bad guy tout à fait correct sans être exceptionnel et surtout un bon paquet de scènes d'action enthousiasmantes à défaut d'être mémorables. Derrière la caméra, les frangins Russo font parfaitement leur taf de yes men et on pourrait presque regretter qu'ils n'aient pas eu les coudées un peu plus franches.

Parce qu'il commence très fort (une séquence d'intro pétaradante, bien shootée et avec un Captain pas avare lorsqu'il s'agit de défoncer quelques tronches avec ses lancers de bouclier surpuissants), les attentes montent d'un cran. Même si la suite ne fera jamais de grosses étincelles, on sort néanmoins de la séance avec le sentiment de ne pas avoir été pris une énième fois pour un con et surtout avec la satisfaction d'avoir vu un film qui livre la marchandise et qui se suit sans ennui. Chris Evans est toujours aussi à l'aise dans le costume du super patriote, et il est bien dommage qu'il aille de nouveau se noyer dans le marasme Avengers, sûrement relégué en arrière plan au profit de l'agaçant Iron Man, lequel risque de venir lui saloper son stand alone dans le 3ème volet basé sur l'arc Civil War... Le seul gros point noir du film à mes yeux, c'est la présence de Black Widow et de son interprète Scarlett Johansson. Déjà que son personnage fait bien pitié avec ses flingues de gonzesse, elle semble en plus bien peu concernée, pour ne pas dire transparente. Le personnage du Faucon (Anthony Mackie) est plutôt pas mal et permet d'oublier un peu l'autre demeurée en combi moulante. Inutile de décortiquer outre mesure ce Captain America 2, c'est un pur blockbuster qui répond aux attentes et qui m'a divertit comme peu de mastodontes filmiques l'ont fait ces derniers temps. Ca m'a presque donné envie de remater du Marvel, mais j'ai abandonné cette idée suite à la vision de Amazing Spider-Man 2 :mrgreen:


7/10
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Heat - 10/10

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 02 Avr 2015, 05:52



Heat - Michael Mann - 1995


S'atteler à la critique d'un mastodonte comme Heat sans verser dans le concours de superlatifs n'est pas une mince affaire. D'ailleurs, je suis à peu près sûr que je n'arriverai pas à me retenir. Commençons par une évidence, Heat est un sommet du polar des années 90, à tel point que j'estime qu'il n'y a pas eu mieux en la matière depuis. 20 ans déjà et personne en ce bas monde n'a été capable de livrer un film à même de contester ce statut. Sur le papier, l'histoire est d'une simplicité totale. Le flic et le voyou, point barre. Mais quand le premier est interprété par Al Pacino et le second par Robert de Niro, c'est comme un fantasme de cinéphile qui devient réalité.

Je ne l'avais pas vu depuis 5 à 10 ans et j'ai essayé de le regarder avec un œil critique prêt à déceler le moindre petit écart artistique. Ce fut peine perdue. 2h50 plus tard, je ne peux que m'incliner devant le génie mis en oeuvre. Après quelques jours de digestion au cours desquelles il me fut impossible de regarder quoi que ce soit (j'ouvrais mon placard contenant mes DVD/Blu-ray et ils tremblaient tous comme des feuilles mortes à l'idée d'être "le film d'après"), je suis surtout épaté par l'intelligence qui habite le film d'un bout à l'autre. Pas une once de connerie à l'horizon, rien est à jeter. Le seul personnage qui aurait éventuellement pu sortir de ce cadre qualitatif, c'est le chien fou Waingro (Kevin Gage) mais l'écriture des personnages est à ce point réussie qu'il n'en ressort rien d'autre que de la pitié pour ce flingueur pathétique. Adjectif qui lui sied naturellement suite à ses actes irréfléchis lors du braquage du convoi en ouverture mais aussi dans la dernière partie, quand il pense pouvoir mettre des bâtons dans les roues de Neil McCauley (De Niro). Certes, il le fera indirectement mais il finira surtout avec le buffet criblé de bastos, seul sort envisageable pour un fumier de son espèce.



