[Moviewar] Mes critiques en 2015

Modérateur: Dunandan

[Moviewar] Mes critiques en 2015

Messagepar Moviewar » Sam 03 Jan 2015, 10:05



Film de l'année 2015                                         Film Déja Vu                                           DTV




JANVIER :

1 - Halloween (2007) 7,5/10
2 - Alabama Monroe 9/10
3 - La Cour de Babel 6,5/10
4 - A Most Violent Year 7/10
5 - Hippocrate 6/10
7 - The Smell of Us 5/10
8 - L'ile de Giovani 7/10
9 - Coldwater 5/10
10 - Invincible 4,5/10
11 - Les Goonies 7,5/10
12 - Samba 6/10
13 - Pride 6/10
14 - Wild 6,5/10
15 - Men, Women & Children 3,5/10
16 - Le conte de la princesse Kaguya 6/10
17 - 3 cœurs 5/10
18 - Foxcatcher 6,5/10
19 - Love is Strange 5/10

FÉVRIER :

20 - Phoenix 7/10
21 - Irréversible 9/10
22 - Seul contre tous 6/10
23 - Kingsman : Services secrets 7/10
24 - Réalité 7,5/10
25 - Dans la peau de John Malkovich 8/10
26 - Steak 4/10
27 - Captives 5/10
28 - Le crime farpait 7,5/10
29 - Pour une poignée de dollars 8/10
30 - Les nouveaux sauvages 6/10
31 - Imitation Game 6/10
32 - It Follows 7/10
33 - Two nights stand 5/10
34 - L'esquive 7/10
35 - Et pour quelques dollars de plus 8,5/10
36 - American Sniper 6/10
37 - St. Vincent 7/10
38 - Les forbans de la Nuit 8/10
39 - Du rififi chez les hommes 8,5/10

MARS :

40 - La Soif du mal 8/10
41 - Birdman 8/10
42 - Draft Day 5,5/10
43 - Les Nouveaux héros 6/10
44 - Une merveilleuse histoire du temps 5,5/10
45 - Waste Land 4/10
46 - Inherent Vice 7/10
47 - Hacker 6,5/10
48 - Stretch 4,5/10
49 - L.A Confidential 8,5/10
50 - The Myth of the American Sleepovers 6/10

AVRIL :

51 - Big Eyes 6/10
52 - Sea Fog 5/10
53 - Citizenfour 7/10
54 - Hard Eight 7,5/10
55 - Girls Only 4,5/10
56 - Red Rose 5,5/10
57 - Fast & Furious 7 - 7/10
58 - The Voices 5/10
59 - Ex Machina 5,5/10
60 - Shaun le mouton 7/10
61 - Manos Sucias 6/10
62 - Cake 4,5/10
63 - The Riot Club 6/10
64 - Partisan 6/10
65 - Adieu au langage 0/10
66 - Whiplash 9/10
67 - Mar Adentro 6,5/10
68 - The Man from Nowhere 7,5/10
69 - Camp X Ray 6,5/10
70 - 7th Floor 4/10
71 - Taxi Teheran 7/10
72 - Timbuktu 6,5/10
73 - Every Thing Will Be Fine 1,5/10
74 - Les Optimistes 7/10
75 - Arrivederci amore, Cia 7,5/10
76 - Mad Max 7,5/10
77 - Mad Max 2 : Le défi 8,5/10
78 - Victoria 7,5/10
79 - Still Alice 7/10
80 - Eden 5/10

MAI :

81 - Aliens 8,5/10
82 - Alien 3 8/10
83 - La Promesse d'une vie 6/10
84 - La Tierra y la Sombra 4/10 [2016]
85 - Blow Up 7/10
86 - Lost River 5,5/10
87 - Jupiter Ascending 4,5/10
88 - Un conte de Noël 5,5/10

*** Cannes Quinzaine des Réalisateurs ***

89 - L'ombre des femmes 5/10
90 - Le baiser du serpent 6,5/10
91 - A Perfect Day 6,5/10
92 - Les Mille et Une Nuits - L'Inquiet 4,5/10
93 - Trois Souvenirs de ma jeunesse 7,5/10
94 - Le Tout nouveau testament 8/10
95 - Mon grand-père Allende 5/10
96 - Green Room 7/10 [2016]
97 - Les Cowboys 5,5/10
98 - Les mille et une nuits - Le Désolé 5/10
99 - Songs My Brother Taught Me 6/10
100 - Mustang 9/10
101 - Much Loved 6/10
102 - Peace to Us in Our Dream 3,5/10 [2016]
103 - Le Lendemain 6/10 [2016]
104 - Yakuza Apocalypse 6,5/10

