[Pathfinder] Mes critiques en 2015

[Mark Chopper]

Avec des FX miteux et Riddick qui dresse un chien.

On les reconnaît les bourrins du forum. C'est bon, Path : on sait que tu aimes Wes Anderson, ce n'est pas oublié

[Pathfinder]

David Twohy a la bonne idée de quitter le space opéra boursouflé pour un retour aux sources plus que salvateur.

On appelle ça un radotage paresseux

Non juste de la clairvoyance! Mais libre à toi d'adorer ce gloubi boulga kitsch hein?

@ Oso: tu attribues ma prose à Pabel? Fumier!!!

[Pathfinder]

Avec des FX miteux et Riddick qui dresse un chien.

On les reconnaît les bourrins du forum. C'est bon, Path : on sait que tu aimes Wes Anderson, ce n'est pas oublié

[Mark Chopper]

Pour une fois qu'une suite (Les Chroniques) assurait un gain d'ambition tout en maintenant une cohérence d'ensemble, ça force le respect.

Riddick qui fout la merde chez les Necromongers, ça tue.

Toi tu vas me forcer à utiliser ma tasse à thé

[osorojo]

@ Oso: tu attribues ma prose à Pabel? Fumier!!!

J'vois pas d'quoi tu parles ! Allez, j'avais au moins 2 lettres de bonnes

@Mark : T'es certain de ne pas avoir un héritier quelque part ? Ces remarques quotidiennes vis à vis de ceux qui trouvent encore leur plaisir à l'écran, c'est un symptôme typique d'une fraîche paternité. Gaffe.

[pabelbaba]

@ Oso: tu attribues ma prose à Pabel? Fumier!!!

Je serais tenté de le prendre mal.

Mais comme là tout de suite j'ai pas de répartie valable, sache que tu prends cher mentalement.

[Pathfinder]

Pour une fois qu'une suite (Les Chroniques) assurait un gain d'ambition tout en maintenant une cohérence d'ensemble, ça force le respect.

Riddick qui fout la merde chez les Necromongers, ça tue.

Toi tu vas me forcer à utiliser ma tasse à thé

Ouais mais quel ensemble hideux quoi! Mouarf les Necromongers!!! Mais, je l'aime bien cet opus 2, faut pas croire! Mais sans l'univers Bioman, ça aurait été un peu plus crédible...

@Pabel: boudes pas bordel!!!!

[Mark Chopper]

@Mark : T'es certain de ne pas avoir un héritier quelque part ? Ces remarques quotidiennes vis à vis de ceux qui trouvent encore leur plaisir à l'écran, c'est un symptôme typique d'une fraîche paternité. Gaffe.

Nan mais le vilain petit canard de la trilogie est vraiment trop célébré en ces lieux. Je rétablis l'équilibre.

[Pathfinder]

Le vilain petit canard, c'est le 2 point barre! (Ouais je sais, je suis ouvert au débat. On me le dit souvent )

[Pathfinder]

6/10


Pourquoi cette note?
Parce que ça faisait un bail que l'on avait pas vu un tel fumier...

Film hypnotique à l'ambiance nocturne maitrisée, Nightcall reste malgré toutes ces qualités une petite déception...

Le film est porté à bout de bras par un Jake Gyllenhal très appliqué et impliqué. A ce titre, il a parfaitement su capter la froideur chirurgicale d'un personnage dénué de tous remords. Mais une fois dit cela, on a presque tout dit. En effet, la critique des médias sensationnalistes n'apportent rien de nouveau et a meme tendance à enfoncer des portes ouvertes. Il faut plutot se rabattre sur les quelques acteurs, suffisamment bons pour maintenir l'interet du film à l'image de la formidable séquence d'intimidation entre Gyllenhall et une René Russo parfaite. Nightcall prendra enfin son envol à mi chemin, dès lors que Jake se rend dans la baraque après la fusillade. A cet instant, le réalisateur a peut etre compris que sa charge journalistique tournait un peu en rond et va se reposer pleinement sur son personnage. Le film emprunte tranquillement les voies du thriller nocturne (que n'aurais pas renié Michael Mann). On assiste d'ailleurs à deux séquences fortement intenses, la mise en place de l'arrestation et surtout une très efficace course poursuite nocturne. Passé cela, tout est déjà écrit et l'on sait que la conclusion sera narquoise à l'image d'un Lou toujours plus prospère.

Malgré quelques recours simplistes, le film offre une très intéressante analyse comportementale sur un individu à la recherche d'un but que lui meme ne maitrise pas tant que cela. A plusieurs reprises, j'y ai meme vu quelques liens avec le Maniac de William Lustig (ambiance nocturne, errance du personnage etc...). Une référence extrème, certes, mais qui a le mérite de mettre en avant le coté très pervers et calculateur de Lou.

[Jimmy Two Times]

Je n'ai pas vraiment le sentiment que Gilroy cherche à dénoncer d'une quelconque manière les médias sensationnalistes. C'est plus une toile de fond qui vient nourrir le portrait glaçant de son personnage principal.

Et pis t'arrêtes de critiquer les mêmes films que moi le même jour, sinon je lâche mon pitt!

[Pathfinder]

Pas faux pour la toile de fond en effet!

[Pathfinder]

Le hobbit, un voyage inattendu (version longue) 6/10: la grosse flemme d'écrire sur celui-là. Sympa... Surtout que je suis ultra généreux en faisant abstraction de l'humour (putain les trolls qui veulent faire cuire les putains de nains ), des chansons à la con et de l'overdose de CGI faisandées... Pour le reste, ça livre la came en péripéties mouvementées. Et meme si LOTR reste intouchable en ampleur et puissance, ce p'tit Hobbit rempli son job de distraction du samedi soir... Ni plus ni moins (on en attend quand meme plus d'un gars comme Peter Jackson...)