Heat est l'occasion pour Michael Mann de réviser ses grandes thématiques, un peu comme dans une version XXL du Solitaire. Des deux côtés de la loi, c'est le parti pris du réalisme qui prime. Nous ne sommes donc pas étonnés de retrouver encore une fois des hommes qui ne dérogeront jamais à leurs principes. Respect et fidélité muent d'une certaine manière leurs clans respectifs. D'un bout à l'autre de l'échelle, du premier au troisième rôle, tous les personnages sont parfaitement caractérisés. Ils ont des femmes, des enfants et leur pain quotidien, qu'il soit licite ou illicite n'est pas sans conséquence sur leurs vies privées. La minutie du réalisateur et ses recherches en amont de la production tournent à l'obsession. Mais tout ceci n'est pensé que dans un seul but, celui de livrer un film le plus exhaustif possible. Pari réussi.

Et dans le détail, mon dieu mes aïeux! Heat regorge de scènes cultes. Introspectives ou explosives, elles forment un ensemble qui libère une puissance dramatique sans commune mesure pour le genre. Tu veux de l'action? Prends toi dans la tronche le gunfight le plus cultissime des 20 dernières années! Ce braquage de banque qui tourne court, auquel succèdent des séquences de guérilla urbaine où l'on entend plus que le bruit assourdissant des M16, ça laisse sans voix et sur le cul. L'ouverture est à l'avenant, brute de décoffrage et expéditive. Tu veux de la punchline? On est pas chez Sly ou Schwarzy mais t'as tout de même le droit de t'en prendre une ou deux qui te font te lever de ton canapé et applaudir. Tu veux une rencontre au sommet? Je t'offre la scène du restaurant et ces deux géants qui se rencontrent enfin devant une caméra, chargés comme des mulets par toute l'imagerie cinématographique qu'ils traînent derrière eux. Heat, ça n'est que ça. Une suite ininterrompue d'indicibles plaisirs.


- What are you doing?
- What am I doing? I'm talking to an empty telephone.
- I don't understand.
- 'Cause there is a dead man on the other end of this fuckin' line


Parmi les nombreuses réjouissances, comment ne pas parler de ce casting de folie. De Niro, c'est peut être sa dernière très grande prestation (même s'il y a eu Copland et Jackie Brown un peu plus tard). Un putain de chef, un artiste dans son activité, emprunt de valeurs fondamentales. Discret, professionnel, plein de sang froid, déterminé. Toutes les qualités requises pour souder son équipe et survivre dans ce jeu de la mort quotidien. Pas le temps de se poser, de meubler sa baraque ou de vivre une relation amoureuse. Mais il aspire tout de même à se ranger, à l'instar de James Caan dans le Solitaire. Avant cela, il aura maille à partir avec Vincent Hanna, flic irascible et passionné par son job. Plus qu'un boulot, c'est un devoir et sa vie conjugale en subit les conséquences (déjà 2 mariages foutus en l'air et un troisième qui bat de l'aile). Al Pacino est moins dans la retenue, on le sent constamment sur le fil, prêt à imploser (quelques envolées verbales font planer l'ombre d'un pétage de plomb), mais il parvient in fine à se contrôler. Peut être une façon de se mettre au niveau d'un adversaire qui impose le respect et l'oblige à ne pas trop se disperser.

Et si on rajoutais une belle brochette? Tu veux des seconds rôles et même des troisièmes rôles de compétition? Michael Mann est ton obligé. Chez les bad guys, on trouve Jon Voight en receleur, Val Kilmer en fidèle lieutenant de De Niro et qui n'a jamais été aussi bon, Tom Sizemore idoine en sergent et même le caporal Danny Trejo ne fait pas tâche parmi cette constellation de stars. Côté flic, c'est du gros calibre aussi avec le comeback de Wes Studi 4 ans après son rôle inoubliable dans le Dernier des Mohicans, l'excellent Mykelti Williamson et le chevronné Ted Levine. T'en veux encore? Les électrons libres Tom Noonan (Manhunter) et Wiliam Fitchner sont dans la place. Sans être exceptionnelles, Amy Brenneman et Diane Venora sont plus que de simples contrepoints féminins. N'en jetez plus (bon, à la limite j'aurai bien fait crever Natalie Portman :mrgreen: ), la coupe est pleine.