105 - Mad Max Fury Road 8,5/10
106 - San Andreas 5/10

JUIN :

107 - Point Break 7,5/10
108 - Chappie 4,5/10
109 - To Live and Die in L.A 7,5/10
110 - L'Exorciste 7,5/10
111 - Jurassic World 3,5/10
112 - Bullit 7,5/10
113 - Hot Girls Wanted 5,5/10
114 - L'étrangleur de Boston 7,5/10
115 - L'année prochaine 4/10
116 - Comme un avion 6/10
117 - Mustang 9/10
118 - La Isla Minima 7,5/10
119 - Vice Versa 7,5/10
120 - Le 6ème Sens 8/10
121 - Valley of Love 5/10
122 - Masaan 6/10
123 - Entourage 6,5/10
124 - Une vie volée 6/10
125 - While We're Young 4/10
126 - Maggie 1,5/10
127 - Gunman 4,5/10

JUILLET :

128 - Tale of Tales 4/10
129 - Skyfall 9/10
130 - La Griffe du Passé 8/10
131 - La Féline 7/10
132 - King Kong (1933) 7/10
133 - Love Exposure 6,5/10
134 - Le Cercle des Poètes Disparus 7/10
135 - Lucy 0/10
136 - Wake in Fright 7/10
137 - La Rage au ventre 6,5/10
138 - Nos Futurs 6/10
139 - Love 6,5/10

AOÜT :

140 - Loin des hommes 6/10
141 - Amy 7/10
142 - Ted 2 - 5,5/10
143 - Divergente 2 - 5/10
144 - Le Bon, La Brute, Le Truand 9,5/10
145 - Mission Impossible 5 : Rogue Nation 7/10
146 - Snow Therapy 3/10
147 - Quatre mariages et un enterrement 5/10
148 - La Nina de Fuego 5,5/10
149 - Derrière le mur, la Californie 6/10
150 - Coups de feu dans la Sierra 7,5/10
151 - Le Trou 8/10

SEPTEMBRE :

152 - Le Dernier Loup 6/10
153 - Dheepan 6,5/10
154 - American Ultra 6/10
155 - Le Festin Nu 5/10
156 - Aloha (Welcome Back) 5,5/10
157 - Youth 6,5/10
158 - Agents très spéciaux code U.N.C.L.E 5/10
159 - Dope 7/10
160 - À la poursuite de demain 4,5/10
161 - Je suis un soldat 5,5/10
162 - Everest 5,5/10

OCTOBRE :

163 - Red Army 7/10
164 - Goodnight Mommy 3,5/10
165 - This is not a love story 5,5/10
166 - Hungry Heart 4,5/10
167 - La tête haute 6/10
168 -Asphalte 6/10
169 - Green Inferno 2/10
170 - Hyena 5/10
171 - The Visit, une rencontre extraterrestre 5/10
172 - The Visit 5/10
173 - Sicario 8/10
174 - Seul sur Mars 8/10
175 - La loi du marché 6/10
176 - Knock Knock 2/10
177 - Marguerite et Julien 6/10
178 - Crimson Peak 4/10
179 - Entre le ciel et l'enfer 8,5/10
180 - La Montagne Sacrée 5/10
181 - Jane Got a Gun 6/10 [2016]
182 - Knight of Cups 2/10
183 - Si je reste 5/10

NOVEMBRE :

184 - The Lobster 6,5/10
185 - Belles Familles 7/10
186 - Comment c'est loin 5/10
187 - Mon Roi 7/10
188 - Bang Gang 7/10 [2016]
189 - Le fils de Saul 8/10
190 - What's between Us 5/10
191 - Le vent se lève 8,5/10
192 - Au delà des montagnes 7/10
193 - Virgin Mountain 6,5/10 [2016]
194 - The Fencer 6,5/10
195 - The Red Spider 3,5/10
196 - Thirst 3,5/10
197 - The Culpable 6/10
198 - Home Care 7/10
199 - 1944 5/10
200 - Bloody Sunday 9/10
201 - Memories of the Wind 4/10
202 - Spectre 4,5/10
203 - Hunger Games - La Révolte : Partie 2 - 5/10
204 - Stricly Criminal 5,5/10
205 - Persona non grata 7/10
206 - Ant Man 6/10

DÉCEMBRE :