Le hobbit, la désolation de Smaug (version longue) 6/10: la méga grosse flemme d'écrire sur celui-là. Sympa... Surtout que je suis ultra généreux en faisant abstraction d'un dragon qui parle (ça m'a flingué toute la seconde partie du film )... Pour le reste, ça livre (toujours) la came avec un ton plus sombre et bien plus approprié pour nous appater. Et meme si LOTR reste (toujours) intouchable en ampleur et puissance, ce second p'tit Hobbit rempli son job de distraction du dimanche soir... Ni plus ni moins (ce qui est déjà pas mal puisque la saga reste finalement vachement constante...)

Sorry, je ne me suis pas foulé mais je préfère garder ma fougue pour l'excellent John Wick et l'immense Whiplash!

[Pathfinder]

5/10


Pourquoi cette note?
Parce que ça s'essoufle dangereusement et que les bad guys sont cons comme leurs pieds...

Et bim, encore un! Longtemps considéré comme un actionner intouchable des années 90, Cliffhanger accuse le coup et a désormais bien du mal à dissimuler ses nombreuses carences. Réalisé par un Renny Harlin appliqué, le film n'arrive plus à procurer ce sacrosaint plaisir bisseux, à la merci qu'il est de personnages crées à grands coups de marteau piqueur.

Les belles images et l'impressionnante scène d'ouverture ont fait illusion pendant de nombreuses années. Mais aujourd'hui, cela ne prend plus! Il m'aura d'ailleurs fallu plus de vingt ans (et/ou devenir papa?!) pour en arriver à cette désarmante conclusion. Car au delà du concept "Die Hard à la montagne" se cache une hallucinante farandole de personnages débilos à commencer par son héros traumatisé comme mes pieds (Sly n'y est vraiment, mais alors vraiment, pas bon) et suivi par une tripotée de méchants absolument cons comme la lune. Que l'on joue du gunfights dans la neige ou que l'on foute des hélicoptères à tire larigots dans les montagnes, ça ne me gène pas. Ce qui m'exaspère en revanche, c'est de devoir subir un ribambelle de gus tous plus mal écrits les uns que les autres. Ok pour le divertissement con-con mais là c'est un festival de ratés et d'aberration qui vérole complètement le culot de certaines séquences d'action. Les mecs prennent la pause pour lacher un minimum syndical de punchlines et la seconde d'après enchainent les pires conneries (faut quand meme voir le vol raté dans les airs, le con qui joue au foot avec la gueule de Tucker, Cuellen qui se fait baiser comme un bleu-bite lors d'un trade cousu de fil blanc et j'en passe). Putain, tout ce beau monde semble mu par une connerie qui confine au génie comique par moment!

Je ne renie pourtant pas les bons moments que j'ai pu passé avec cette péloche mais il fallait juste que j'ouvre les yeux. Le temps a passé et il faut bien reconnaitre que Cliffhanger n'a plus trop les arguments pour nous éblouir à nouveau. Heureusement que d'autres films de cette époque font encore grandement illusion (qui a dit Last action hero?!). Comme quoi, tout n'est pas encore foutu avec ce satané temps qui passe...

[Alegas]

En tout cas, y manque pas d'air Wick!

7/10


Pourquoi cette note?
Parce que le cinéma a besoin de coup de sang de ce genre...

L'acteur au regard dépressif est de retour. Plutot que de revenir dans la matrice à la recherche de je ne sais quoi, Keanu a décidé d'opter pour quelque chose de plus terre à terre. On a tué son chien (ok, j'élague à mort!) alors ça va charcler façon boucherie Marcel.

Acteur au capital sympathie inoxydable, Keanu Reeves avait, ces dernières années, disparu des écrans de controle. 2013 va sonner le réveil de l'acteur avec deux films (un blockbuster et une réalisation). Il n'en faudra donc pas plus pour le remettre sur les rails du boulot. Et quelle ne fut pas notre surprise que de le voir rappliquer en 2014 par la porte de derrière avec ce petit revenge movie aussi détonant que tonitruant. Allant droit au but, John Wick s'impose très vite comme une séance brainless revigorante qui va à cent à l'heure à mesure que les douilles et les cadavres ruskoffs jonchent le sol. Joliment empaqueté, le film étonne par sa maitrise visuelle et son humour noir finement distillé. Effectivement, toute la mythologie autour des tueurs ainsi que leur "hotel" sonne comme une sympathique vague de fraicheur dans ce chaos. Pour le reste, Keanu fait le job vampirisant la caméra et se montrant toujours plus vachard. L'acteur, visiblement très à l'aise lorsqu'il s'agit d'utiliser une expression, s'en donne à coeur joie et déssoude, à fond les barillets, tout ce qui peut etre en rapport de près ou de loin avec le marteau et la faucille. Les guests sont nombreux et apportent un plus non négligeable (Dafoe en tete) à cette grosse fiesta de la bastos.

Encore une fois, l'élu trompe son monde et nous la joue façon sulfateuse procurant un plaisir que nous croyions définitivement perdu. Assurément la surprise la plus sympatoche (dans son genre!) de l'année dernière! Merde, mais ou est ma carte du fan club Keanu Reeves?! Faut très vite que je la retrouve avant Knock-Knock!