[Tarankita] Mes critiques en 2015

[Tarankita]

Films critiqués en 2015:

Les moines lanciers du temple Hozoin de Tomu Uchida
A deux sabres de Tomu Uchida
Seul contre tous à Ichijoji de Tomu Uchida
Le duel de l’aube de Tomu Uchida
Musashi contre Baiken de Tomu Uchida

American sniper de Clint Eastwood

[Tarankita]

Les moines lanciers du temple Hozoin de Tomu Uchida (1962)

Le fougueux Takezo Shinmen a été rebaptisé Musashi Miyamoto par Terumasa Ikeda, le nouveau seigneur du fief. Ce dernier comptait s'attacher ses services, mais Musashi choisit pour l'instant la liberté : il veut parcourir le monde, en simple vagabond, pour perfectionner son art auprès des meilleurs escrimeurs du Japon.

Dans ce deuxième épisode, on repart de la fin du premier volet "La légende de Miyamoto Mushashi", à savoir, en haut du donjon, ou petit à petit, Takezo devient Miyamoto. Il est plus instruit et plus sage...comme ce deuxième volet d'ailleurs...

L'histoire reste assez fidèle au roman mais perd clairement en intensité. Miyamoto part pour sa quête de ronin en recherche d'adversaire pour devenir plus fort et épouser la voie du sabre. Sa première étape est le dojo des Yoshioka: ici, premier gros regret: pas de scène de combats! On comprend par la vue de disciples complétement hors de combat et se plaignant de douleur que Takezo est passé par là et n'a pas trouvé d'adversaire digne de lui. Il attend alors le maitre du dojo... Il repart alors pour une autre quête presque aussitôt, mais promet de revenir bientôt. Une intro à cette future confrontation. Seul, le concept de supériorité d'un dojo face à un adversaire inconnu est bien retranscrit et mettra des doutes dans la tête du maitre, pensant être invincible.

L'étape suivante est donc chez les moines lanciers du temple Hozoin. Ici bonne introduction avec cette tension lourde ou les candidats d'une "bonne leçon" se remettent en question, lorsqu'ils découvrent la qualité du maniement des lances par ces moines. Seule, Musashi, très calme, se lève pour les affronter tranquillement et gagne. Cependant son entrevue avec le vieux maitre lui fait comprendre qu'au fond de lui, il a perdu. Il n'y a pas que la force dans la vie...

La dernière partie semble un peu bancale avec les retrouvailles du gamin qui le suit partout, qui d'ailleurs à certains moments, devient presque insupportable lors de ses apparitions. Miyamoto découvre une poignée de ronins faisant la loi dans le village. Il n'a rien a voir avec eux et s'en désolidarise complétement. Heureusement, on le droit à un peu plus d'action, le dernier quart heure avec la stratégie des moines, utilisant la force de Musashi à son insu. Une scène de combat assez sympa, seul contre tous, mais qui finira bien vite et c'est la encore, bien dommage.

En conclusion, un deuxième volet calme, posé et philosophique comme l'est devenue Takezo. La réalisation est du même acabit voulant peut-être trop représenter le coté posé et réfléchit du nouveau Takezo métamorphosé. Dommage, car cela manque cruellement de rythme et de scène de sabre. Plus un voyage philosophique qu'un film de sabre. Espérons que les prochains seront meilleurs.

Note: 5.5/10

La légende de Miyamoto Mushashi = 7.5/10

[Scalp]

J'ai préféré le second au premier. Et les autres films sont aussi calme que celui là.

[Dunandan]

Comme je l'ai dit ailleurs, attention : vu que le roman est assez avare en combats, et surtout, ne sont pas bien représentés au niveau du style, ne t'attends pas non plus à énormément de morceaux de bravoure (ce que confirme d'ailleurs Scalp)

[Tarankita]

En combat je veux bien, pas besoin d'avoir des scènes dans tout les sens. Mais je trouve que le récit est raconté de manière quelque fois trop posé voir "gentillet". Alors peut-être qu'à l'epoque cela devait être accessible à tout le monde, mais je trouve que ça nuit au récit et au rythme de l'histoire. Ça casse le coté "guerrier" de Miyamoto. Dans le premier volet je trouvai l'introduction des persos intéressante et soutenue. Peut-être en attendais-je trop avec ce second volet, du genre "allez c'est parti: on entre dans le vif du sujet!"