207 - Crazy Amy 3,5/10
208 - The Walk 5/10
209 - Taj Mahal 3,5/10
210 - The Big Short 5,5/10
211 - Legend 7/10 [2016]
212 - Gallow 5/10
213 - Joy 5,5/10
214 - Le Pont des Espions 7/10
215 - Le Temps des rêves 6,5/10 [2016]
216 - The Revenant 9,5/10 [2016]
217 - La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil 5/10
218 - Mistress America 6/10 [2016]
219 - Absolutely Anything 5/10
220 - Le Loup de Wall Street 9,5/10
221 - Back Home 5/10
222 - Crosswind - La Croisée des vents 5,5/10
223 - Daddy Cool 6,5/10
224 - Sans toit ni loi 6/10
225 - Love & Mercy 6/10


Mon Classement Série 2015 : 21 Saisons


9,5/10
The Wire Saison 1
Oz Saisons 5 & 6

9/10
Oz Saisons 1 & 4

8,5/10
The Wire Saison 2
Veep Saison 4
Oz Saisons 2 & 3

7,5/10
Fargo Saison 2
Better Call Saul Saison 1

6,5/10
Black Mirror Saison 2
You're the Worst Saison 1

6/10
The Walking Dead Saison 5
Southcliffe Saison 1
The Vampire Diaries Saison 6

5,5/10
Game of Thrones Saison 5
Pretty Little Liars Saison 5
The Last man on Earth Saison 1

4/10
Fear The Walking Dead Saison 1

3,5/10
True Detective Saison 2

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Hippocrate - 6/10

Messagepar Moviewar » Dim 11 Jan 2015, 12:50

Hippocrate
-- by Thomas Lilti --
(2014)

Image


La première particularité du film repose sur son réalisateur : Thomas Lilti. Quand il n'est pas derrière la caméra, il arbore une blouse blanche et reprend ses habitudes de médecin généraliste. Autant dire que le monde de la médecine il connait. Cet aspect se ressent fortement dans Hippocrate par son côté réaliste loin de tout voyeurisme. Quasi huis-clos, le film arpente les couloirs de l’hôpital passant de la salle de repos de l'interne de garde à la cantine ou le bureau du directeur pendant une toute la durée du métrage. Lilti brasse large et immerge le spectateur dans les coulisses de la vie d'un jeune interne, Benjamin (Vincent Lacoste), qui découvre le décalage entre théorie et pratique. Il partage son quotidien avec Abdel (Reda Kateb), un médecin étranger plus expérimenté que lui et se retrouve face à des situations qu'il aura du mal à gérer mêlant les craintes des patients et les questions des familles.

Les rivalités entre internes et différents services sont bien amenées, le jeune réalisateur ne délaisse pas les soucis économiques auxquels sont confrontés les établissements hospitaliers (manque de personnel, de matériel etc …), mais ne rentre pas trop dans le détail pour complexifier son propos. Il n'en délaisse pas pour autant l'humour et livre un film qui alterne entre la légèreté et le poids dramatique de certaines scènes. Il connait la profession et peut se permettre de noircir le trait de façon habile. Sans en faire des tonnes, ni tomber dans le larmoyant, Thomas Lilti propose une réalisation tout en finesse qui permet une intégration rapide au cœur de l'équipe. Cette facilité est aussi à mettre sur le coup des bonnes performances de Vincent Lacoste et Reda Kateb, tous deux maîtrisant leur registre. On pourra reprocher un final un peu trop alambiqué aux péripéties grossières, servant à remettre sur la table les sujets brassés pendant tout le film. Malgré ce petit accrochage, Hippocrate se distingue dans le paysage cinématographique par son sujet et son traitement.


Une comédie sociale réaliste et efficace.

6/10
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Film: Hippocrate
Note: 5,5/10
Auteur: pabelbaba

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Smell of Us (The) - 5/10

Messagepar Moviewar » Lun 12 Jan 2015, 22:33

The Smell of Us
-- by Larry Clark --
(2014)

Image


« On est en 2013, tous les mecs sont pédés »

Après Kids ou Wassup Rockers, Larry Clark se plonge à nouveau dans le monde du skate. Cette fois-ci, ce sont les skateurs du palais de Tokyo qui le travaillent. Une jeunesse qui semble perdue et s'alimente à base de joints, de drogues, d'alcool et de sexe. Elle s'avèrera souvent dorée et abandonnée. Cette jeunesse que Larry Clark ne lâchera plus une seule seconde c'est Math, Marie, Pacman, JP, Toff ou Guillaume. Leur fric, ils le dépensent pour se shooter et dans les fringues. Mais les liasses de billets de 100€ ne proviennent pas de papa et maman. Le trafic de drogue et la prostitution sont leurs distributeurs d'argent numéro un. Escort boy, prostitué, plan cam, tout y passe et Larry Clark n'en perd pas une goutte. S'appuyant sur le personnage de Toff, gamin ultra-connecté qui ne quitte pas une seconde sa caméra, le spectateur est aux premières loges de chaque ébats : homosexuels, hétérosexuels, jeunes, vieux … Le malaise nous saisit plus d'une fois face à ces séquences, non loin d'être surprenant de la part du réalisateur sulfureux.

