Birdman
"Popularity is the slutty little cousin of prestige"
Pas mal déçu par ce film. Peut-être que j'en attendais trop au vu des critiques plutôt élogieuse à son égard.
Birdman nous raconte l'histoire d'un acteur oublié, Riggan Thomson, ayant connu la gloire grâce à un rôle de super héro : Birdman. De retour sur scène à Broadway, Riggan essaye de se détacher de cette image de super héro qui lui colle à la peau, l'habite et le ronge.
Ce film tire à boulet rouge sur l'industrie du cinéma, et plus particulièrement sur ces films de super héro et leurs stars ultra bankable "portant tous une cape". Il n'y va pas non plus avec le dos de la cuillère concernant l'ultra médiatisation (réseaux sociaux, plateformes vidéos, journalistes et critiques). L'idée est super intéressante (même si déjà vu), le film ne tombe pas dans l'exagération, et il nous donne souvent le sourire tant la vérité est omniprésente, et tant certaines situations rapportées sont grotesques.
Hélas, Birdman se prends les pieds dans le tapis et au bout d'une heure, on commence à avoir une impression de tourner en rond. Une fois le message passé, la magie n'opère plus. Et il en va de même pour son montage ! Son énorme (faux) plan séquence de près de 2h est tout simplement superbement maîtrisé, fluide, .... Une excellente idée qui nous plonge au cœur de l'histoire sans difficulté. Mais au bout d'une heure, on commence à se demander si ce maquillage ne vient pas embellir un film qui devient de plus en plus long au fur et à mesure que son histoire avance. La fin est très discutable et pour être très honnête, je ne la comprends pas, et je la trouve surtout complètement à côté du message original du film.
Côté acteurs, je suis assez partagé. C'est un véritable plaisir de retrouver Michael Keaton dans ce rôle sur mesure tant l'historique de Riggan fait écho (en partie) à sa carrière. L'ex Batman est vraiment à l'aise, nous offrant toute une panoplie de sentiments très crédible.
Norton est complètement dérangé, et ce, pour notre plus grand plaisir. Par contre, son rôle devient de plus en terne au fur et à mesure que l'histoire avance jusqu'à devenir un personnage lambda sur la fin. Vraiment dommage. Les rôles féminins restent assez en retrait. Rien d'extraordinaire, ni de la part d'Emma Stone, ni de Naomi Watts. Zach Galifianakis est plutôt excellent dans son rôle d'avocat.
Bref, Birdman est une grosse déception. Une première heure efficace dans l'ensemble, qui nous transporte, nous fait sourire, nous touche .......... et le passage dans la deuxième heure nous plonge dans un ennui qui grandi au fur et à mesure. Techniquement, il y a toujours quelques jolies choses. L'histoire continue de nous faire sourire, mais la magie n'opère plus. Dommage.
Birdman nous raconte l'histoire d'un acteur oublié, Riggan Thomson, ayant connu la gloire grâce à un rôle de super héro : Birdman. De retour sur scène à Broadway, Riggan essaye de se détacher de cette image de super héro qui lui colle à la peau, l'habite et le ronge.
Ce film tire à boulet rouge sur l'industrie du cinéma, et plus particulièrement sur ces films de super héro et leurs stars ultra bankable "portant tous une cape". Il n'y va pas non plus avec le dos de la cuillère concernant l'ultra médiatisation (réseaux sociaux, plateformes vidéos, journalistes et critiques). L'idée est super intéressante (même si déjà vu), le film ne tombe pas dans l'exagération, et il nous donne souvent le sourire tant la vérité est omniprésente, et tant certaines situations rapportées sont grotesques.
Hélas, Birdman se prends les pieds dans le tapis et au bout d'une heure, on commence à avoir une impression de tourner en rond. Une fois le message passé, la magie n'opère plus. Et il en va de même pour son montage ! Son énorme (faux) plan séquence de près de 2h est tout simplement superbement maîtrisé, fluide, .... Une excellente idée qui nous plonge au cœur de l'histoire sans difficulté. Mais au bout d'une heure, on commence à se demander si ce maquillage ne vient pas embellir un film qui devient de plus en plus long au fur et à mesure que son histoire avance. La fin est très discutable et pour être très honnête, je ne la comprends pas, et je la trouve surtout complètement à côté du message original du film.
Côté acteurs, je suis assez partagé. C'est un véritable plaisir de retrouver Michael Keaton dans ce rôle sur mesure tant l'historique de Riggan fait écho (en partie) à sa carrière. L'ex Batman est vraiment à l'aise, nous offrant toute une panoplie de sentiments très crédible.
Norton est complètement dérangé, et ce, pour notre plus grand plaisir. Par contre, son rôle devient de plus en terne au fur et à mesure que l'histoire avance jusqu'à devenir un personnage lambda sur la fin. Vraiment dommage. Les rôles féminins restent assez en retrait. Rien d'extraordinaire, ni de la part d'Emma Stone, ni de Naomi Watts. Zach Galifianakis est plutôt excellent dans son rôle d'avocat.
Bref, Birdman est une grosse déception. Une première heure efficace dans l'ensemble, qui nous transporte, nous fait sourire, nous touche .......... et le passage dans la deuxième heure nous plonge dans un ennui qui grandi au fur et à mesure. Techniquement, il y a toujours quelques jolies choses. L'histoire continue de nous faire sourire, mais la magie n'opère plus. Dommage.
6/10