[lvri] Mes critiques en 2015

Modérateur: Dunandan

Hachikô Monogatari - 8/10

Messagepar lvri » Sam 07 Fév 2015, 13:26

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Hachikô Monogatari


Je reste dans les films animaliers, et plus précisément, sur les chiens.

Hachikô Monogatari raconte l'histoire d'un chien adopté par un Professeur. Un lien très fort va se créer entre Hachi et son Maître (rendant même jalouse sa compagne) : promenade, bains, ..... Le Professeur ira même récupérer son chien dehors lors d'une tempête et dormira près de lui pour le rassurer.
Hachi commença à prendre l'habitude d'accompagner son Maître le matin à la Gare, et surtout, il revenait le chercher le soir au grand étonnement de ce dernier au début, mais également de toutes les personnes travaillant à la gare ou autour.
Hélas, un soir, alors qu'Hachi était de nouveau venu chercher son Maître à la Gare, ce dernier n'arriva jamais. Le Professeur venait de mourir à l'Université où il enseignait. Durant les dix années qui suivirent, Hatchi continua son rituel, attendant désespérément son Maître.

Ce film, tiré d'une histoire vraie, est absolument déchirant. Il est découpé en deux parties. La première, où l'on découvre la famille du Professeur, et l'affection grandissante de ce dernier envers Hatchi. La seconde, nous propose la longue attente de ce pauvre chien abandonné.

Hachikô Monogatari est un film très simple, qui se regarde sans ennui. Le jeu des acteurs est naturel et on suit l'histoire sans aucune difficulté. La première partie est légère, avec quelques petits moments qui nous donne le sourire. Puis arrive la déchirante scène d'attente d'Hatchi. Puis celles de l'hommage à son Maître où Hatchi entre dans la maison pendant la veillée funèbre. A partir de ce jour, Hatchi se retrouvera seul, abandonné plusieurs fois. Son seul désir : se rendre à la Gare pour attendre son Maître. Qu'il vente, pleuve, neige .... peut importe. Hatchi ne vit que pour revoir ce Maître envers qui il restera éternellement fidèle.
La fin du film est hélas loupée sur ces dernières secondes.
Outre le rêve d'Hatchi, très émouvant, mais quelque peu loupé, laisser le corps de ce pauvre Chien devant la Gare n'était pas une mauvaise idée en soi. Mais le laisser seul dans la mort alors que tout le monde connaissait ce Chien n'est pas logique. Peut être le souhait de marquer l'abandon de la part du réalisateur ? De même, c'est quoi cette chanson complètement hors sujet ? Un gros loupé, alors que la bande originale du film est plutôt jolie durant tout le film.


Hachikô Monogatari est une histoire vraie. L'histoire d'un amour et d'une fidélité sans faille d'un Chien pour son Maître. Hatchi vivra seul pendant 10 ans, aimé et admiré par certains, chassé et détesté par d'autres. Il deviendra célèbre, ayant droit à de multiples articles dans les journaux. Son unique souhait : revoir son Maître. Le reste ne semblait plus avoir d'importance. D'ailleurs, les scènes où Hatchi évite sa Maîtresse alors de retour après avoir lu les articles sont déchirante.
Une statue à son effigie fût érigée au Japon. Il est devenu un symbole de fidélité, un héro national. Il sera rejoint par Taro et Jiro plusieurs années après. Impressionnant de voir qu'il aura fallu attendre 2015 en France pour que l'animal soit considéré comme « être vivant doués de sensibilité ». Des histoires comme celle d'Hatchi sont légions dans le monde, et pourtant ............ :cry:

8/10
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Re: [lvri] Mes critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Sam 07 Fév 2015, 13:31

J'aime bien le remake :chut:
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Re: [lvri] Mes critiques en 2015

Messagepar Heatmann » Sam 07 Fév 2015, 13:35

le richard gere ? serieux , c'est bien ? il me fesait secretement envie j'avoue :oops: c'est pas trop "triste" ? ( me repond pas a ton niveau hein :mrgreen: imagine que c'est pour moi vue mon seuil de tolerence de fillette quand cela concerne les 30 millions d amis :wink: )
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Re: [lvri] Mes critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Sam 07 Fév 2015, 13:41

Tu vas pleurer, c'est sûr.

