[Milkshake] Mes critiques en 2015

[Jed_Trigado]

"On parle de moi ?"

[Milkshake]

facebook, twitter ça te sort du film en attendant c'est EXACTEMENT ça notre époque à l'heure actuelle tout passe par Internet et les réseaux sociaux. Sir Birdman vieillit mal , alors Social Network aussi et vu comment c'est parti , ces deux films ne sont pas prêts de vieillir.

En gros, ce serait comme dire d'un film où un mec utilise un téléphone à cadran qu'il vieillit mal

Non c'est pas un gimmick visuel (commes les Cosplay spiderman, tranformers), la c'est le fond du film qui me parrait déjà dépassé à sa sortie :

- Le meilleur exemple, le fait d'avoir un personnage de critique qui croit qu'elle peut ruiner un film/une pièce avec un seul article dans un journal qui n'est plus lu depuis 10 ans, on est plus dans les 90's.


J'aurais pas dit non à plus de coulisse avec Edward Norton et Emma Stone plutôt que Keaton qui se prend pour Charles Xavier avec son alter Ego à plume qui prend la voix grave de Batman (comment reprendre la plus mauvaise idée de Nolan).

Au moins on a evité un caméo de Johnny Depp qui était prévu à la fin du film http://www.slashfilm.com/birdman-alternate-ending/

[Mark Chopper]

la voix grave de Batman (comment reprendre la plus mauvaise idée de Nolan)

J'ai pris ça comme une moquerie.

Faut bien se dire que Iñárritu méprise le genre hein.

[Milkshake]

Je ne vois pas pourquoi il faudrait mépriser et dénigrer à ce point le genre, oui ce type de film est souvent baclé sous pretexte qu'il offrira un minimum de spectacle au spectateur.

Mais certains cinéastes ont fait parmis leur meilleur film dans le genre blockbuster/franchise/film de super-héro. D'autant plus dur que tu as des dizaines de personnes du studio qui veulent avoir la maitrise du projet à la place du réal sur ces gros budgets.

[Mark Chopper]

Je ne vois pas pourquoi il faudrait mépriser et dénigrer à ce point le genre, oui ce type de film est souvent baclé sous pretexte qu'il offrira un minimum de spectacle au spectateur.

Parce que pour lui c'est simpliste et pour les gosses.

[Waylander]

Clairement. D'accord ou pas , il l'exprime très bien dans son film. Perso je ne suis pas d'accord et on pourrait facilement faire le même film mais en faisant l'inverse. Au final, c'est bourré d'amalgames et de raccourcis mais grosso merdo il a pas tort non plus sur la mode actuelle. 'Fin bon Birdman c'est un film de vieil aigri en fait.

[Mark Chopper]

Non mais c'est génial quand il liste les acteurs qui sont tous indisponibles parce qu'ils jouent un super-héros. Faut avouer que la liste est longue.

Au final, ils prennent qui ? Norton... qui s'est fait lourder de chez Marvel.

[Milkshake]

Il faut avouer qu'il y a quelques dialogues bien croustillant et inspiré dans ce film. Le listing d'acteur de remplacement, l'action ou vérité, l'humanité sur du papier toilette

[Alegas]

La Corde de Alfred Hitchcock

Un tout petit film de la part de Hitchcock, de toute façon les huis clos est un genre casse gueule ou il est extrêment dur de relancer l'intrigue quand on est limité à une pièce, ici un salon.

Alors oui pour un producteur c'est le rêve unité de temps, unité de lieu, temps de tournage cours, en studio, controle total pour une facture minimale. Là au contraite d'un film comme Diplomatie, l'origine théatrale du matériel n'est jamais dépassé afin de faire un objet cinématographique intéressant.

La tentative d'enchaînement de plan séquence me semble pas nécessaire à la manière d'un Birdman, Hitchcock transforme son sujet en un pure exercice de style qui vient tout surligner à base de zoom dont les coupes en plan fixe sont bien visible. L'ensemble de l'intrigue est basé sur une cache tellement poussive qu'on pouvait espérer que le réal pousse le vice bien plus loin.

En bon point, on peut noter une bonne intro qui intrigue sur la réelle motivation du meurtre (comme souvent chez le réal) mais pour un film qui fait à peine 1h20 ça met 30 minute à démarrer lorsque James Stewart entre en scène, acteur qui a su éléver le niveau des meilleurs films de Hitchcock par sa décontraction classe. Il s'offre les meilleurs dialogues, ses joutes verbales avec son ennemi qui le bat en nonchalance, par contre le 3ème membre du trio vient gâcher la fête surjouant la moindre expression tout en faisant semblant de jouer du piano.

Le final est bon illuminé au néon anonçant vertigo, il aurait fallu rallonger la confrontation pour que le film décolle véritablement. En l'état cela reste un gentil petit film.

5/10

[Milkshake]

....

[Jack Spret]

Tu attendais des retours ?
Moi je laissais ta critique faire un plan séquence

[Milkshake]

Non mais autant la référencer.

Honnêtement que ça soit Hitchcock ou Innaritu pour moi cela se résume plus à des réal qui sont plus obnibilé par la technique plutot que par leur sujet car en aucun cas les plan séquences sont nécessaire ou apporte un plus à ces films.

