[Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2015

Modérateur: Dunandan

[Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Lun 02 Fév 2015, 17:06

Mes critiques en 2013
Mes critiques en 2014

===================

Tokyo Tribe : 5,5/10
Nurse Girl Dorm - Sticky Fingers : 5,5/10
Guilty of Romance : 9,5/10
Fudoh - The New Generation : 8/10
Rope and Skin : 3,5/10
Matrix : 8/10
Matrix Reloaded : 5/10
Matrix Revolutions : 3,5/10
Audition : 8/10
Total Recall : 9,5/10
The Third Yakuza : 5/10
The Fountain : 8,5/10
Terminator : 9/10

Confessions : 7/10
Mommy : 2,5/10
Dead or Alive 2 : 9/10
Shinjuku Outlaw : 4/10
Lady Hunter - Prelude to Murder : 2,5/10
Bodyguard Kiba : 5/10
Osaka Tough Guys : 7/10
Ambition Without Honour : 2/10
Le Deuxième souffle : 8/10
As the Gods Will : 7/10
Salaryman Kintaro : 1/10
Full Metal Yakuza : 5/10
Silver : 5/10
3 extrêmes : 5/10
Tetsuo II : Body Hammer : 5,5/10
Tetsuo : The Bullet Man : 1,5/10

Love & Mercy : 7,5/10
Starship Troopers : 10/10
American Sniper : 2,5/10
Ma vie en l'air : 7,5/10
Last Action Hero : 9/10
American Pie : 8,5/10
La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil : 7,5/10
Black Angel : 6/10
Le Premier jour du reste de ta vie : 8/10
Au revoir l'été : 7,5/10
Blue Chips : 5,5/10

Terminator Genisys : 0/10
Knock Knock : 0,5/10
Yakuza Apocalypse : 6,5/10
Piège de cristal : 10/10
Black Swan : 7/10
Cartel : 3,5/10
Souviens-toi... l'été dernier 2 : 0/10
Urban Legend : 0/10
Le Syndicat du crime : 8/10
Mortelle St-Valentin : 0,5/10
Usual Suspects : 10/10
Les 4 fantastiques : 0/10
Tag : 7/10
La La La at Rock Bottom : 7,5/10
Fires on the Plain : 7,5/10
A Snake of June : 10/10
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44148
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Tokyo Tribe - 5,5/10

Messagepar Mark Chopper » Lun 02 Fév 2015, 17:06

Tokyo Tribe, de Sion Sono (2014)

Image


L'histoire : Dans un Tokyo futuriste, différents gangs de délinquants contrôlent les quartiers de Shibuya, Shinjuku et Ikebukuro. Plusieurs événements, au cours d'une nuit, vont déclencher un affrontement sanglant...

Le cinéma japonais va mal... Difficile de monter un projet et de rencontrer le moindre succès si l'on n'est pas distribué par la Toho, si l'on ne recrute pas des mauvais acteurs de dramas et/ou des chanteurs de J-Pop, si l'on n'adapte pas un manga ou un roman populaire avec un emballage bien fade prédigéré pour la télévision... Quelques cinéastes, malgré tout, parviennent à émerger, à jouer avec ces règles tout en exprimant leur personnalité. C'est le cas de Sion Sono : oui, il adapte ici un manga, mais il évite au maximum le casting d'éphèbes métrosexuels et, avec lui, la steadycam virtuose est reine. D'où une mise en scène aérienne qui impressionne... Mais au service de quoi ? Une histoire dont il n'a rien à cirer et qu'il ne prend jamais au sérieux (la scène post-générique constitue d'ailleurs un aveu douloureux). Dotés d'un budget conséquent pour ce type de film, le directeur de la photographie et le directeur artistique ont pété un câble : un record du monde de lens flare et une capitale déguisée en fête foraine. Rien de tel pour faire saigner les yeux ou provoquer une crise d'épilepsie.

Des décors dans lesquels des acteurs battent un autre record, celui du cabotinage. Le fait de devoir rapper la majorité des dialogues n'aide pas... Il faut voir (ou pas) Riki Takeuchi qui frôle la rupture d'anévrisme en permanence et entendre (ou pas) ce festival de flows approximatifs. La seule qui surnage de ce marasme est la révélation Nana Seino, tout autant kawaii que badass (traduction : je suis tombé amoureux), ici objet de toutes les convoitises et qui distribue les coups de pied dans la gueule en pleine guerre des gangs. Long-métrage aux couleurs criardes et à la bande-originale qui agresse les oreilles en permanence (les basses ne s'arrêtent jamais), aux enjeux ridicules et au rythme en dents de scie, aux personnages trop nombreux et aux bonnes idées assez rares (la servante qui fait du beatbox, Shôta Sometani en guide/narrateur, le mobilier humain), Tokyo Tribe est certes un spectacle unique, mais un spectacle épuisant qui ne permet pas à ses personnages d'évoluer et qui ne raconte rien.

