Modérateur: Dunandan
Heatmann a écrit:La Promesse d'une vie8/10
Bon ben le pitch et le trailer on bien vendu ce qui nous attendais :
- C’est legends of the fall meet Gallipoli , en moins définitif c’est certain mais pour une 1ere réalisation, Crowe affiche des ambitions et un cinéma aux valeurs proche de ce que Costner et Gibson nous avait offert.
Une fresque guerrière aussi humaniste que tragique, violente et passionnel. Une aventure épique au souffle romanesque résolument old fashion ( avec la forme qui va avec , un sublime classicisme formel presque expressionniste, photo Leanesque a tomber, scope immense , coucher de soleil et cadrage façon carte postal ) .
Crowe dans un rôle très touchant , subtil ou sont charisme s’exprime a chaque tableau , propose même un regard nouveau sur un conflit souvent montrer du même point de vue , The Water diviner c’est un peut a Gallipoli ce qu’Iwo Jima est a Flags of our fathers , doublement historique donc . La parenté avec le film de sont compatriote Weir ne s’arrête pas juste la, évidemment, car ici la narration est équilibré avec en toile de fond une reconstitution factuel réaliste, détailler et précise, mais vécut par de pur figure de littérature limite mythologique (la place que les lectures de papa crowe lisait a ces fils dans le récit n’est pas anodin).
Les relations fraternels et cette amour paternel, valeur familiale de soutient font évidemment penser aux frères Ludlow, la dramaturgie et intensité des émotions renvoi au film de Zwick , partageant aussi une certaine charte visuel allant dans ce sens . Dommage justement que les somptueux flash-back sur leurs enfances très Fordienne soit précipité, comme tout le métrage, 1h50 c’est trop étriqué pour une telle fresque.
Il manque pas mal de scènes qu’on aurait cruellement voulu voir comme le départ des 3 frères pour la guerre , plus de clarté et liens entre les scène de guerre et la pseudo révélations final qui d’ailleurs manque d’intensité. Et même si le script fait preuve de grande finesse pour ce qui est de traiter du clash des cultures et les dilemmes du conflits , c’est un peut plus maladroit pour ce qui est de l’évolutions du deuil et trauma de papa crowe ( très bon point tout de même , on évite la love story surligner et on a la place un truc bien mature , même si c’est pas finot ) .
L’acteur Turc qui tient tête a Crowe est vraiment classe, dans la veine du Saladin du Kingdom of heaven de Sir Ridley Scott (on sent que Crowe a appris a bonne école) , bref , un excellent revival d’un style de cinéma quasis disparu , espérons que le film gagne en renommé a l’international et pousse Russell a retourner derrière la camera au plus vite !
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