L'autre star du film, c'est Los Angeles. La cité des anges se présente sous un apparat presque désincarné. L’œil de Michael Mann ne la réduit pas à une simple fourmilière. C'est même tout le contraire. Pour vivre heureux, vivons cachés. Le bruit et la fureur, ça n'est pas le créneau de l'équipe de braqueurs de Neil McCauley. On calcule, on réfléchit, on mesure la prise de risque, notamment d'un point de vue géographique, voire même topographique (cf la scène d'échange des bons au porteur). Exit les néons, les plages et les points de passage obligés qui grouillent de monde. Bonjour les parkings déserts, les docks sans quidam et les abords d'aéroports. Est-ce que cela empêche Mann de nous décoller la rétine? Pas le moins du monde. Toujours épaulé par Dante Spinozzi à la photo (3ème collaboration successive), il donne un nouveau sens au terme "polar urbain". On ressent l'âme de LA, on pleure devant la beauté picturale de certaines compositions jusqu'à en rester pantois (l'épilogue, ultime). Ajouter à celà une BO et une soundtrack qui regorge de pépites et Heat devient la nouvelle définition du terme expérience sensorielle.

Un film somme, à voir et à revoir tant il a à offrir à chaque fois. La conjugaison au plus que parfait entre forme et fond. Un chef d'oeuvre. Absolu. Définitif.




10/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Pathfinder » Jeu 02 Avr 2015, 15:49

Mais merde quoi, tu fais vraiment chier!!!!

Tu m'as filé envie de le revoir :wink:
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 03 Avr 2015, 07:44

Je vais enquiller sur Révélations et je suis impatient de voir si je le place toujours devant Heat, lequel est encore monté un peu plus haut dans mon estime suite à cette séance enchanteresse :D
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Ven 03 Avr 2015, 08:31

Revu le week-end dernier et j'ai vraiment du mal à comprendre ceux qui le placent au niveau de Heat.

D'un autre côté, ce n'est pas vraiment mon type de film. Donc aussi maîtrisé soit-il, je ne suis pas captivé du début à la fin.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Scalp » Ven 03 Avr 2015, 09:23

Je suis pas seul à me faire chier :mrgreen:
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 03 Avr 2015, 09:31

Le sujet, le rythme et l'approche ne vous passionnent pas, ça joue. Vu 3/4 fois et je suis scotché du début à la fin. Incomparable avec Heat puisque les genres abordés sont différents mais le plaisir ressenti est incommensurable pour ma part. Dans mon top 20 all time et jusque là mon Mann préféré. Mais, il est vrai que depuis que j'ai revu Heat, il est encore monté d'un cran dans mon esprit. Pas sûr que Révélations puisse en faire de même (mais normalement c'est un 10 aussi).
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Ven 03 Avr 2015, 10:16

Pour avoir (re)vu la plupart des Mann depuis le début de l'année, Collateral est définitivement mon préféré.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Jimmy Two Times » Sam 04 Avr 2015, 01:37

Ça ne m'étonne pas. Après tout, Collateral c'est l'histoire d'un rônin des temps modernes :chinese: Hâte de le revoir aussi celui là.

Heatmann, il est où mon approved pour Heat? :mrgreen: :chut:
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Amazing Spider-Man 2 (The) : Le destin d'un héros - 2,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 08 Avr 2015, 21:27



The Amazing Spider-Man 2: Le Destin d'un Héros - Marc Webb - 2014


Revigoré par un Captain America 2 divertissant comme il faut, j'ai fait l'erreur de vouloir replonger dans l'univers des super héros. The Amazing Spider-Man 2 n'est pas loin d'être une grosse purge, version 2.0 du blockbuster en mode pilotage automatique, sans aucune personnalité et dont on ressort avec le sentiment que tout le monde a bâclé son taf, les dollars étant garantis quelque soit le résultat. Malgré ses nombreux impairs et sa tendance à singer le travail de Sam Raimi, le premier volet était à peu près regardable, proposant notamment un ton différent de la trilogie originelle. Mais purée, là ça tourne au massacre! C'est bien simple, ce nouvel opus reprend ce qu'il y a de pire dans les deux sagas pour devenir un truc complètement aseptisé, pub géante pour tous les trucs hype de la planète capitalisme. Les acteurs sont en roue libre, complètement perdus devant les fonds vert, et les scènes d'action ressemblent plus à un mauvais film d'animation qu'à un film live. Vu qu'il n'a aucune idée de mise en scène, Marc Webb laisse les ordinateurs faire le sale boulot à sa place. Et là, ça vire carrément au mauvais goût par moment, comme cette épilogue d'une laideur à peine croyable. Non mais quel est l'abruti qui a validé ce déluge de couleurs psychédéliques, qui bavent et dégueulent sur chaque parcelle de l'écran. Une horreur visuelle à l'avenant du personnage d'Electro, complètement foiré et aussi cramé qu'un Gremlins survolté. Il n'y a bien qu'Andrew Garfield pour sauver quelque peu les meubles. Il doit se coltiner un trauma bien lourdingue et des scènes de roucoulade d'une niaiserie sans nom avec la femme invisible (Emma Stone) mais parvient à nous maintenir éveillé en gueulant comme un marsupial en faisant l’andouille entre les grattes-ciel. Tout le reste est à jeter. Du cinéma conçu pour les ados et qui emmerdent tous les autres spectateurs.