« Je suis gay que pour le cash »

The Smell of Us est au final assez fragmenté. Une succession de scènettes assez répétitives : un client ou une cliente donne lieu à une séquence sexuelle. Mis à part les intermèdes où le skate est omniprésent, un message alarmant se dessine très légèrement. Il atteindra son paroxysme dans le dernier quart d'heure, notamment lors d'un dialogue assez intense entre Math (Lucas Ionesco) et sa mère (Dominique Frot). La réalisation assez foutraque par moments, alternant caméra et iphone, se saisit des corps et en annihile toute la beauté qui peut en découler, pour un rendu cru et sans tabou. Le sexe ici n'est pas beau, il est payé et très souvent subi. Les états d'âmes des jeunes sont exposés au fil du métrage, mais les passages à vide et l'ennui sont prédominants. Les problèmes des uns, la solitude des autres sont mises en avant par Larry Clark sans pour autant réussir à la clarifier. Cette fragmentation vient perturber la vision, malgré les bonnes performances des jeunes acteurs avec notamment Lucas Ionesco, Diane Rouxel et Hugo Behar-Thinières. Enfin, le film se clôturera sur les paroles de Bob Dylan « May you stay forever young », un clin d'œil amusant de la part du réalisateur de 71 ans qui restera fasciné par cette-fois jeunesse.


Avec The Smell of Us, Clark délivre un propos trop effleuré et inégal pour séduire totalement.

5/10
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Film: Smell of us (The)
Note: 2/10
Auteur: Nulladies

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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2015

Messagepar Moviewar » Sam 07 Fév 2015, 09:46

B I L A N      J A N V I E R

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

1 - Halloween (2007) 7,5/10
2 - Alabama Monroe 9/10
3 - La Cour de Babel 6,5/10
4 - A Most Violent Year 7/10
5 - Hippocrate 6/10
6 - The Smell of Us 5/10
7 - L'ile de Giovani 7/10
8 - Coldwater 5/10
9 - Invincible 4,5/10
10 - Les Goonies 7,5/10
11 - Samba 6/10
12 - Pride 6/10
13 - Wild 6,5/10
14 - Men, Women & Children 3,5/10
15 - Le conte de la princesse Kaguya 6/10
16 - 3 cœurs 5/10
17 - Foxcatcher 6,5/10
18 - Love is Strange 5/10

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

> 18 FILMS <
5 au Cinéma
17 découvertes
Moyenne : 6,1/10

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

[F I L M   C I N É   D U   M O I S]

Image

[R E D É C O U V E R T E   D U   M O I S]

Image

[C O U P   D E   C O E U R   D U   M O I S]

Image

[D É C É P T I O N   D U   M O I S] 

Image
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3 cœurs - 5/10

Messagepar Moviewar » Dim 08 Fév 2015, 10:54

3 cœurs
-- by Benoît Jacquot --
(2014)

Image


Bien amenée, la romance naissante entre Marc (Benoît Poelvoorde) et Sylvie (Charlotte Gainsbourg) ou plutôt entre un homme et une femme qui ignorent tout de l'autre, installe un voile mystérieux que l'on souhaite voir s'estomper doucement. Mais après un début séduisant, Benoit Jacquot expédie sur le bas côté le premier duo en l'espace de quelques plans. Après un premier rendez-vous raté entre les personnages de Gainsbourg et Poelvoorde, ce dernier tente de la retrouver dans la petite ville de province où la flamme s'était allumée. C'est alors qu'il fait la rencontre de Sophie (Chiara Mastroianni), la sœur de Sylvie … 3 cœurs prend une autre tournure une fois que le triangle est complet et s'ensuit une partie de cache-cache pour éviter que la vérité éclate.

