[Milkshake] Mes critiques en 2015

[Mr Jack]

Quelques sons par ci par là mais ses derniers albums sont bof. La prod inégale. Je préfère Kanye (comment ça on est dans le HS total ?)

[Heatmann]

ah non , kanyer par contre c est bien pire hein !

[Mr Jack]

C'est parti en couilles parce que le mec est devenu fou mais ses deux premiers perso j'adore. Samples old school et flow très frais, j'aime. Mais je me doute bien que toi et Scalp êtes pas dans ce délire là.

[Scalp]

J'avais raté ton top 20 rap, Missy Elliott ????

[Heatmann]

lil'' wayne

[Milkshake]

Kanye il a toujours eu un égo surdimensioné niveau prod c'est un des rare qui a eu du success et qui tente encore des choses musicalement même si je regrette ses samples/prod du début bcp plus soul.

Lil Wayne il a fait un bon album That Carter 3 après le reste bof...

Mais bon on est un peu hors sujet là

[Mr Jack]

Bande d'escrocs, où ça du Lil Wayne ?

[Milkshake]

Avis Express sur un film qui vraiment le coup d'oeil ou des captures seront plus parlantes que de long discours.



Black Coal de Yi'nan Diao

Ours d'Or à Berlin 2014.

Un beau film qui vaut principalement pour sa plastique et sa mise en scène, bien que le film tiennent bien son supense pendant 1 heure après cela se dilue un peu à l'image son final fantasque.

Le réalisateur délivre de belles séquences qui trouvent leur apogée sur une patinoire, des jeux de lumière à tomber et quelques fulgurance de violence bien amnené.

Dommage que l'intrigue vague soit intéprété de manière froide et distante donnant plus un goût de pretexte du récit à une radiographie glacé du nord de la Chine.

[Alegas]

Ton avis pour le Bertolucci est largement référencable (en plus il n'y a aucune critique de ce film dans la base).

[Alegas]

Le Conformiste de Bernardo Bertolucci

Visuellement un des plus beaux films que j'ai pu voir.

De loin ce que Bertolucci a fait de mieux, le film qu'il lui a permis de mettre en scène des oeuvres plus ambitieuse, là visuellement c'est un summum de cinéma, avec un budget ridicule et l'aide du directeur photo d'Apocalypse Now, le réalisateur crée à chaque plan un véritable tableau, avec des cadres travaillés au millimètre près, des variations de lumière et couleurs sublimes.

Le personnage de Trintignant est assez fascinant d'ambiguité tout l'intêret du film, comme le titre l'annonce c'est un personnage assez lâche qui ne fera que suivre le mouvement.

Après le traitement m'empêche d'adhérer complètement au récit, cela divague et se diperse un peu par moment au profit de belles séquences mais oubliant la tension nécessaire à une histoire d'infiltration, le discours social, politique et les desirs sexuels prennent le dessus.

C'est pas aussi lourd que dans 1900 qui virait parfois à la caricature durant + de 5h mais cela empêche le film d'être vraiment poignant.

Le tout reste trop froid et eparpillé à mon goût pour en faire un chef d'oeuvre mais il y a un nombre incalculable de plans qui grave la rétine et de belles scènes de désir.

8/10

[Milkshake]

Ton avis pour le Bertolucci est largement référencable (en plus il n'y a aucune critique de ce film dans la base).

Done.

Quelqu'un a vu La Stratégie de l'araignée que Bertolucci a sorti la même année que le Conformiste en 1970 ?

Ou les 3 premiers films du réal Partner/Prima della rivoluzione/La commare secca ? Pour savoir si ça vaut le coup de les tenter.

[Alegas]

Birdman de Alejandro González Iñárritu

Un film qui vaut essentiellement pour ses seconds rôles : Edward Norton qu'on devrait voir plus souvent toujours aussi bon, Emma Stone qui apporte sa justesse et le duo sensuel Naomi Watts/Andrea Riseborough, il est là le véritable atout du film.

Le tournage à base d'enchaînement de plan séquence à du être case tête mais en réalité ça n'apporte pas grand chose au film. Le film aurait été coupé en séquence plus courte le film aurait été le même (Pas comme dans les fils de l'homme ou cela apporte une véritable immersion)

Plus de mal avec le fond/écriture du film surtout les passages avec keaton seul qui ne fonctionnent pas, la pscychanalise du statut d'acteur à base de référence twitter, facebook, justin bieber, citation superhéros marvel.. Là dessus le film est trop simpliste et dans l'ère du temps ça va très mal vieillir.

