Modérateurs: Dunandan, Eikichi Onizuka
elbakin.netA l'occasion de la sortie du roman Jerusalem d'Alan Moore, l'écrivain de SF John Scalzi a émis une réflexion intéressante sur la longueur des romans édités.
Il a fallu 10 ans à Alan Moore pour sortir Jerusalem, un pavé de quelques 600.000 mots : plus que n'importe lequel des deux Testaments ou que Guerre et Paix. Sur la même durée, Scalzi a sorti 8 romans d'une taille moyenne de 90.000 mots, soit quelques 720.000 mots, un chiffre finalement assez proche de la production de Moore.
Il a étendu la comparaison à un troisième auteur : G.R.R. Martin, qui a mis autant de temps pour les 420.000 mots de A Dance with Dragons que Scalzi pour 5 de ses romans, soit environ 450.000 mots.
Si cette comparaison est forcément très réductrice, elle permet un autre angle de vue sur le travail des auteurs qui se font reprocher par leurs lecteurs de mettre des années à rédiger un nouveau tome, alors qu'il peut leur demander un travail aussi conséquent que celui avec lequel un autre auteur sortira plusieurs romans plus courts.
Le premier tome de sa nouvelle trilogie située dans l'univers d'A la croisée des mondes, The Book of Dust.
Entertainment Weekly a eu en fait la primeur de l'information, avec la mise en ligne des deux illustrations de couverture, anglaise et américaine. Toutes deux sont l'oeuvre de Chris Wormell. On apprend également que ce premier tome se déroule dix ans avant les événements de la première trilogie. Les deux suivants se dérouleront quant à eux vingt ans après.
Au passage, la sortie française est calée au mois de novembre (toujours chez Gallimard) et plus précisément le 16, soit à peine un mois après la sortie du roman en langue anglaise (le 19 octobre) !
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