[Mr Jack] Mes critiques en 2015

[Mr Jack]

Je vois pas trop en quoi c'est limite. C'est sur qu'il faut avoir vu le film avant, c'est pas une critique descriptive qui va donner envie ou non à un non-initié des films noirs de voir le film ou de découvrir le genre mais bon je me suis dis why not c'est original après j'ai une vision très négative de ce que j'écris donc si on aime pas je vais pas défendre plus que ça Mais c'est surtout que mon ancienne critique était baclée de mon point de vue, après si c'est mieux comme ça pour tout le monde, good

[puta madre]

T'es déçu que tes talents de poète soient pas reconnus?

[Mr Jack]

On se moque pas, c'est vilain

[Dunandan]

⌲ LES INDESTRUCTIBLES (2004)
de Brad Bird avec Craig T. Nelson, Holly Hunter, Samuel L. Jackson.

Histoire: Bob Paar était jadis l'un des plus grands super-héros de la planète. Tout le monde connaissait "Mr. Indestructible", le héros qui, chaque jour, sauvait des centaines de vies et combattait le mal. Mais aujourd'hui, Mr. Indestructible est un petit expert en assurances qui n'affronte plus que l'ennui et un tour de taille en constante augmentation. Contraint de raccrocher son super costume quinze ans plus tôt à la suite d'une série de lois ineptes, Bob et sa femme, Hélène, ex-Elastigirl, sont rentrés dans le rang et s'efforcent de mener une vie normale avec leurs trois enfants. Rongeant son frein, rêvant de repasser à l'action, Bob bondit sur l'occasion lorsqu'une mystérieuse convocation l'appelle sur une île lointaine pour une mission top-secret. Il va découvrir que derrière cette alléchante proposition, se cache un génie malfaisant avide de vengeance et de destruction.

Définitivement mon Pixar préféré, pour pas dire plus.

J'adore à peu près tout de ce film : son rythme effréné, cette famille normale où tout le monde a sa place et complète l'autre, le méchant super cohérent et méchant jusqu'au bout, les seconds rôles qui ont un vrai intérêt et l'humour implacable et varié, comme l'action, les décors et tout le reste en fait. J'adore la façon dont tout se goupille naturellement, comment rien n'est surligné, comment la narration s'auto-gère tout en avançant en même temps que les personnages. Ca va très vite et pourtant c'est pas abrutissant, c'est tout ce qu'on recherche dans un film d'action/aventure et quant à son statut de DA que dire si ce n'est que c'est magnifique visuellement, surtout pour l'époque (ça a dix ans bien tassé et c'est plus joli que 80% des DA actuels) et que c'est le dosage parfait entre divertissement familial et film d'action pour tous. Du grand DA comme Pixar savait en faire, mais ça c'était avant.

PS: vivement la suite (quand même).

9/10

[puta madre]

Y'a une suite de prévue?

[Mr Jack]

Ouep, ça a été confirmé, ils prévoient la sortie pour l'été 2016 il me semble.

[maltese]

Les cerveaux ont une nouvelle fois carburé à plein régime chez Pixar

[Mr Jack]

Nan attends t'es mauvaise langue là, je te signale qu'entre Cars 12, Toy Story 15 et Le Monde de Nemo 4 ils vont innover avec un film de dinosaures (cf Dinosaure, Walt Disney Pictures, 2000...un chef d'oeuvre) et cette année là avec l'histoire hyper passionnante de plusieurs petits mignons personnages enfermés dans la tête d'une gamine et dont le nom français est déjà la promesse d'un signe successeur des Indestructibles ou de Ratatouille....Vice Versa ! Nan là tu déconnes, mec, ils sont au top chez Pixar.

[puta madre]

J'ai consulté la fiche IMDB de cette suite (qui, soit dit en passant, est pas très fournie pour un film qui doit sortir dans un peu plus d'un an) et Brad Bird est crédité au scénario, ce qui rassure un peu sur la qualité du produit fini, parce que ouais, Pixar ça n'est plus ce que c'était au moment de la sortie du premier

[Mr Jack]

Ouep c'est clair. Je pense qu'il sortira plus en fin d'année 2016 vu que la suite de Nemo est censée sortir en été. Mais il y a des rumeurs sur le synopsis qui tournent sur le net, je sais pas ce qu'il y a de vrai ou de faux là dedans (le méchant revient et kidnappe la famille, ça m'a l'air un peu tiré par les cheveux).