[Tarankita]

A deux sabres de Tomu Ushida (1963)

Pendant que Musashi est parti à Nara prendre une leçon auprès du célèbre maître en arts martiaux Sekishusai Yagyu, à Kyoto, c'est l'effervescence au dojo de Yoshioka : le maître Seijuro Yoshioka est à l'entraînement dans la perspective de duel avec Musashi.

A deux sabres, troisième volet de la saga devient plus intéressant et plus "sombre" que son prédécesseur. Intéressant car plusieurs persos nouveaux et anciens sont présents, grâce à de multiples récits, entrecroisés qui serviront de fil conducteur jusqu'au duel final.

Musashi a compris ses erreurs passées et devient + adulte, il semble humble et plus réfléchit. Au début de cette épisode, il va prendre une leçon auprès du célèbre maître en arts martiaux Sekishusai Yagyu. Ici, de part la stratégie d'une fleur coupée, Yagyu va faire comprendre à ses adversaires la puissance de son art. Musashi est impressionné et en même temps, se motive à être encore plus fort. La encore, cette petite introduction se terminera aux portes du palais Yagyu...

Le récit s'oriente ensuite sur d'autres personnages secondaires, et introduit l’impressionnant personnage Sasaki Kojiro. Ce samurai a une forte personnalité et un fort charisme. Le simple échange de regard entre lui et Musashi en dira long....Hâte de voir leur futur duel....

La reste de l'histoire se concentre sur la fin du duel avec l’école Yoshioka. Leur jeune maitre poussé par le mensonge des élèves qui le prennent pour un Dieu du sabre. Il a de forts doutes mais se prépare malgré tout au duel contre Miyamoto. Ce personnage devient très intéressant car c'est un homme poussé dans ses retranchements, avec une réputation à tenir sur ses seules épaules....Le duel final est grandiose et de toute beauté. Sa remise en question tout autant.

Niveau réalisation rien a redire, Tomu Ushida reste sur la même mise en scène, assez simple et sage...Mise à part lors des rares combats au sabre...

En conclusion, je le trouve meilleur que le second car un peu petit peu plus rythmé avec des personnages bien développés et une très bonne fin qui donne envie de voir la suite...Cependant nous sommes toujours dans la vision d'un récit romanesque plutôt que du chambara. Certains passages, sont un peu mou mais on s'habitue au style...

Note: 6.5/10

La légende de Miyamoto Mushashi = 7.5/10
Les Moines lanciers du temple Hozoin = 5.5/10

[Dunandan]

American sniper de Clint Eastwood (2015)

Tireur d'élite des Navy SEAL, Chris Kyle est envoyé en Irak dans un seul but : protéger ses camarades. Sa précision chirurgicale sauve d'innombrables vies humaines sur le champ de bataille et, tandis que les récits de ses exploits se multiplient, il décroche le surnom de "La Légende". Cependant, sa réputation se propage au-delà des lignes ennemies, si bien que sa tête est mise à prix et qu'il devient une cible privilégiée des insurgés. Malgré le danger, et l'angoisse dans laquelle vit sa famille, Chris participe à quatre batailles décisives parmi les plus terribles de la guerre en Irak, s'imposant ainsi comme l'incarnation vivante de la devise des SEAL : "Pas de quartier !" Mais en rentrant au pays, Chris prend conscience qu'il ne parvient pas à retrouver une vie normale.

Eastwood…..commençons par là. Depuis Gran Torino, Clint n’avait pas réalisé de films à la hauteur de ses précédents. Devenu en France un réalisateur 4 étoiles minimum dans toutes les bonnes critiques journalistiques, peu importe son film ou sa réalisation. American sniper est censé être son retour du point de vue des cinéphiles. Un retour gravitant autour d’une polémique : certains crient au génie en parlant d’un film dénonçant les horreurs de la guerre de manière assez subtile et au contraire, d’autres s’offusquent d’un film purement patriotique et allant droit dans le sens de la politique militariste américaine….
Pour commencer, mes premières impressions ont été pour la réalisation : Clint reprend du poil de la bête : c’est fluide et rythmé, rien à voir avec ses dernières tendances de mises en scène lentes et endormantes. Mêlé de flash-back et d’aller-retour entre les US et l’Irak, pas de soucis de rythme.