2.5/10
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Sideways - 8/10

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 09 Avr 2015, 09:35



Sideways - Alxander Payne - 2004


Sideways est mon film préféré d'Alexander Payne, réalisateur à la griffe parfaitement identifiable et qui s'est fait une spécialité des comédies subtilement dramatiques. Et comme ici l'humour prend une place un peu plus importante qu'à l'accoutumée, que le background sonne comme un appel du pied à tous les épicuriens et que les comédiens nous livrent de savoureuses prestations, il y a de quoi être conquis. On suit avec une certaine délectation les pérégrinations de Miles, écrivain névrosé pas vraiment remis de son divorce, et de son pote acteur Jack, qui va se remarier, sur la route des vins californiens. De dégustation en dégustation, l'alcool désinhibe les actions et délie les langues. Leur rencontre avec la sommelière Maya et la serveuse Stephanie, va les confronter aux cheminements à donner à leur existence.

Sideways est donc un road movie et un film de potes, très différents mais dont les liens d'amitié sont infaillibles. On rit beaucoup en leur compagnie, les bons mots s'enchaînent jusqu'à plus soif et leur périple œnologique nous renvoie à notre propre existence. Qui n'a jamais passé une soirée avec des amis autour d'un plateau de fromage et quelques bonnes bouteilles de pif à refaire le monde? Paul Giamatti et Thomas Haden Church sont tout simplement excellents et on peut vraiment parler d'alchimie tant leur duo fonctionne. Leurs destinées vont évidemment se croiser, les aspirations de l'un (Jack prêt à tout plaquer) allant devenir les désillusions de l'autre (retour à la réalité et à une vie pour le moins conformiste).

Payne livre une copie technique plutôt consensuelle, mais suffisante pour le genre, nous offrant notamment une virée dans une Californie intimiste. On regrettera seulement une musique vraiment cheap par moment. Même si je gardais un souvenir plus jouasse de Sideways, qui flirte tout de même beaucoup avec le mélo dans sa première partie (sans sombrer dans les effusions lacrymales pour ménagères), je le revois toujours avec grand plaisir. Une bonne tranche de vie qui ne donne qu"une envie, arpenter les routes de notre beau pays et goûter au bon vin comme à la vie. A force de justesse dans l'écriture, la comédie un peu triste des premières minutes a tôt fait de se transformer en road movie revigorant. C'est bien trop rare de nos jours pour bouder ce type de plaisir.


8/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar osorojo » Jeu 09 Avr 2015, 09:44

Proposé à un précédent challenge par un aigri en devenir, je m'étais régalé devant ! :mrgreen:

Vraiment un très chouette moment, je le conseille dès que je peux :super:
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Jeu 09 Avr 2015, 09:44

Qui n'a jamais passé une soirée avec des amis autour d'un plateau de fromage et quelques bonnes bouteilles de pif à refaire le monde?


Criminale. Il préfère se torcher à la vodka et oublier de mater Terminator.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 09 Avr 2015, 10:03

J'y ai pensé en écrivant ma critique :eheh:
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Scalp » Jeu 09 Avr 2015, 10:23

Mark Chopper a écrit:
Qui n'a jamais passé une soirée avec des amis autour d'un plateau de fromage et quelques bonnes bouteilles de pif à refaire le monde?


Criminale. Il préfère se torcher à la vodka et oublier de mater Terminator.


Vodka Red bull !!!
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