[Mr Jack]

◈ LOVE EXPOSURE (2008)
de Sono Sion avec Takahiro Nishijima, Hikari Mitsushima, Sakura Ando.

Histoire: Fils d’un prêtre respecté, Yu intègre un groupe de pervers professionnels afin de vivre dans le péché. Malgré une vie de débauche, le jeune homme ne désespère pas de trouver l’âme soeur. Sa rencontre avec Yoko, dont l’innocence bafouée n’a d’égal que sa haine pour la gent masculine, va propulser le jeune homme bien au-delà des limites du bien et du mal…

L'amour sans limites.

Love Exposure est un film fou. Fou d'ambition qui veut et arrive à exploser toutes les barrières des sujets qui lui sont sacrés quitte à brûler tout sur son passage. L'amour, la perversion, la religion, la folie, Sion traverse toutes ces idées avec une grande fluidité et une violence ardente. Love Exposure est d'abord un grand film d'amour, et Sion traduit avec ses mots ce qui semble être l'amour (le péché) véritable. Il mélange ça à une satire mordante de la religion et dévoile les maux d'une société japonaise compressée par des barrières qu'elle s'impose et qui rate l'essentiel quand elle pose son regard sur ses valeurs et sur sa jeunesse.

Mais Love Exposure est aussi un film "fleuve". Quatre heures découpées en plusieurs chapitres mais en fait scindées en deux. Une première partie parfaite où sont présentés avec intensité les différents personnages du film et où s'entremêlent des enjeux qui vont finir par converger vers le même point : une explosion qu'on nommera "miracle". Tout est géré à la perfection : le rythme, le ton. Sion sait accélérer et ralentir quand il faut ; il sait où poser son cadre pour rendre un plan plus grand, plus fort qu'un autre ; il sait alterner les plans larges et les gros plans pour mieux articuler son propos ; bref il sait tout faire et l'explosion arrive, et c'est après où le film s'allonge, ne se transforme pas mais s'étire, ralentit le rythme, tord les âmes et les laisse se perdre. Et c'est ici, je pense, la limite de l'ambition.

Le réalisateur a une telle liberté qu'il se permet d'allonger à son envie une douleur et une errance qui aurait pu être plus belles, plus fluides si elles avaient été naturelles, instinctives. Parce que là où il y avait la place d'être plus poétique, le film choisit le vide, le sang, la violence. Cela n'empêche pas de beaux moments, mais bien des passages avant et après celui -clé- sur la plage auraient pu être coupés parce que Sion, qui était imprévisible pendant deux heures, insiste trop à mon goût, ne parvient pas à atteindre sa seconde explosion avec la même fluidité. C'est peut-être le chemin obligé pour arriver où il veut en venir mais je pense qu'il aurait pu dire la même chose en trois heures au lieu de quatre.

Reste un film beau, intelligent et puissant. Qui sait alterner drame et comédie, réalisme et onirisme, fable et satire et qui explose toutes les barrières avec une telle pureté et une telle honnêteté qu'il serait criminel de trop pinailler. Parce que si Love Exposure n'est pas un film parfait sur la durée de ses quatres heures, il en reste néanmoins il film à part, qui domine sa propre catégorie, qui se creuse son propre sillon et qui transpercera bien des âmes par sa singularité et sa justesse.

8/10

[Alegas]

Il va rentrer très haut dans le Top celui là.

Va falloir que je le mate.

[Mr Jack]

Il le mérite amplement ! Je comprends les 10 que les autres ont posés (mais comprendront-ils ma petite réserve, rien n'est moins sur ) dans tous les cas c'est un film à voir !

[DJ Fest]

⌲ LES INDESTRUCTIBLES (2004)
de Brad Bird avec Craig T. Nelson, Holly Hunter, Samuel L. Jackson.

Un des meilleurs films de super-héros jamais faits, fallait que ce soit dit. Brad Bird est un grand.

[logan]

Il va rentrer très haut dans le Top celui là.

Va falloir que je le mate.

J'avais une critique, je regrette qu'elle ai été effacé

EDIT: Ah bah je l'ai retrouvé