« Dites-vous bonjour, on dirait deux fantômes »


Le réalisateur français décide de tout miser sur les non-dits et le parallélisme qui saute aux yeux entre les deux sœurs. Il dépeint avec 3 cœurs la passion d'un jeune couple prêt à partir de zéro pour trouver le bonheur, tout en laissant soigneusement dans sa bobine, une bombe à retardement en la personne de Charlotte Gainsbourg. Le rythme devenu plus lancinant, le film ronronne dans son coin et intéresse le spectateur avec parcimonie, jusqu'à la rencontre tant attendue entre les premiers amants qui se fera au moment du mariage. Ayant que peu de cartouche dramatique pour son film, Jacquot mise tout sur la tension musicale (orgue et violon à la pelle) et rajoute à sa romance des allures de thriller : regards fuyants, rencontre en pleine nuit, discussions secrètes par sms. Le film reprend alors de la vitalité par l'intermédiaire de la performance de Benoît Poelvoorde qui maîtrise aussi bien le ton dramatique que comique. Le spectateur ayant toujours un œil sur la situation au global sent les choses arriver et prend le tempo de la situation qui se fragilise. Mais c'est à ce moment-là, que Benoît Jacquot décide d’accélérer les choses par le biais d'ellipses temporelles (un puis deux enfants sont nés) qui prennent le film en grippe. La proximité que l'on pouvait avoir avec les trois personnages principaux disparaît pour livrer une succession de scènes de famille où demeure en toile de fond ce mensonge qui pèse dans les mémoires.

Difficile tout de même d'adhérer complètement au film, son final délivrant un message ambigu sur le destin de la vie, les rencontres et les choix. Bien qu'il ne soit pas dénué de défauts, 3 cœurs permet de s'immerger au sein d'une famille où les mensonges et les actes affectent tout le monde. Il ne faudra pas oublier de mentionner le beau rôle de mère tenue par Catherine Deneuve qui est parfaite, tandis que Charlotte Gainsbourg est fidèle à elle-même, le sourire en coin mais le poids du monde sur les épaules ..

3 cœurs, un triangle amoureux où les angles ne sont pas forcément bien polis.

5/10
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Queen and Country - 4,5/10

Messagepar Moviewar » Lun 16 Fév 2015, 19:47

Queen & Country
-- by John Boorman --
(2014)

Image


Je pensais l'avoir postée après Cannes, mais apparemment non ...

En même pas deux heures, John Boorman a eu le temps de faire le tour de son sujet, voire d'y repasser même deux ou trois dessus. C'est bien là le problème. On aime au début, on n'en peut plus à la fin. Mauvais équilibre donc pour ce Queen and Country qui nous propulse dans l'Angleterre post-seconde Guerre Mondiale. En pleine guerre de Corée, Bill et Percy sont appelés par l'armée et voient leur quotidien chamboulé. Dans un premier temps ils se retrouvent dans un camp d'entrainement pour être formés aux techniques de combat, mais ils ne mettront jamais un pied en Corée. Effectivement, ils sont ensuite chargés de former les jeunes recrues. Lors d'une de leurs permissions, Bill tombe amoureux d'une fille de la haute bourgeoisie, inaccessible pour lui tandis que Percy s'entiche d'une jeune infirmière volage.

Derrière ces deux romances se cache une satire sur les camps militaires. John Boorman s'introduit au cœur des entraînements, montrant la cacophonie qui règne à tous les étages. Il injecte une bonne dose d'humour qui passera par des situations ridicules : un gradé à la voix cassée, un sergent planqué qui fait le guignol et les deux garçons qui se la coulent douce et se dédouanent de toute autorité. L'écriture des dialogues est mieux maîtrisée que celle du scénario. Le sérieux militaire est confronté aux diverses plaisanteries orchestrées par les recrues (vol d'une horloge symbolique ...) et sous la direction du soldat Redmond, le planqué de service qui trouve qu'il "faut du courage pour être aussi lâche". Mais voilà, on a vite fait le tour de la galerie et le réalisateur britannique épuise ses cartouches et tire ensuite à blanc. Cela devient très vite lassant, la romance prend le dessus et ne convainc pas. Il faut dire qu'il n'est pas aidé par des acteurs sans aucun charisme : Callum Turner (Bill), joue le beau garçon de façon monolithique et fade tandis que Caleb Landry Jones (Percy) en fait des tonnes avec son rire diabolique qui en devient vite agaçant (à l'instar de son acting dans Antiviral. Ne parlons pas des personnages secondaires qui ne relèvent pas le niveau, ah si, la belle Tamsin Egerton illumine ses scènes par son élégance. Rien de plus donc à sauver. Le final arrive sans que l'on s'en soucie, le générique aurait pu apparaîitre bien avant que l'on ne s'en soit aperçu ...