Clint va transposer le livre de Chris Kyle de manière simple et réaliste : ici, pas de surenchère ou de grand morceaux de bravoures. Son perso principale est un cliché à lui tout seul : un beauf Texan voulant se prendre pour un cowboy, éduqué de manière ferme et catholique. Regarde la TV, prend à 100% ce qui passe aux medias et part s’enrôler chez les SEALs. Son esprit tourne autour d’une seule idée : les sauvages au Moyen Orient tuent des américains, faut se bouger le cul et y aller ! Défendre les plus faibles, tel est sa mission.
Eastwood introduit très bien Kyle par ce judicieux flash-back : en quelques scènes, on comprend vite le bonhomme et pourquoi il est allongé là, un fusil à lunette à la main en train de tuer tous ce qui est « l’ennemi », peu importe si c'est un homme, une femme ou un enfant.

Cooper joue se rôle à merveille : un mec lambda sans grosse réaction qui voit en lui le devoir d’aller la bas et défendre son pays. Pas de remise en question particulière. Faut aller faire le boulot, c’est obligatoire. Entre temps sa vie de famille va se construire, comme elle peut : lui plonger à 100% dans son engagement, passera ses faits d’armes en priorité.

Alors, qu’est ce qui coince ? Et bien je dirai le sujet principal du film justement, plat, simple, sans trop de remise en question, à la hauteur de son personnage principale. Honnêtement, le film provoque aucune empathie envers ce personnage, ni même ses camarades. Qu’ils meurent ou non durant leurs mission, peu importe. Il n’y a pas de quoi s’attacher à ses personnages aussi vides les uns que les autres. C’est peut-être ce côté-là qui pour moi, oriente le film, comme un documentaire de la guerre en Irak, ayant pour sujet : « nous avons suivi un sniper américain ».
Certains arrivent à trouver une dénonciation des horreurs de la guerre….mise à part des blessés et des palpitations, pas grand-chose de côté-là. Idem d’un point de vue psychologique puisque Kyle prend tout sur lui. Il fait son boulot peu importe le nombre de mort. Pas de grosse réaction ou alors enfouie au fin fond du perso. Seul ressenti peut-être son côté « dangereux » ou quelquefois, ses petites crises de nerfs peuvent nous mettre la pression craignant le pire…

Également, du côté ennemie, mise à part deux trois sanguinaires (bien évidemment), pas de grosses tensions. Idem pour l’affrontement avec son rival sniper Syrien, je n’ai nullement ressenti un duel entre les 2, puissant ou héroïque…
Clint a le donc le cul entre deux chaises : un film simple, ne prenant pas forcement partie de quelque chose : il raconte une histoire sans trop se mêler du fond : patriotique sans trop l’être, dénonciateur à demi-mesure. Pas de grand risque. Et c’est peut-être la pièce manquante au film. Car du côté de la réalisation rien à y redire, c’est bien mis en scène, bien raconter, bien écrit. Les séquences d’action sont réalistes et prenantes.
Bref, contrairement à sa période au top, Clint est revenu sans trop se mouiller. Mettant à l’écran l’américain moyen, s’engageant dans l’armée pour faire du très bon boulot : celui d’un sniper. Héro de la nation, recordman du nombre de tués, il mourra ironiquement sur le sol américain par un déséquilibré souffrant des traumatismes de guerre….

Il manque cruellement quelque chose qui aurait pu faire monter la pression, l’attention ou la réflexion du spectateur. Eastwood nous laisse simplement suivre son histoire…c’est peut-être voulu.

Note: 6.5/10

[Tarankita]

Seul contre tous à Ichijoji de Tomu Uchida, (1964)

Denshichiro est vaincu. L'école entière, une centaine d'hommes, donne alors rendez-vous à Musashi dans les rizières d'Ichijôji. Un combat particulièrement meurtrier s'ensuit. Décimé, le dojo de Yoshioka disparaît avec sa renommée. Effaré par la violence qu'il engendre autour de lui, Musashi commence à douter de la finalité de son art.

Ce quatrième épisode, plus sombre que les précédents, est pour le moment mon préféré. Tomu Uchida se lâche beaucoup plus et donne sa touche personnelle, que ce soit d'un point de vue scénaristique ou de la mise en scène.

