[Nulladies] Mes critiques en 2015

Modérateur: Dunandan

Sur la route de Madison - 8,5/10

Messagepar Nulladies » Dim 29 Mar 2015, 06:01

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Vers l’unisson.

Un monde parfait avait tenté, après l’âpreté crépusculaire d’Impitoyable, d’insuffler dans le cinéma d’Eastwood la question du sentiment. Dans Sur la route de Madison, nul recours à la filiation ou cet entre-deux du gangster et du père : c’est frontalement que le cowboy vieillissant s’attaque au mélodrame, probablement sans savoir qu’il va en signer l’un des plus emblématiques de l’histoire récente du cinéma américain.

Pour comprendre l’alchimie générée par ce récit qui n’a pas pour qualité première de briller par son originalité, il faut considérer à quel point celui-ci porte les marques personnelles de son réalisateur. En se mettant lui-même en scène, en faisant de son couple non pas un modèle glamour, mais des personnages que la vie commence à légèrement faner, Eastwood décape le vernis traditionnel pour mieux atteindre le cœur. Des enjeux, des protagonistes, et des spectateurs.

La structure du film ne dit pas autre chose : tout, dès le départ, est achevé. Ce sont des morts qui vont parler, et nous savons quelle décision fut prise. Nous connaissons le renoncement. Reste à découvrir ce qui a été perdu, ce qui n’a pas eu lieu : c’est cette mélancolie qui va teinter chacune des beautés fugaces d’une histoire d’amour dont chaque nouvelle félicité aura l’éclat d’un adieu.

En contrepoint de cette charge pathétique, Eastwood opte pour la modestie et l’humilité. Tout, dans le film, jusqu’à la musique, fonctionne sur la proximité : si les personnages cèdent l’un à l’autre, c’est parce que se met en place entre eux une complicité totale, magnifiée par le jeu exceptionnel du couple formé par Eastwood et Streep. Des blagues spontanées de l’housewife éprise de liberté aux récits d’aventure du globetrotter, des sourires de ravissement aux silences dénués de tout embarras, s’instaure cette puissance unique contre laquelle ceux qui étaient destinés à s’aimer ne peuvent rien : l’unisson.

Puisque les jours sont comptés, il s’agit de dilater le temps. Par les clichés que prend Robert, par la préparation des repas auxquels il prend part. Une bière, un bain, l’évidence d’un quotidien volé au monde.(1)

Parce que celui-ci veille : l’intrusion d’une voisine, le regard de la ville aussi solidaire qu’oppressante, les coups de téléphone le rappellent de temps à autre. Et c’est justement lorsqu’ils ne se parlent plus, alors que la femme redevient l’épouse avec son mari au bout du fil, que les amants vont prolonger leur contact par les mains. Conscients, déjà, de ce qu’il adviendra : à la vie succèdera l’amour sourd des corps, la danse fusionnelle avant le silence assourdissant du renoncement.

Certes, de la même façon qu’il appuyait un brin le trait dans Impitoyable, le film n’évite pas certaines démonstration quelque peu pesantes. Les erreurs à réparer des enfants, la main sur la poignée de la voiture sous la pluie pourraient être retenus par ceux qui voudraient maintenir la distance avec ce qui précède.

Mais qu’importe. La grandeur du film tient dans cette évidence : celle d’avoir su mêler l’ineffable puissance de l’amour et la lucidité qui l’accompagne, de par la maturité de ses protagonistes. D’amants, ils deviennent des héros, transformant leur beauté en celles de belles personnes. Du récit, il reste cette triste beauté et la conscience de sa valeur : cette gratitude sereine d’avoir éprouvé le véritable amour, et la certitude que cette passion valait la peine d’être connue pour pouvoir affirmer avoir vécu.

Robert ne dit pas autre chose :
“The old dreams were good dreams ; they didn't work out, but I’m glad I had them.”

(1) A ce titre, on comprend après quelle beauté courrait l’affreusement médiocre Days of Summer, et les comparer permet de mesurer à quelle subtilité tient la réussite ténue qu’est la restitution de l’alchimie amoureuse.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Criminale » Dim 29 Mar 2015, 18:33

Superbe critique du Wes Anderson. :super:
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Dunandan » Dim 29 Mar 2015, 19:33

Belle critique également du Clint :super:

Même si je ne suis pas d'accord avec ta conclusion :nono: : on peut très bien aimer les deux.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Alegas » Dim 29 Mar 2015, 19:53

Surtout que le point de vue des deux films est pas du tout le même. Dans Last Days of Summer, ce n'est pas la vision de Kate Winslet qui compte : c'est celle du gamin.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Shaun le mouton, le film - 7,5/10

Messagepar Nulladies » Lun 30 Mar 2015, 05:50

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Gigomatiques.