Tout ça pour ça... Encore un pétard mouillé signé Sion Sono qui, à force de courir après le succès, finit par faire tout et surtout n’importe quoi. Reste à savoir si sa soudaine boulimie, avec de nombreux projets annoncés pour 2015, va amplifier ses défauts ou ses qualités.

Image


Note : 5,5/10
Critiques similaires
Film: Tokyo Tribe
Note: 5/10
Auteur: Velvet

Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44148
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2015

Messagepar osorojo » Lun 02 Fév 2015, 17:10

Époque de merde, si même les punks s'éteignent, on est vraiment dans la merde :(
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21881
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Lun 02 Fév 2015, 18:04

Il garde son côté punk, mais il oublie de raconter une histoire et/ou de développer ses personnages. Il met son indéniable virtuosité au service du néant...
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44148
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Nurse Girl Dorm : Sticky Fingers - 5,5/10

Messagepar Mark Chopper » Dim 08 Fév 2015, 15:17

Nurse Girl Dorm : Sticky Fingers, de Yoshihiro Kawasaki (1985)

Image


L'histoire : Suite à son divorce, une infirmière retourne vivre dans le dortoir de l'hôpital où elle travaille. Les hommes n'ont pas le droit de s'y rendre et il faut faire preuve d'imagination pour contourner les règles...

Vers la fin des années 1960, les studios de cinéma japonais connaissent la crise : les spectateurs se détournent en effet du grand écran et privilégient les soirées passées devant la télévision. Pour les faire revenir dans les salles obscures, la Toei trouve un début de solution avec la vague de pinky violence qui propose des films sexy et sanglants, éloignés des programmes habituels. La Nikkatsu, elle, va aller plus loin avec le roman porno : des films érotiques tournés rapidement par des artisans doués. Mise en scène et photographie soignées, actrices séduisantes et peu farouches, censure respectée grâce à des cadrages inventifs : la recette est gagnante et le succès au rendez-vous. Au fil des ans, ces productions s'orientent de plus en plus vers des thèmes violents (BDSM, viol)... Mais l'avènement de la vidéo et de la pornographie, au milieu des années 1980, signera la mort du genre et, à terme, celle du studio.

Nurse Girl Dorm : Sticky Fingers est l'un des derniers films érotiques de la Nikkatsu, qui lâchera l'affaire en 1988. Il a le mérite de s'éloigner des thèmes graves, voire glauques, de l'âge d'or et se présente davantage comme une comédie sexy. On y suit en effet des infirmières et des médecins qui passent plus leur temps la main dans des culottes qu'au chevet de leurs patients... Cette histoire très légère joue la carte de l'humour, des quiproquos qui font sourire, et (bien entendu) du sexe débridé. De ce côté-là, aucune tromperie sur la marchandise : le film ne dure qu'une heure (bon point), mais nous laisse le temps d'admirer la plastique de ses actrices, surtout celle de la magnifique Jun Izumi. On devine que le budget ici était moins généreux qu'à l'époque des films avec Naomi Tani et Yoshihiro Kawasaki est loin de se montrer aussi inventif derrière la caméra que certains de ses collègues.

Mais ce divertissement léger et sexy remplit très largement son office : faire sourire et bander. Et ce sans oublier d'entretenir un paradoxe : il exploite le corps féminin à des fins commerciales, mais fait des femmes les personnages forts de l'histoire.

Note : 5,5/10
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44148
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2015

Messagepar osorojo » Dim 08 Fév 2015, 15:36

Mais ce divertissement léger et sexy remplit très largement son office : faire sourire et bander


:eheh:

J'ai jamais osé m'en lancer un de roman porno, c'est comme pour les films érotiques, j'ai peur de m'emmerder :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21881
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Dim 08 Fév 2015, 15:42

Malgré le nom, c'est du film érotique hein, pas du porno.

Tu ne t'es pas emmerdé devant A Snake of June :nono:

(Enfin je crois que tu l'as vu...)
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44148
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2015

Messagepar Mr Jack » Dim 08 Fév 2015, 16:04

L'histoire elle fait très film de cul on peut pas se tromper sur le genre en lisant le synopsis :eheh:
Image
You have to believe.
Avatar de l’utilisateur
Mr Jack
Spiderman
Spiderman
 
Messages: 10780
Inscription: Mar 20 Sep 2011, 22:43
Localisation: in my mind...

Re: [Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2015

Messagepar osorojo » Dim 08 Fév 2015, 16:05

J'me suis mal exprimé, je sais qu'il s'agit de film érotique ^^ Je voulais dire que le genre en général m'ennuie un peu ^^

Sinon, non, toujours pas vu A snake of June, idem, peur de m'ennuyer :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21881
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Dim 08 Fév 2015, 16:49

Tsuakmoto se réapproprie le genre, en y incorporant même son style cyberpunk, c'est un chef-d'oeuvre : impossible de s'ennuyer.