Le film commence sur un petit résumé sympathique mêlé d'images et de desssins, agréable pour se remémorer le parcours de Musashi. L'histoire reprend à la fin du troisième épisode avec le duel contre le maitre de l'école Yoshioka, Seijuro.

Musashi se réfugie chez un marchand et retrouve quelque temps le repos et la sérénité. Cependant, du coté de l'école Yoshioka, tout s’accélère: Le frère du maitre veux à tout prix se venger. Problème, il est bien trop ambitieux et sur de lui. Pensant battre Musashi à coup sur, il le provoque en duel alors que Musashi se la coule douce au quartier des geishas. Ce passage est tout particulièrement intéressant car le temps de quelques minutes, Musashi, toujours concentré malgré la fête, s'échappe et va faire son duel.
Un duel de très grande qualité avec la neige en guise de décors. Le frère exprime très bien sa rage de vaincre, jusqu'au moment de sa mort, magnifiquement bien interprété avec ce dernier coup de sabre.

Mais l’histoire du dojo ne s’arrête pas là. La centaine de disciples décide eux aussi de se venger à tout prix. Cette fois-ci Musashi coincé au quartier des plaisirs doit faire face à plusieurs sabreurs fou de rage. Heureusement pour lui, Sasaki intervient pour préparer un duel dans les règles de l'art.

Ce dernier grand duel aux sabres est de toute beauté: Uchida utilise un fond bleuâtre pour filmer un duel juste avant le levé du soleil. Cette touche donnera une ambiance inquiétante et dramatique au "duel". Les Yoshioka décident d'utiliser leur héritier de l'école, un enfant d'à peine une dizaine d'année, pour reprogrammer un duel et pouvoir se venger. Musashi ira jusqu'au bout dans le malheur....même si cela doit lui couter sa réputation. Poursuivie par Hayashi, un disciple lui rappelant toujours le coté "humaniste" du sabreur, Musashi sera effrayer d'y faire face, étant possédé par son coté démon. Hayashi est sa conscience lui rappelant qu'il existe une limite à la voie du sabre...

En somme, pour le moment le meilleur de la série, Tomu Ushida réalise une très bonne mise en scène, les duels sont excellents et la remise en question de Musashi bien interprétée. La suite laisse présager du très bon avec un futur duel avec Sasaki...

Note: 7.75/10

La légende de Miyamoto Mushashi = 7.5/10
Les Moines lanciers du temple Hozoin = 5.5/10
A deux sabres = 6.5/10

[Tarankita]

le Duel de l'aube de Tomu Uchida (1965)

Le plan de son père spirituel, le moine Takuan, de le faire entrer comme instructeur militaire dans la garde du Shogun échoue pourtant. Musashi ayant été discrédité après son duel sanglant à Ichijôji. Peu après, il est provoqué par Kojiro Sasaki, qui n'a d'autre ambition que de le vaincre pour devenir à son tour le meilleur escrimeur du Japon.

Cinquième volet de la saga…toujours aussi sympa à regarder, un peu plus calme que son prédécesseur mais tout aussi captivant.
L’action redémarre après le fabuleux combat mene par Musashi contre 73 adversaires. Il se repose, se remet en question, se cache presque en compagnie d’un jeune orphelin, comme s’il voulait racheter son erreur ultime : le meurtre d’un enfant.

Musashi en v3.0 donc, ou il cherche à comprendre en quoi il a commis une faute lors de son combat précèdent. Il va pour cela, aider un jeune orphelin pour les plantations, la vie de ts les jours…etc au point d’être apprécié par le village voisin. Il s’offre une nouvelle vie, loin de sa réputation : sauvage et brutale. Il ira même jusqu’à défendre le village d’une attaque de bandit au point de se faire démasquer par les dirigeants régionaux.
En parallèle on suit le parcours de son « concurrent » direct : Kojiro Sasaki devenant samurai attitré d’un seigneur local.
On retrouve également avec grand plaisir le moine Takuan qui essaye de faire entrer Musashi comme instructeur militaire dans la garde du Shogun, mais en vain.
Musashi va également se faire pardonner auprès d’Otsu et encore plus fort encore : la mère de Matahachi. Rédemption sur toute la ligne donc.
La dernière partie du film est consacrée au duel attendu entre Musashi et Sasaki au bord d’une plage, ou Miyamoto fera encore prouesse de son intelligence du combat et de sa ruse pour vaincre son adversaire.
Coté réalisation, toujours aussi propre et bien mise en scène, malheureusement, avec moins de prise de risque de la part de son réalisateur contrairement avec son épisode précèdent.
Un épisode basé sur la remise en question de son personnage principale, terminant sa quête de la voie du sabre, avec une orientation plus humaine, loin du côté sauvage et guerrière des débuts. Musashi comprend que le sabre n’est qu’en fait qu’une arme meurtrière…