Pour qui connait les petites pépites que sont les épisodes de la série dérivée de l’univers du Wallace et Gromit de Nick Park, le passage au long format avait tout d’un pari risqué.
Truffés d’inventions burlesques, entièrement soumis au récit visuel car muets, les récits courts fonctionnaient sur un principe similaire à celui du carton d’origine : machinations, gags et poésie.
Aucune trahison de ce côté-là : le film ne déroge pas au cahier des charges, et se propose même un clin d’œil assez malin dans son ouverture, fustigeant la routine de la vie à la ferme qui n’est pas sans rappeler aux spectateurs de la série à quel point celle-ci commençait toujours de la même manière.
Place donc à une intrigue qui délocalise sur la ville les moutons gaffeurs ; le chien responsable et leur fermier désormais amnésique.
Ne brillant pas par son originalité, le scénario semble souvent le prétexte à des scénettes qui sur la durée peuvent un peu lasser le spectateur de plus de 8 ans. Il n’en demeure pas moins que bon nombre d’entre elles fonctionnent parfaitement, notamment une scène de restaurant où les moutons déguisés tentent de comprendre les usages étranges des hommes à table.
On saluera aussi la singularité de l’univers dépeint par les créateurs : ici, point de dictat esthétiques, et une diversité (culturelle, de mixité) qui fait plaisir à voir.
S’il n’évite pas les rails d’un certain formatage dans sa structure et souffre de menues répétitions, Shaun le mouton ne perd pas son âme. Il ravira les jeunes amateurs de la série et séduira leurs parents par sa distinction à la fois vintage et innocente.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Nulladies » Lun 30 Mar 2015, 05:59

Criminale a écrit:Superbe critique du Wes Anderson. :super:


dunandan a écrit:Belle critique également du Clint :super:

Même si je ne suis pas d'accord avec ta conclusion :nono: : on peut très bien aimer les deux.


Merci à vous.

Alegas a écrit:Surtout que le point de vue des deux films est pas du tout le même. Dans Last Days of Summer, ce n'est pas la vision de Kate Winslet qui compte : c'est celle du gamin.


Ah, d'accord, c'est pour ça que c'est pourri en fait, on m'avait pas prévenu. Dans ce cas, l'alibi est béton. :mrgreen:

Tiens, je vous mets ma critique.
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Last days of Summer - 3/10

Messagepar Nulladies » Lun 30 Mar 2015, 06:01

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Les bons plans du bon coin.

[Spoilers inside]

Annonce N°042014 :

Je propose mes services à toute femme seule ayant du mal à gérer une maison. Je répare les fuites, fixe les marches des escaliers, entretiens votre voiture, vide les gouttières. Je lave le sol, je cire, et peut apprendre à votre fils des choses qui pourront faire de lui un homme, comme le baseball ou le changement d’une roue.
J’aime aussi les handicapés, je fais la tarte aux pêches comme personne.
Mon travail ne comporte pas de pause : homme à tout faire, je me propose d’occuper votre lit la nuit afin de compléter l’offre. J’ai une voix grave, du charisme, les cheveux teints en noir de jais, des pectoraux, un marcel et une mâchoire d’américain.
Je suis actuellement détenu pour le meurtre de ma femme à la prison de cette ville américaine qui ressemble à n’importe quelle autre. Envoyez-leur votre réponse, ils feront suivre.

