[Pathfinder] Mes critiques en 2015

[Alegas]

5/10


Pourquoi cette note?
Parce que c'est très vite oublié...

Comment ne pas etre agacé par la démarche de Neil Blompkamp?!

Chouchouté par Peter Jackson lors de son premier essai, le réalisateur avait réussi à surprendre son petit monde avec un film aussi fun que malin. Il avait meme fait en sorte que son District 9 se hisse très haut dans la hiérarchie des gros hits de la SF. Fort de ce succès public et critique, il quitte son chaperon et se lance à la conquète des grands studios. Déjà? Pourrait on dire laconiquement... Malgré de nombreuses craintes (la menace d'un D9 bis planait), nous attendions sagement ce Elysium bardé de dollars et pourvu d'un solide casting. Cela semblait également etre le test idéal pour jauger la résistance du bonhomme et son aptitude à gérer un gros budget à bon escient. Une fois le film sur les écrans, la réponse est cinglante puisque ce dernier, plastiquement très soigné, ne dépasse jamais le statut du bon petit divertissement. Dès les premières minutes, les enjeux simplistes, les personnages insipides font de cette lutte des classes 2.0 un produit sans ame, ayant rapidement échappé à son réalisateur. Sony a donc eu son actionner SF et Blompkamp a subi de plein fouet la loi du milieu. Une trajectoire un peu moins ascendante eut été peut etre plus judicieuse et salvatrice en guise d'expérience. On ne peut pourtant pas blamer son ambition mais si c'était cousu de fil blanc. Gageons qu'il retiendra la leçon pour son Alien (meme si la Fox semble encore plus vérolée que Sony...).

Elysium (un exemple parmi tant d'autres) symbolise à merveille cette grande essoreuse de talent qu'est Hollywood depuis très longtemps. L'usage de la Shakycam à tire larigots en est symptomatique. On imagine aisément la toute puissante Sony balançant son cahier des charges à la tronche de son jeune poulain sans qu'il ait trop à moufter. Une réalité certes mais qui se traduit à l'écran par quelque chose de sympathique mais au final terriblement frustrant. Les baffes exosquelétiques du père Damon faisaient pourtant sacrément saliver sur le papier...

[Scalp]

T'es bien généreux. Dla merde ce truc.

[Pathfinder]

T'aurais mis 0, non? Comme d'hab quoi!

[Scalp]

3, y a des jolies décors, mais entre les persos mongols, le script pour triso et la réal de parkinson on est vraiment devant un film Cotorep

[Pathfinder]

Belle analyse! On sent un nouveau Scalp, plus mesuré depuis 50 nuances de gras!

[Scalp]

Tout en demi mesure c'est mon nouveau crédo, y a soit des merdes soit des chefs d'oeuvres ^^

[Pathfinder]

Des chefs d'oeuvres, t'en déniches plus beaucoup visiblement!

[Scalp]

C'est pas faute d'essayer !!!

[Dunandan]

Version longue

8/10


Pourquoi cette note?
Parce que ça en fout plein les mirettes...

Pas la peine de revenir sur la nécessité de ce remake qui se justifiait haut la main tant la dernière version (celle de John Guillermin) reste un douloureux souvenir. Je tenais juste à préciser, au travers de ces quelques mots, combien la version de Peter Jackson est importante. Non content de dépoussiérer un classique perdu dans les limbes, le réalisateur réalise son reve avec une démentielle générosité et torche au passage un film d'aventures majeur post 2000 qui n'a d'ailleurs pas encore trouvé d'équivalent à ce jour. Malgré une première heure un peu trop étirée, King Kong 2005 est un réservoir à morceaux de bravoure intarissable déroulant un flot continu de séquences toutes plus dingues les unes que les autres. Et pour ceux qui n'auraient pas été rassasiés, il faut foncer sur la version longue qui en rajoute des louches dans le super spectaculaire (le radeau, le tricératops). Au passage, la trilogie Jurassic Park est fissa renvoyée à l'age de pierre! Et meme si King Kong a l'air bien con-con à glisser sur la glace ou à roucouler au clair de la lune, il est impossible de ne pas lui concéder sa propension à tout exploser et à tout envoyer valser dans un chaos visuellement magnifique! Le film ne peut d'ailleurs s'apprécier que sur un écran immense!