Note: 07/10

La légende de Miyamoto Mushashi = 7.5/10
Les Moines lanciers du temple Hozoin = 5.5/10
A deux sabres = 6.5/10
Seul contre tous à Ichijoji = 7.75/10

[Tarankita]

Musashi contre Baiken (1971) de Tomu Uchida

Musashi rend visite à Baiken Shishido, inven­teur d’une arme ter­ri­fiante et impla­ca­ble uti­li­sant une fau­cille et une chaîne ter­mi­née par un poids. Au cours de leur conver­sa­tion, Baiken com­prend que Musashi n’est autre que Takezo, un soldat en déroute de Sekigahara, qui a tué le frère de sa femme pen­dant sa fuite. Baiken lui tend un piège. Musashi le déjoue en pre­nant son enfant en otage...

Dernier épisode de la saga, tourné 5 ans après le cinquième. Tomu Uchida livre ici un film complétement différent, violent, sombre et axé sur les combats.

Le film démarre sur la rencontre entre Musashi et Baiken Shishido, célèbre par le maniement de son arme: une chaine ayant d'un coté une faucille et de l'autre un poids. Tout aussi redoutable en défense qu'en attaque...
Le tour de force de cette épisode est la montée en tension entre les deux persos. Au départ autour d'un saké discutant combats et technique, puis petit à petit, l'histoire se tourne vers un véritable duel d'une férocité incroyable entre deux démons. Les ruses les plus malsaines sont admises pour éliminer son adversaire...
La encore, Uchida revient sur la mort de l'enfant qui tourmente Musashi, puisque la encore, il utilisera le fils de Baiken pour le vaincre...leur duel est presque chaotique entre les deux personnages entouré de feux, comme pour simuler leur places en enfer. ici finit les passages de romance ou de remise en question...la conclusion final le sera tout autant avec cette fin en suspens comme ci la voie du sabre Musashi peuplé de duels ne finira jamais...
Niveau réalisation, Uchida se lache un peu plus, et réalise une œuvre violente, avec des arrets sur images pour marquer le + possible la tensions régnante.
Bref, un dernier épisode captivant, avec la rencontre de deux personnages fou furieux, blindé d'action qui contraste fortement avec le reste de la saga...

Note: 7.5/10

La légende de Miyamoto Musashi = 7.5/10
Les Moines lanciers du temple Hozoin = 5.5/10
A deux sabres = 6.5/10
Seul contre tous à Ichijoji = 7.75/10
Le duel de l'aube = 7/10

*********************************************Bilan de la saga******************************************************



Moyenne: 6.95 / 10

Une très bonne saga, très proche des livres, ou l'on suit un Miyamoto Musashi tourmenté, en quête de la voie du sabre, avec plusieurs remise en question et évolution du personnage. Plus proche d'un grande saga d'aventure que du chambara, on appréciera malgré tout la mise en scène des combats comme les excellents épisodes 4 et 5. Cependant quelque fois, le rythme peut paraitre très lent voir chiant, mais l'histoire captivante de ce célèbre bretteur remonte tout de suite l’Intérêt de cette fresque. Tomu Uchida livre une version intéressante de Musashi avec l'aide de personnage secondaire représentant les tourments du personnage principale...

Pour finir:

[Mark Chopper]

Merci pour ce crash-test

[osorojo]

Yep, joli taff, ça donne sacrément envie en tout cas. Le coffret sera mien un de ces quatre je pense

[Tarankita]

Yep, joli taff, ça donne sacrément envie en tout cas. Le coffret sera mien un de ces quatre je pense

Malheureusement, il est déjà dispo qu'en occase au prix de 80 euros...

[Jack Spret]

Merci à Scalp de m'avoir revendu le sien à prix coûtant

[Scalp]

Tu me diras pas merci quand t'auras vu les films