Birdman : 6/10
Une pantalonnade qui verse un peu trop dans la facilité, tant technique que narrative. Certains plans séquences sont brillants (l'intro, Keaton à oilpé dans la rue) quand d'autres ne se justifient absolument pas. Les scènes d''introspection à base de caméra qui tourne sans cesse autour des personnages, ça devient chiant. A côté de celà, on est clairement face à un film qui permet à la profession de se donner bonne conscience. On se remet en question mais pas trop, du coup on s'autosuce dans les cérémonies de remise de prix. Birdman est également constamment sur le fil en terme de représentation de l'amour propore. Néanmoins, il faut saluer les performances des acteurs. Keaton est excellent, même si je n'ai aucune affection particulière pour lui, tous comme les seconds rôles. Il n'a pas forcément une carrière qui lui permette de décrocher une statuette pour l'ensemble de son oeuvre mais il l'aurait tout de même bien plus mérité que l'autre binoclard qui joue le gogol dans la merveilleuse histoire du temps. Un peu trop méta, mais je me suis bien poilé dans l'ensemble. Et c'est toujours mieux que les photocopies précédente d'Inarritu qui se renouvelle enfin (un peu).