Alors que le côté coulisse avec la vie de la troupe d'acteur est intéressante à suivre. Le film aurait été une pure comédie à la coup de feu sur broadway de Woody Allen ça aurait pu être fun tout le long. Le côté drama et surtout méta vient plomber l'ambiance.

6/10

[Heatmann]

Le tournage à base d'enchaînement de plan séquence à du être case tête mais en réalité ça n'apporte pas grand chose au film. Le film aurait été coupé en séquence plus courte le film aurait été le même.

merci


alors bon , je voit venir les defenseur , oui , je comprend et voit l'optique de tel plan pour mettre en scene le propos du film , mais bon , sur certaine sequence oui , mais pas tout le film , la , ca fait gimmick gadget

Le côté drama et surtout méta vient plomber l'ambiance.

grave

[Waylander]

Keaton est excellent et j'y vois le rôle de sa vie (pour le peu que j'ai vu de lui) mais je suis d'accord avec tout le reste à peu près sauf le coup du "ça va mal vieillir" : les films générationnels il y en des centaines et certains fonctionnent toujours autant. Là pour le coup je suis pas sur d'avoir tout compris dans Birdman mais en gros on peut y voir une critique du système actuel, de ce qui marche au BO (les super héros et toc dans ta face Marvel) et tous pleins de petites piques savoureuses à des mecs du moment qui grimpent personne ne sait pourquoi (Gosling ) : facebook, twitter ça te sort du film en attendant c'est EXACTEMENT ça notre époque à l'heure actuelle tout passe par Internet et les réseaux sociaux. Sir Birdman vieillit mal , alors Social Network aussi et vu comment c'est parti , ces deux films ne sont pas prêts de vieillir.

Keaton est un vieux de la vieille, schizo, une part de lui est désabusée, l'autre sait quoi faire pour s'en tirer : en gros, en mourant en tant qu'ancien il renait en tant que Birdman : son salut, c'est de mourir en tant qu'artiste et renaître en tant que mec soumis au système qui devient ce que les gens veulent qu'ils soient (et ce qu'il fut) c'est à dire un super héros parce que c'est ça l'air du temps : comme il le dit " les trucs philos et cie tout le monde s'en fout". C'est complexe parce qu'il n'est pas "bien" dans cette époque mais il désire tout de même la reconnaissance, le succès et la thune mais il ne choisit pas les bons moyens pour y arriver car chaque époque est différente mais lui est resté dans le passé. Il pense que Birdman n'était que le point de départ de son statut alors que C'EST son statut. Son "étiquette".

Il veut être grand point et ne vaut pas mieux que ceux qu'ils critiquent ou le monde dans lequel il évolue : à la fin ça marche pour lui parce qu'il finit par s'adapter : le buzz de Youtube et sa course à moitié nu dans la rue et l'embrouille sur scène avec Norton + le coup du faux suicide : c'est ça l'actualité : le buzz et les conflits, les situations qui sortent de l'ordinaire et qui font vendre du papier. En ce sens, la "critique" qui donne l'impression qu'elle a sucé un clochard n'a plus aucun pouvoir : elle peut écrire ce qu'elle veut au final sa pièce aura du succès et au final, à la fin elle finit par écrire un truc négatif qu'on juge positif parce que ça ne fera qu'attirer les gens dans les salles. Ce film j'ai l'impression qu'il veut dire : l'art est mort parce que ce n'est plus l'art qui est jugé , ce sont les "noms" derrière l'art, le buzz, la promo etc... Le tweet de sa tronche dans le pâté à l’hôpital : il y est (et ce n'est pas de son ressort, c'est sa fille qui le fait sans lui demander), il est dans la nouvelle ère et il peut s'envoler à travers la multitude d'hommes sur Terre qui vivent leur célébrité à travers le fantasme de la toile, du buzz, des milliards et des super-héros qui dominent les salles obscures. Birdman ou l'histoire d'un vieux dépassé par le temps.

C'est un peu ce que dit Keaton à la nana dans le bar " Vous ne parlez jamais de technique , d'écriture etc...". Ajoutons à cela sa fille et son ex femme, son ego centrisme, cette quête de notoriété et de reconnaissance qui lui aura couté les deux femmes de sont cœur et la vie. Bon par contre le dernier plan je n'ai pas bien compris.

[Mark Chopper]

facebook, twitter ça te sort du film en attendant c'est EXACTEMENT ça notre époque à l'heure actuelle tout passe par Internet et les réseaux sociaux. Sir Birdman vieillit mal , alors Social Network aussi et vu comment c'est parti , ces deux films ne sont pas prêts de vieillir.

En gros, ce serait comme dire d'un film où un mec utilise un téléphone à cadran qu'il vieillit mal