Comment ça défonce
J’ai toujours été confiant pour ce spin-off, j’y voyais un bon potentiel, et je me réjouissais d’en voir plus sur ce personnage. Mais je ne m’attendais pas à un tel niveau. J’ai pris une bonne petite claque avec les deux premiers épisodes, tout comme je m’en étais pris une en débutant Breaking Bad. Alors oui, la série n’aura probablement pas la même ampleur dramatique, elle sera surement moins forte, moins mémorable. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle doit vivre dans l’ombre de sa grande sœur. Car là, c’est juste une immense réussite sur les 2 premiers épisodes.
Déjà, la série parvient à trouver le juste milieu entre série totalement indépendante et spin-off. Les références à Breaking Bad sont parfaitement dosées pour combler le fan sans pour jamais tomber dans la private joke qui laisseraient les autres sur le carreaux. Certes, il me semble préférable d’avoir vu Breaking Bad, mais ce démarrage montre que la série parvient à exister par elle-même. Et ça c’est cool.
En fait, les liens avec Breaking Bad se retrouvent surtout dans l’écriture et la mise en scène. Quelle classe, quel talent. La mise en scène transpire la maitrise à chaque plan, les personnages sont super bien écrits, les dialogues sont grandioses. La longue scène dans le désert, c’est du Tarantino quoi
. Enfin bref, le cocktail est parfait. En 2 épisodes, j’ai été totalement happé. Je me suis fendu la poire à plusieurs reprises (et bien comme il faut), et j’ai été sous pression plusieurs fois également.
Un vrai coup de cœur, et j’attends la suite de pied ferme.
Seul truc qui fait un peu tache :