A propose de votre annonce N°042014
Bonjour Monsieur,
Je suis une femme seule ayant du mal à gérer ma maison. Mon mari m’ayant quitté parce que je ne peux plus enfanter après notre premier enfant, j’ai une tendance dépressive qui se traduit essentiellement par les mains qui tremblent et une incapacité chronique à passer les vitesses de ma voiture. J’ai de grands yeux hagards d’une femme brisée, et mon fils tente tant bien que mal de pallier mon manque d’homme.
La maison est grande et ce n’est pas le travail qui manque.
Votre annonce m’a donc tout naturellement intéressée.
Vous pourriez vous évader lors du week-end prolongé du labor day, ça serait sympa de faire profiter le gamin. Prenez-nous donc en otage dans le supermarché et on tomberait amoureux en 24 heures.
Je prends donc l’option intégrale. Seule et à l’écart du monde, j’ai besoin d’amour, d’attention et de frissons de peur à l’idée qu’on vous rattrape, ce que la télévision et les voisins ne manqueront pas de nous rappeler. Comme nous sommes en 1987, tout sera délicieusement vintage dans ma maison et vous ne pourrez pas trouver sur internet les horaires des trains pour repartir.
On fera une tarte aux pêches comme dans les publicités pour les fonds de tarte Herta et on envisagera de partir au Canada après avoir bien nettoyé la maison.
Vous verrez, c’est sympa chez nous, il y a tout le temps de la musique qui dit que tout est touchant, fragile et précieux.
Après, ce sera triste comme dans ces plus belles histoires d’amour qui sont celles qu’on a pas vécues.
Mais mon fils deviendra pâtissier grâce à la peach pie et saura emballer à coups de cric, et quand on sera ridés comme dans Little Big Man, on va s’aimer.
Je vous attends donc très prochainement.
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Monde parfait (Un) - 6,5/10

Messagepar Nulladies » Mar 31 Mar 2015, 05:45

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Itinéraire d’un enfant masqué.

La première image, aussi énigmatique que poétique d’Un monde parfait, peut servir de guide à qui serait tenté de lâcher en cours de route cette cavale un peu grossière. Temps d’arrêt, puzzle d’éléments disparates et à priori inconciliables comme un masque de Casper, une sieste estivale, des dollars volatils et un hélicoptère, elle anticipe ce qui fera finalement l’intérêt d’un film à l’équilibre assez étrange.
Récit assez convenu d’une évasion avec otage, road movie des sixties, Un monde parfait est l’occasion d’une radiographie d’une époque : l’Amérique et ses satellites (les témoins de Jéhovah, les criminels), l’émergence de nouvelles techniques d’investigation (le profilage, aussi lourdingue dans sa démonstration que dans la prudence frileuse qu’il occasionne chez les tenanciers du bon viel ordre western) ou le rôle de la femme (Laura Dern, à qui on confie la lourde charge de montrer qu’elle en a aussi sous la jupe). Tout cela n’est pas bien subtil, pas plus que ne l’est la dichotomie entre l’a priori gentil évadé Costner et son très clairement méchant comparse.
Ajoutons à cela des scènes vaguement comiques, un pseudo twist sur les liens entre le flic Eastwood et sa proie, un fédéral lui aussi méchant, chewing gum, harcèlement, lunettes noire et fusil à lunette noire de circonstances, et on a de quoi se défouler sur un film qui avance On the road with big sabots.
Pourtant, certaines séquences éveillent l’intérêt, et le duo entre l’évadé et le gamin fonctionnent pour la plupart, notamment grâce au jeu assez décalé et finalement authentique du jeune garçon, jusqu’alors délesté de tous les repères qui fondent l’Amérique qu’il traverse : un père, une culture du divertissement (Halloween), le coca, un flingue, et bien sûr, une bite. L’initiation qu’on lui propose aurait pu être bien plus sucrée que celle qui nous est proposée, et ces petits moments branques, comme le vol du costume ou le voyeurisme sur les ébats bovins de son ravisseur génèrent un apprentissage aussi efficace qu’ambivalent.
[Spoils]
Mais ce sont surtout les deux dernières séquences qui opèrent un véritable revirement. Alors qu’on pensait à peu près cerner le personnage, une réflexion assez brutale va s’imposer sur les apparences. C’est d’abord la découverte d’un inattendu, celle d’un hôte sympathique qui, sans raison, gifle son petit-fils, faisant surgir une tension qui ne va plus quitter le film. Prenant en charge la violence, Butch dérape soudain et rappelle les ravages d’une éducation, ou plutôt de ses lacunes, dans une gradation qui prend vraiment à la gorge, et que l’enfant constate en toute impuissance avant de s’affranchir dans un geste qui coupe le cordon aussi brutalement qu’il avait été noué : grâce à un flingue.
Oublions le ridicule qui fait vraiment tâche dans la séquence finale, la réaction des gentils Dern et Eastwood au coup de feu, à savoir un coup de poing dans la gueule et de genou dans les couilles du méchant à lunettes. Car les prises de vues sur cette prairie originelle, cette façon de désactiver le paroxysme dans un rythme languissant et des allées et venues qui n’en finissent pas et peinent à conclure, la profondeur de et du champ amenuisant ces protagonistes perdus dans une tragédie qui les dépasse nous font retrouver la lucidité et la pudeur du grand Eastwood réalisateur.
Tout n’est pas bon à prendre dans Un monde parfait, mais puisque le monde ne l’est pas, n’en attendons pas tant de ce film moins binaire qu’il n’y parait et qui, avec tant d’autres de son illustre cinéaste, gratte le vernis d’une Amérique qui a toujours brandi trop brillamment une imagerie univoque.
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Massacre à la tronçonneuse (1974) - 5/10