Une satire de l'armée redondante au casting décevant

4,5/10
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Réalité - 7,5/10

Messagepar Moviewar » Mar 17 Fév 2015, 22:53

Réalité
-- by Quentin Dupieux --
(2015)

Image


Aller voir un film de Quentin Dupieux c'est toujours s'attendre à être bousculé, tiraillé entre aimer ou détester, mais c'est quelque chose qui ne s'oublie pas. Il est l'un des rares frenchies à nous proposer un cinéma qui sort de l'ordinaire (Gaspard Noé saute également aux yeux) et qui dérange. Il n'est donc pas surprenant de voir ses films catalogués et à destination d'un public bien averti. On pourrait dire qu'il ne déroge pas à sa règle avec sa cinquième réalisation bien qu'elle soit largement abordable. Proposant des films dans le film dans le film, il nous « inceptionnise » en mêlant sur un seul plan : rêves, réalité et cauchemars.

« Le cinéma ça lave le cerveau »


Retour au titre – mot unique pour le réalisateur de 41 ans avec Réalité. Réalité, c'est aussi le prénom d'une jeune fille qui, après une partie de chasse avec son père, découvre une mystérieuse cassette dans les entrailles d'un sanglier. Point de départ d'une cascade de faits divers plus ou moins inexpliqués qui viennent s'entrechoquer et finissent par former un énorme gruyère. Car oui des trous dans le film il y en a et Dupieux s'amuse à nous y glisser pour malmener notre conception de la réalité. Partant d'un pitch simple : Jason Tantra (Alain Chabat, magistral), un caméraman sur une chaîne de télévision culinaire souhaitant réaliser son premier film d'horreur part à la rencontre d'un ami de longue date, Bob Marshal (Jonathan Lambert, alternant le sérieux glaçant et les excès de colère) riche producteur, Dupieux livre un tour de magie complexe où l'on ne devine pas les 'trucs' à la première vision. De la petite Réalité au présentateur d'une émission en passant par le directeur d'une école se baladant en jeep habillé en femme, les récits et personnages sont tous interconnectés et s'emboitent comme des poupées russes.

« Kubrick mes couilles »


Si les influences des David Cronenberg (Vidéodrome) ou Lynch (Mulholland Drive) sont marquées, le français reste fidèle à son cinéma et à ses acteurs. Avec des clins d'œils parsemés ici ou là et des personnages complètement barrés (on retrouve les flics délurés de Wrongs Cops ou Lambert ancien chivers de Steak), Dupieux n'abandonne pas son « no reason » qui le caractérise si bien (ou mal). Dans Réalité on ne manquera pas de le retrouver notamment lors d'une discussion surréaliste entre Chabat et Lambert ne tenant pas en place allant jusqu'au point de sortir un sniper pour fusiller quelques surfers … Quant à la réalisation, celle ci est assez découpée mais toujours bien soignée, il multiplie les plans et fait un réel travail sur le son. Il en profite également pour insérer des éléments autobiographiques en la personne du réalisateur joué par Chabat, trouvant difficilement des moyens pour réaliser ses films aux scénarios loufoques (rappelant sa propre histoire sur le pneu tueur de son film Rubber, avec dans le cas présent une télévision tueuse). Une certaine critique du petit monde du cinéma made in LA est également présente comme l'indique cette requête du producteur : trouver le gémissement qui vaudrait l'Oscar du meilleur gémissement de l'histoire du cinéma ...

Enfin, loin de ses compositions psychédéliques qu'il avait pu créer lors de ses précédents métrages tel que Wrong Cops, Mr Oizo aka Dupieux installe sa tension en parsemant ses synthés à répétition dans le film. Au sortir de la projection, on n'est jamais certain d'avoir compris ce que l'on vient de voir (Dupieux style), à se demander presque si la réalité n'a pas dépassée la fiction. Un ovni comme on les aime.


Dupieux s'envoie toujours autant en l'air en se faisant plaisir sur des intrigues alambiquées et trouve son sujet le plus abouti.

7,5/10
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Kingsman : Services secrets - 7/10

Messagepar Moviewar » Sam 21 Fév 2015, 11:15

Kingsman : Services secrets
-- by Matthew Vaughn --
(2015)

Image


Le mythe de l'agent secret avait déjà été re-brossé par Michel Hazanavicius dans OSS 117. Matthew Vaughn, réalisateur du premier Kick-Ass et de X-Men : le commencement s'en sort remarquablement bien et s'amuse comme un enfant avec les codes du genre. D'entrée de jeu, le réalisateur britannique nous donne le tempo et après une brève présentation des différents personnages et de l'intrigue, il met en place son jeu d'échec. Les pions avancent un à un et les duels physiques ou psychologiques s’installent rapidement pour aboutir sur un final explosif.