Voilà, pas plus pas moins... Si ce n'est que j'ai pris un énorme panard à le revoir. Du coup, on en arrive meme à oublier que Jack Black et Adrian Brody sont de scandaleux miscast ainsi que quelques belles fautes de gout (l'arrivée de Naomi Watts dans la nuit à la fin !)

[Alegas]

ainsi que quelques belles fautes de gout (l'arrivée de Naomi Watts dans la nuit à la fin !)

Elle est très belle pourtant cette scène.

[Pathfinder]

J'ai pouffé de rire...

[Pathfinder]

6,75/10


Pourquoi cette note?
Parce qu'enfin une bonne péloche d'horreur...

Par ici la bonne petite bobine horrifique! Sorti de nulle part et réalisé par un revenant, Blood creek est la petite surprise qui fait du bien par ou elle passe.

Evacuons d'emblée le malus Dominique Purcell pour se focaliser sur cette histoire de revenant nazi! Ce qui frappe à la découverte de ce petit film, c'est le soin apporté à l'ensemble. Tout est globalement bien foutu, de la photographie au décor en passant par les maquillages. Avec peu de moyens Joel Schumacher a la bonne idée de faire évoluer son bébé dans une unité de temps et de lieu très limitée. En une nuit et dans une vieille batisse superbement bien mise en avant, le combo Cavill-Purcell va jouer du fusil de chasse pour dérouiller le méchant (et charismatique!) Fassbender en mal de sang frais. Et pourtant pas de vampire à l'horizon mais juste un bon officier nazi spécialisé en forces occultes qui va semer la zizanie. Et il faut bien reconnaitre que ce boogeyman (car c'est bien de ça qu'il s'agit) a suffisamment de classe pour pouvoir bénéficier d'une franchise bien à lui. Malheureusement, le film ayant été distribué sous le manteau, il faudra se contenter de ce seul et unique coup d'éclat. Seule ombre au tableau, les deux frangins sont à coté de la plaque tout au long de l'histoire (au secours la transparence, finalement toute l'histoire de la vie cinématographique de Purcell). Mais cette tare est très vite masquée par le rythme très soutenu des évènements. Aucun temps mort à l'horizon! Le très beau prologue en noir et blanc a le mérite de planter les enjeux avant que le film ne s'emballe jusqu'à la dernière minute.

Joli surprise distribuée sans crier gare, Blood Creek prouve qu'il y a encore une place pour du cinéma de genre original ne se nourissant pas forcément de remakes, de found footage ou de tortures. Ouf, l'honneur est sauf car je commençais à m'impatienter!

[Alegas]

6/10


Pourquoi cette note?
Parce que Dwayne, il est cool quand il ne sort pas sa pétoire...

Voilà donc un bon petit drame rugueux qui donne l'occasion à Dwayne Johnson de faire étalage de surprenantes qualités d'acteur. Pas de révolution à l'horizon mais voir le Rock verser sa petite larmichette fait son petit effet malgré tout!

Et le film ne fait que confirmer que le grand Dwayne est bien plus qu'un simple tas de muscles. Nous n'en doutions pas vraiment vu le charisme du bougre décelé ça et là. Et pourtant avec une seule scène d'action au compteur, le pari était risqué. Le film offre donc le temps nécessaire à l'acteur pour se fondre, sans problème, dans le role de ce père pret à tout pour sortir son fils de prison. Et si son "infiltration" chez les gros bonnets parait très facile de prime à bord, elle n'enlève rien à l'efficacité du film qui alterne bien tension et émotion (toujours sur le fil mais jamais pathos). Meme le final larmoyant ou tout le monde y trouve son compte parvient à passer correctement! C'est dire si ce Infiltré gère pas trop mal son sujet. Pour le reste, le casting de trognes (avec pas mal de guests!) est plutot bien employé et la poursuite finale à coup de gros camion se révèle très sympathique.

Assurément, le meilleur Dwayne Johnson avec l'azimuté Pain and Gain!

[Kakemono]

En tout cas, y manque pas d'air Wick!

[Pathfinder]