[Milkshake]

The Voices de Marjane Satrapi

La réal Iranienne s'offre un des script les plus originaux de ces 6 dernières années, top 3 de la blacklist 2009.

Le début fait peur on se croirait dans un mauvais Tim Burton univers pastelle rose bonbon qui aurait regardé trop de film coréen rupture de ton et karaoké inside avec en bonus Elvis Presley à la sauce Kung-fu.

Puis comme tout bon film coréen le récit devient bien aiguisé, on comprend vite que l'univers représente le personnage de Reynolds qui s'offre son plus beau rôle et la meilleur prestation de sa carrière. Si il pouvait prendre plus de risque à la manière de ce film ou Buried plutot que de cachetonner cela ferait du bien à sa carrière.

Le duo féminin marche du tonerre, Gemma est toujours aussi belle et craquante avec son accent british et Kendrick est toujours aussi remarquable dans la justesse de son jeu.

On pourra juste reprocher une fin psychanaliste un peu facile à la sauce Soprano et surtout un trauma passif et poussif dont on aurait pu se passer. Ceci est rattrapé par le générique de fin le plus fun et décalé qu'on ait pu voir depuis longtemps.

Une vrai bonne surprise dont il faut connaitre le minimum possible pour en profiter pleinement.

7.5/10

[Milkshake]

You're not my class, Canton, and you never will be. You'd have to die first and be born again.

La Porte du Paradis de Michael Cimino

Quel film, quelle splendeur de tous les instants, formellement Heaven's Gate est certainement le western definitif, l'imagerie épique, les jeux de lumière, la poussière, la fumée, la boue, on a un bien là l'un des plus beaux film jamais tourné, le nombre de plans à tomber par terre est incalculable, on sent véritablement que Cimino a livré son plus belle effort plastique quitte à rendre fou ses producteurs et à signer la fin des grandes fresques adultes au cinéma.

Un film charnière, il faut se rendre compte que c'est seulement le 3ème film de Cimino atteindre un tel aboutissement visuel si vite est juste impressionnant, peu être trop vite le succès phénoménal de Voyage au bout de l'Enfer a permis au réalisateur de se bruler les ailes dans un projet pharaonique, peut être trop ambitieux pour un scénario qui révèle de véritables faiblesses.

Comment ne pas être subjuger pas ces scènes de foules, les plus belles jamais porté sur pellicules de Harvard aux patins à roulettes rythmé par un violoniste, cette joie de vivre allié à un propos passionant sur la lutte des classes, un film Marxiste désenchanté ou les plus riche auront toujours le dessus, un film sur les vagues immigration successives qui ont forgé les USA confronté aux riches Cowboy issues des premières vagues qui veulent garder un contrôle sur leur terres. Cela engendre une superbe introduction du personnage de Christopher Walken, sanglante. Annoncant un final enflammé, cash, sans pitié à l'inspiration romaine.

Pourtant je trouve que son personnage est le point faible d'un film finalement avare en action qui aborde un genre pour mieux le détourner et en faire un grand film romantique, Christopher Walken ne semble pas comment savoir aborder son personnage au coeur d'un triangle amoureux tourdu, porté par un bien meilleur Kris Kristofferson que dans mes souvenir malgré sa stature monolithique, il offre un jeu plutot subtil pour un personnage qui se voile la face résumé en une ligne ("Do you know what I really dislike about you, Jim? You're a rich man with a good name. You only pretend to be poor.") et Isabelle Huppert apporte une fraicheur et une fausse innocence à un personnage pas facile à interpréter sur le papier avec des scènes de tarte alors qu'on lui demande constamment de se dénuder. Mais ce couple fonctionne bien mieux que dans mes souvenirs offres de beaux moments au film.

Ce qui fait véritablement défaut au film est là faiblesse de sa structure et son récit finalement un peu simpliste pour son propos qui se résume à une liste d'homme à tuer, une écriture qui n'atteint jamais le niveau de dramaturgie intersidéral de son Deer Hunter. Ici Cimino offre une pallette d'excellent second rôles : Jeff Bridges, Mickey Rourke, John Hurt et le meilleur acteur de lost tous prodigieux pourtant aucun ne semble réellement bien exploité ou s'imbriquer au récit, à l'image d'une longue intro et d'un épilogue nostalgique pas forcément nécessaire, on se demande si Cimino a véritablement fait les bons choix narratif sur ce film à l'image des toutes ces séquences qu'il fait durer, durer, je comprend l'intention de Cimino sur certaines scènes cela fonctionne mais le film mieux rythmé quitte à faire disparaitre certains personnages aurait pu être plus fort sans perdre de sa splendeur et la profondeur de son propos.

Il n'en reste pas moins un énorme morceaux de cinéma, un western rêvé qui englobe à bras le corps l'histoire de son pays et apporte une véritable sensibilité à un univers âpre.

Un film essentiel, un monument de cinéma qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie.

9/10

[Alegas]

Faut vraiment que je me bouge le cul pour celui là, ça fait plus d'un an que j'ai le BR qui attend sur l'étagère.