Bien que le film soit calibré comme un blockbuster (musique omniprésente, nombreux effets spéciaux), il se démarque par son traitement de l'intrigue, le mauvais goût et les mélanges des genres. Kingsman l'élite du renseignement britannique est à la recherche de leur nouvel agent. Un concours pour le trouver occupera le spectateur pendant la moitié du temps tandis que la seconde, s'attardera sur le choc entre l'agence d'espionnage et le criminel. La première partie fait la part belle à Colin Firth, qui joue le recruteur à l'élégance parfaite et trouve en la personne de Eggsy (Taron Egerton), jeune ado impertinent de la banlieue londonienne, son poulain dans la course à la place de nouvel espion. Dans un style proche de l'école des X-Men, les multiples candidats regroupés dans un château s'affrontent dans des épreuves plus ou moins originales. Kingsman bat un peu de l'aile, mais se relancera une fois la confrontation avec le bad guy Richmond Valentine, génie de la technologie entamée.

« Si tu reviens vivant on peut le faire par le cul »


Oui, Kingsman pourrait être à première vue destiné à un public jeune, mais au sortir du film force est de constater que la violence et le côté vulgaire à certains moments du métrage, font de cette relecture du film d'espionnage classique, une séance à réserver à un public averti. Matthew Vaughn prend plaisir à critiquer ouvertement les films d'espionnage et propose de ne jamais se prendre au sérieux. Cela passe inévitablement par le personnage du méchant, interprété par un Samuel L. Jackson qui avait tendance à trop cabotiner ces dernières années. Mais cette fois-ci, le cheveu sur la langue et le look décontracté (jogging, casquette sur le côté) lui vont à merveille et chacune de ses répliques discréditent sa position de force, rire assuré. Du côté de l''arsenal technologique, il est de pointe avec des gadgets nombreux tandis que les combats sont très (trop) rapides, parfois même illisibles. Niveau violence aucune censure n'est présente, le réalisateur se lâche complètement, avec utilisation de la slow-motion et il s'offre même le luxe de filmer des combats en caméra subjective. La musique, omniprésente rythme parfaitement l'ensemble et surprend souvent : musique rock lors d'un massacre filmé dans un style bande dessinée, classique lors d'un bouquet final explosif en décapitations... Les acteurs eux, prennent un malin plaisir à jouer et cela se ressent à l'écran. À savoir, dans Kingsman, JB ne veut pas dire James Bond, ni Jason Bourne mais tout simplement Jack Bauer ...


Mariage réussi entre l'humour et le film d'espionnage.

7/10
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2015

Messagepar Moviewar » Jeu 02 Avr 2015, 13:13

B I L A N    F É V R I E R    -   M A R S 

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

20 - Phoenix 7/10
21 - Irréversible 9/10
22 - Seul contre tous 6/10
23 - Kingsman : Services secrets 7/10
24 - Réalité 7,5/10
25 - Dans la peau de John Malkovich 8/10
26 - Steak 4/10
27 - Captives 5/10
28 - Le crime farpait 7,5/10
29 - Pour une poignée de dollars 8/10
30 - Les nouveaux sauvages 6/10
31 - Imitation Game 6/10
32 - It Follows 7/10
33 - Two nights stand 5/10
34 - L'esquive 7/10
35 - Et pour quelques dollars de plus 8,5/10
36 - American Sniper 6/10
37 - St. Vincent 7/10
38 - Les forbans de la Nuit 8/10
39 - Du rififi chez les hommes 8,5/10

********** ********** **********

40 - La Soif du mal 8/10
41 - Birdman 8/10
42 - Draft Day 5,5/10
43 - Les Nouveaux héros 6/10
44 - Une merveilleuse histoire du temps 5,5/10
45 - Waste Land 4/10
46 - Inherent Vice 7/10
47 - Hacker 6,5/10
48 - Stretch 4,5/10
49 - L.A Confidential 8,5/10
50 - The Myth of the American Sleepovers 6/10


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

> 31 FILMS <
10 au Cinéma
31 découvertes
Moyenne : 6,7/10

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

[F I L M S   C I N É   D E S   M O I S]

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[D É C O U V E R T E S   D E S   M O I S]

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[C O U P S   D E   C O E U R   D E S   M O I S]

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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2015