Et puis Asaku Kurosawa en lead + une durée d'1h15 : ça devrait te convaincre :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44148
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: Tokyo Tribe - 4/10

Messagepar Nulladies » Dim 08 Fév 2015, 17:03

Mark Chopper a écrit:
Tokyo Tribe, de Sion Sono (2014)

Image


L'histoire : Dans un Tokyo futuriste, différents gangs de délinquants contrôlent les quartiers de Shibuya, Shinjuku et Ikebukuro. Plusieurs événements, au cours d'une nuit, vont déclencher un affrontement sanglant...

Le cinéma japonais va mal... Difficile de monter un projet et de rencontrer le moindre succès si l'on n'est pas distribué par la Toho, si l'on ne recrute pas des mauvais acteurs de dramas et/ou des chanteurs de J-Pop, si l'on n'adapte pas un manga ou un roman populaire avec un emballage bien fade prédigéré pour la télévision... Quelques cinéastes, malgré tout, parviennent à émerger, à jouer avec ces règles tout en exprimant leur personnalité. C'est le cas de Sion Sono : oui, il adapte ici un manga, mais il évite au maximum le casting d'éphèbes métrosexuels et, avec lui, la steadycam virtuose est reine. D'où une mise en scène aérienne qui impressionne... Mais au service de quoi ? Une histoire dont il n'a rien à cirer et qu'il ne prend jamais au sérieux (la scène post-générique constitue d'ailleurs un aveu douloureux). Dotés d'un budget conséquent pour ce type de film, le directeur de la photographie et le directeur artistique ont pété un câble : un record du monde de lens flare et une capitale déguisée en fête foraine. Rien de tel pour faire saigner les yeux ou provoquer une crise d'épilepsie.

Image Image
Image Image


Des décors dans lesquels des acteurs battent un autre record, celui du cabotinage. Le fait de devoir rapper la majorité des dialogues n'aide pas... Il faut voir (ou pas) Riki Takeuchi qui frôle la rupture d'anévrisme en permanence et entendre (ou pas) ce festival de flows approximatifs. La seule qui surnage de ce marasme est la révélation Nana Seino, tout autant kawaii que badass (traduction : je suis tombé amoureux), ici objet de toutes les convoitises et qui distribue les coups de pied dans la gueule en pleine guerre des gangs. Long-métrage aux couleurs criardes et à la bande-originale qui agresse les oreilles en permanence (les basses ne s'arrêtent jamais), aux enjeux ridicules et au rythme en dents de scie, aux personnages trop nombreux et aux bonnes idées assez rares (la servante qui fait du beatbox, Shôta Sometani en guide/narrateur, le mobilier humain), Tokyo Tribe est certes un spectacle unique, mais un spectacle épuisant qui ne permet pas à ses personnages d'évoluer et qui ne raconte rien.

Tout ça pour ça... Encore un pétard mouillé signé Sion Sono qui, à force de courir après le succès, finit par faire tout et surtout n’importe quoi. Reste à savoir si sa soudaine boulimie, avec six projets annoncés pour 2015, va amplifier ses défauts ou ses qualités.

Image
Nana Seino :love:


Note : 4/10


J'ai essayé Why don't you play in Hell ? sans conviction, Love Exposure a plutôt fonctionné... Sur ce coup là, je passe mon tour. Il est aussi fleuve dans sa longueur ?
Image
Avatar de l’utilisateur
Nulladies
Rambo
Rambo
 
Messages: 800
Inscription: Sam 31 Jan 2015, 07:41

Re: [Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Dim 08 Fév 2015, 17:25

Non, 1h50.
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44148
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2015

Messagepar Nulladies » Dim 08 Fév 2015, 17:26

C'est déjà ça de gagné...
Image
Avatar de l’utilisateur
Nulladies
Rambo
Rambo
 
Messages: 800
Inscription: Sam 31 Jan 2015, 07:41

Re: [Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2015

Messagepar osorojo » Lun 09 Fév 2015, 01:14

@Nulladies : son Why don't you play in hell est l'un des plus faibles que j'ai vu de lui ^^ Si tu as aimé Love Exposure, continue sa trilogie de la haine (Cold Fish et Guilty of romance), qui est pour moi son masterpiece ;)

@Mark : bon j'ai plus d'excuse là :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21881
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [Mark Chopper] Mes critiques sporadiques en 2015

Messagepar Nulladies » Lun 09 Fév 2015, 06:47

osorojo a écrit:@Nulladies : son Why don't you play in hell est l'un des plus faibles que j'ai vu de lui ^^ Si tu as aimé Love Exposure, continue sa trilogie de la haine (Cold Fish et Guilty of romance), qui est pour moi son masterpiece ;)


Ah ben merde, à chaque fois quelqu'un me dit "Mais en fait, son vrai chef d'oeuvre c'est un autre !" :mrgreen:
L'idée d'avoir fait le tour de la question n'était pas pour me déplaire, c'est qu'il me fatigue un brin le Sono... bon, je verrai si je croise sa route.
Image
Avatar de l’utilisateur
Nulladies
Rambo
Rambo
 
Messages: 800
Inscription: Sam 31 Jan 2015, 07:41

Suivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 3 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO