[oso] Ma prose malade en 2015

[osorojo]

Genre, tu lui as plaqué 3/10

[Pathfinder]

3?????!!!!!

J'étais bourré non?!!!

[osorojo]

T'es peut être bourré en ce moment même

LA preuve !!

28- Man of Tai Chi de Keanu Reeves : 3/10, niveau tatane, il y a peut etre mieux à (re)voir non?

[Mark Chopper]

Et voilà, on préfère Wes Anderson à un honnête petit film de tape. Il est beau le bourrin

[Pathfinder]

[osorojo]

Un myhte qui s'effondre

[Pathfinder]

Peut etre devrais je le revoir tiens?
(ça me semble etre le bon moment...)

Et si je pose mes 2 critiques du Hobbit, je perd définitivement tout crédit?!


Heureusement, j'ai vu John Wick ce week end!

[osorojo]

Ben si tu avoues aimer les nains poilus et les elfes aux zoreilles pointues, j'pense que t'es foutu

[Pathfinder]

Bon, bon, bon, va falloir que je pose tout ça!

[Alegas]

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LES AFFAMEURS
Anthony Mann | 1952 | 7/10
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• UN PEU D'OR DANS LES ÉPINARDS

Une jolie aventure peuplée d’indiens pas très sympas, de cowboys peu vertueux en quête de rédemption et de gens honnêtes, robustes travailleurs prêts à tous les sacrifices pour créer la communauté de leurs rêves. En obstacle à leur quête du bonheur parfait, une ruée vers l’or qui fait miroiter gloire et richesse aux truands de passages, bien souvent des gâchettes faciles pas très fortiches en principes.

Sur cette toile de fond assez convenue se greffe le destin d’un homme droit dans ses bottes, qui souhaite se racheter d’une vie antérieure faite de rapine. James Stewart est excellent, à l’aise dans ses chaussettes, habile de la winchester et doué pour changer de casquette. Il navigue ainsi avec aisance entre divers attitudes : doute, volonté de s’intégrer et punch de tous les diables.

Son changement de vie est servi par un Anthony Mann exploitant au mieux les grands espaces naturels à sa disposition. Le cinéaste parvient à insuffler une belle dynamique à son histoire, moyennant quelques twists intéressants et des personnages secondaires qui ne se contentent pas d’être accessoires. Et pour couronner le tout, chez Mann l’aventure, c’est la grande aventure, aucun temps mort n’est au programme, chaque enchaînement de séquence implique un changement de rythme, de quoi engouffrer les 90 minutes du film sans ronfler une seule seconde.

En bref, les affameurs est une belle péloche, assaillie par le charisme solaire de Stewart et animée par les belles idées d’un Anthony Mann très solide. Il faut juste être friand des histoires d’aventures qui finissent dans le miel pour y trouver pleinement son compte. J’avoue avoir eu un peu de mal avec le traitement du badguy —qui manque ambiguïté— d’une part et d’autre part avec l’humanisme un brin exagéré qui dicte le repas de ses affameurs en quête d’un peu de pain. La marque d’une époque, je le sais bien, mais que voulez-vous, on ne se refait pas. Le voyage fut agréable mais je préfère Mann de Men In War, un peu plus angulaire.

[pabelbaba]

Je l'aime beaucoup celui-là, plus même que d'autres Mann plus cotés, de la vraie aventure.

[osorojo]

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LE HÉROS MAGNIFIQUE
Yuen Woo-Ping | 1979 | 8/10
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• Apologie du dommage collatéral

En voici une Kung-fu comédie qui ne manque ni de dynamisme, ni de surprise, car elle se nourrit d’une générosité de chaque instant pour assurer le spectacle. A la réalisation, Woo Ping est à son affaire, il signe des chorégraphies fantastiques à base d’enchaînement très énervés qui rattrapent assurément les quelques scènes qui ont pris un peu d’âge.

La belle proposition de ce héros magnifique concerne les à-côtés de ses prouesses martiales. Si le script, classique, implique vengeance et honneur, la tonalité hyper dramatique qu’il prend à certains moments est plus surprenante. Woo Ping n’hésite pas à effacer de l’écran des personnages importants, d’un coup de tatane assassin, pénétrant pour l’occasion d’un pied ferme dans l’univers un peu plus noir qu’affectionne Sammo Hung. Ça fait son petit effet tant c’est cash, à l’image du premier meurtre sorti de nulle part, qui retourne le film de la simple comédie un peu potache en un Kung-Fu drama comique où personne n’est à l’abri d’un fatal coup du sort.

Le héros magnifique c’est aussi une performance solide de Sammo Hung, qui déboîte du vilain avec style quand il ne se lance pas dans un concours de grimaces toujours plus improbables ainsi qu’un retour au mythe Wong Fei-Hong et ses origines, grâce à celui qui l'a incarné le plus de fois à l'écran, Kwan Tak-hing, ce dernier prouvant que le talent ne s’évapore pas totalement avec les années, à l’occasion d’un duel mêlant art martial et calligraphie très inspiré. Enfin, aux côtés du maître et de son disciple, Mei Sheng Fan assure le spectacle en sensei apathique aux allures de Drunken master à la ganache inoffensive mais aux poings redoutables qui signent certaines des séquences les plus amusantes de la séance.

Plus qu’un simple film de Kung-Fu, le héros magnifique est une véritable comédie noire qui surprend lorsqu’elle fait tomber définitivement les corps. Et puis, Woo Ping à la réalisation, c’est gage de combats soignés, ce qui est véritablement le cas, même si évidemment, au jeu de la comparaison avec les références actuelles du genre, certains affrontements peuvent paraître un peu lents par moment. Mais ils se rattrapent avec des idées de mise en scène qui font mouche et une touche comique sans cesse de circonstance, qui fait de la plupart des affrontements des moments récréatifs on ne peut plus stimulants.

[pabelbaba]

Pfiou... Faudrait que je le revois, plus aucun souvenir.

[osorojo]

Ben ué, rafraîchis ta mémoire, parce qu'il est vraiment cool celui là, j'ai passé un super moment !

[Scalp]

C'est autre chose que 50 nuances même si y a des fessés aussi