Messagepar Moviewar » Lun 04 Mai 2015, 16:14

B I L A N     A V R I L

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

51 - Big Eyes 6/10
52 - Sea Fog 5/10
53 - Citizenfour 7/10
54 - Hard Eight 7,5/10
55 - Girls Only 4,5/10
56 - Red Rose 5,5/10
57 - Fast & Furious 7 - 7/10
58 - The Voices 5/10
59 - Ex Machina 5,5/10
60 - Shaun le mouton 7/10
61 - Manos Sucias 6/10
62 - Cake 4,5/10
63 - The Riot Club 6/10
64 - Partisan 6/10
65 - Adieu au langage 0/10
66 - Whiplash 9/10
67 - Mar Adentro 6,5/10
68 - The Man from Nowhere 7,5/10
69 - Camp X Ray 6,5/10
70 - 7th Floor 4/10
71 - Taxi Teheran 7/10
72 - Timbuktu 6,5/10
73 - Every Thing Will Be Fine 1,5/10
74 - Les Optimistes 7/10
75 - Arrivederci amore, Cia 7,5/10
76 - Mad Max 7,5/10
77 - Mad Max 2 : Le défi 8,5/10
78 - Victoria 6,5/10
79 - Still Alice 7/10
80 - Eden 5/10


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

> 30 FILMS <
10 au Cinéma
29 découvertes
Moyenne : 6/10

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

[F I L M   C I N É   D U   M O I S]

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[D É C O U V E R T E   D U   M O I S]

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[C O U P   D E   C Œ U R   D U   M O I S]

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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2015

Messagepar Alegas » Lun 04 Mai 2015, 16:25

Ça manque de critique par ici.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2015

Messagepar lvri » Lun 04 Mai 2015, 17:31

Un petit retour sur Ex Machina ? La bande annonce m'attire beaucoup, mais je vois que ta note est plutôt moyenne. Déception ?
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2015

Messagepar Moviewar » Lun 04 Mai 2015, 22:31

Je vais essayer de me motiver pour en faire quelques unes oui :wink:

@Ivri : disons que c'est assez convenu mais y'a de bonnes idées, l'ambiance est top et les décors naturels, dans un style très épuré et design en impose. Une critique est prévue pour celui là.
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2015

Messagepar lvri » Mar 05 Mai 2015, 06:18

Merci Moviewar ! Hâte de lire la critique ! :super:
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Riot Club (The) - 6/10

Messagepar Moviewar » Mar 05 Mai 2015, 15:27

The Riot Club
-- by Lone Scherfig --
(2014)

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Avec une première scène d'époque mal gérée, mais nécessaire pour poser les bases de la création du « Riot Club », Lone Scherfig nous plonge par la suite dans l'université d'Oxford auprès des étudiants de première année. L'élite de la nation est membre du Riot Club, un cercle très secret où les excès et la débauche en sont les maîtres mots. En ce début d'année scolaire, les piliers du groupe sont à la recherche de chair fraîche pour rejoindre les rangs. La première partie du film se consacre à cette mise à l'épreuve permanente. La jeunesse dorée met en place des scènes de bizutage et des tests se résumant le plus souvent à des jeux à boire pour déceler chez ces deux nouvelles recrues la fibre du Riot Club.

La réalisatrice pénètre donc dans la fraternité et explore les moindres vices de ces jeunes hommes, souvent sans scrupule sous couvert de leur patronyme et de leur portefeuille bien rempli. Quelques pistes de réflexion se dessinent à travers les nouveaux membres, Miles Richards (Max Irons) le plus rationnel et le moins bourgeois dans l'âme versus Alistair Ryle, frère d'un ancien membre légendaire, prêt à tout pour imposer son nom dans l'élite. C'est ce duel que Lone Scherfig décide de mettre en avant afin de questionner la société, la domination de la classe supérieure sur les autres et de montrer que ces hommes impertinents et sans honneur domineront le pays dans quelques années.

Ce fil rouge atteindra son paroxysme lors d'un long diner (un tiers du métrage) qui tournera cependant rapidement en rond. Tombant dans la surenchère et dans l’extrémisme (une humiliation qui devient grotesque), le propos que l'on avait compris assez vite, contraste trop brutalement avec le pur divertissement que la cinéaste offrait aux spectateurs (une bande son électro pop). Avec quelques retournements de situations, The Riot Club se conclu sans décevoir, mais l'on regrettera tout de même la mise en scène trop académique de la danoise. Du côté du casting pratiquement 100% masculin / mannequin, aucune tête ne sort du lot, mais la prestation n'en est pas pour autant ratée, loin de là.


Entre son côté divertissant et sa réflexion moralisatrice, le film ne sait pas toujours bien se situer.

6/10
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Film: Riot Club (The)
Note: 7,5/10
Auteur: Milkshake

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