Messagepar Nulladies » Mer 01 Avr 2015, 05:44

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Dans ton culte

Nulladies est un ignare en matière de film de genre, et le confirme avec cette note en tout point scandaleuse sur le séminal film de Tobe Hooper.
Avec l’étroitesse d’esprit qui le caractérise, il refuse les lois du genre, qui justifient amplement un scénario consistant à faire rentrer tour à tour des candidats à l’abattoir, à subir les hurlements d’une donzelle pendant une demi-heure, et avant eux les éructations d’un paralytique qui tire la langue parce qu’il n’est pas content, notamment de s’être pissé dessus.
Il ne comprend pas à quel point la rudesse du film fait tout son charme, cette volonté de ne pas intellectualiser mais de représenter le mal dans toute sa bestialité, notamment dans un banquet primal qui, il ne l’a pas vu, suscite un effroi sans commune mesure.
S’il admet un certain grain vintage et quelques jolies prises de vues (sous la balancelle, l’entrée dans le corridor de la maison vers la porte coulissante, et surtout, le ballet final autour du camion vers la dernière image dans le soleil), son exigence poseuse et pseudo intellectuelle l’a laissé sur la touche ; lui qui accepte Suspiria pour son baroquisme esthétique, Zombie pour son message contestataire, se retrouve fort démuni face à ce ballet grotesque apparemment dénué de tout propos.
Son problème, c’est le statut du film, culte, censuré, le plus effroyable de tous les temps, etc., etc., et l’ennui assez consternant qu’il a finalement généré ; qu’un récit de 80 minutes commence au bout de 35, embourbé dans une exposition inintéressante, nous avertissant de l’horreur à venir par un personnage inepte et des informations à la radio ; l’épaisseur des personnages, qui n’ont pas plus de charisme entiers qu’en morceaux ; l’horreur qui le dispute sans cesse au grotesque, et qui s’autodétruit dans un salmigondis qui n’effraie pas plus qu’il n’amuse.

Bref. Nulladies cumule tous les défauts : vieux dans ses attentes d’un cinéma qui se doit de dire quelque chose, trop jeune pour avoir découvert les films de genre dans l’ordre, et ne pouvant s’empêcher de voir dans cette œuvre autre chose que l’original de parodies à venir, de Scream à La Cité de la Peur.
C’est dire.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 01 Avr 2015, 07:24

Revu hier soir pour ma part et j'en pense peu ou pou la même chose bien que je serai un poil plus généreux. Après, je ne suis pas un grand amateur du genre mais au moins, je me sentirai moins seul quand sera venu le temps de lâcher quelques lignes. Si quelqu'un est intéressé par le Blu-ray flambant neuf, qu'il me fasse signe.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Scalp » Mer 01 Avr 2015, 07:59

Je suis pas fan non plus de Massacre à la Tronconneuse
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Nulladies » Mer 01 Avr 2015, 08:00

Bon, ben c'est sympa tout ça, je me sens moins seul d'un coup. :mrgreen:
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Re: Massacre à la tronçonneuse (1974) - 5/10

Messagepar Mark Chopper » Mer 01 Avr 2015, 08:05

Nulladies a écrit:se retrouve fort démuni face à ce ballet grotesque apparemment dénué de tout propos.


Heureusement que tu as mis un adverbe dans cette phrase.

Massacre... C'est une bonne comédie sur les laissés pour compte de l'Amérique.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar osorojo » Mer 01 Avr 2015, 08:29

Je pense que tu as pris le film un peu trop au sérieux pour le coup :mrgreen:
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Scalp » Mer 01 Avr 2015, 08:30

En tant que comédie ça reste moyen drôle
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