Richard Gere il disparaît très vite, le héros c'est le chien.
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Re: [lvri] Mes critiques en 2015

Messagepar Heatmann » Sam 07 Fév 2015, 13:45

je connait le fait diver et la reput du film jap , c est pour ca que le remake m interressait vue que j'aime bien la plupart des film du real , mais bon je pense pas m infliger ca , ca va me tuer la soirer :( :mrgreen: thx
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Re: [lvri] Mes critiques en 2015

Messagepar lvri » Sam 07 Fév 2015, 13:47

Je n'ai pas encore vu le remake. Il m'attends et je ferai une critique !
J'avais commandé les deux versions en même temps pour pouvoir les comparer.
Heatmann, quand bien même tu pleures facilement dès qu'il s'agit d'animaux (ce qui est mon cas !) je te conseil vivement de voir ce film (ou son remake). J'ai bien pleuré hier soir ! Mais le film en vaut la chandelle !
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Re: [lvri] Mes critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Sam 07 Fév 2015, 13:51

Heatmann a écrit:je connait le fait diver et la reput du film jap , c est pour ca que le remake m interressait vue que j'aime bien la plupart des film du real , mais bon je pense pas m infliger ca , ca va me tuer la soirer :( :mrgreen: thx


Rho, tu peux quand même. Une belle histoire à voir en famille.

Faut juste préparer les mouchoirs.
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Dernier Empereur (Le) - 8,5/10

Messagepar lvri » Dim 08 Fév 2015, 12:55

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Le Dernier Empereur


"Open the door ! Open the door !"


Encore une découverte ! Cela fait des années que je veux voir ce film, et j'ai enfin pris le temps !

Le Dernier Empereur suit, comme son nom l'indique, la vie du Dernier Empereur de Chine, Puyi. Un Empereur qui ne le sera réellement que durant 3 ans.

Bertolucci choisit de raconter cette histoire à l'aide de flashback. Une idée qui s'avère judicieuse puisqu'elle permet de passer facilement des passages de vie "sans intérêt". On découvrira l'Empereur à 3 ans, 10 ans, 15 ans et l'âge adulte. Les quatre "morceaux" de vie nous permettant de découvrir un destin pour le moins étrange.

Puyi est devenu Empereur à l'âge de 3 ans, et le restera officiellement durant 3 ans car en 1912, la République de Chine est proclamée. Le Pays lui laissera son titre car il reste un symbole. Néanmoins, il ne pourra régner que sur la Cité Interdite. Puyi prendra conscience de cet état à l'âge de 10 ans lorsque son frère lui montrera, du haut des toits de la Cité, le "Président de la Prépublique". Le jeune Puyi commence alors à se rendre compte que son titre ne vaut rien en dehors des Murs de cette gigantesque prison d'où il ne peut sortir. A l'âge de 15 ans, il reçoit un tuteur Écossais du nom de Reginald Johnston avec qui il se liera d'amitié. Ce dernier en profitera pour faire entrer au sein de la Cité plusieurs objet occidentaux ou interdit.
En 1925, La République est renversée, et Puyi est expulsé de la Cité Interdite. Il quitte cette Prison pour un monde qu'il ne connait pas. Aidé des Japonais, il devient pendant quelques années un Empereur "fantoche" de Mandchoukouo et se retrouve de nouveau enfermé dans une nouvelle "Prison" où il ne dirige finalement rien. Abandonné par sa seconde femme, trompé par sa femme, utilisé par les Japonais, l'ex Empereur n'est plus rien et se fera arrêté par les Russes. Il sera jeté en Prison (une de plus) où il devra reconnaître sa traîtrise envers son Pays. 10 ans plus tard, il est relâché dans une nouvelle Chine dirigé par Mao Zedong.
Il retournera dans la Cité Interdite une dernière fois avant de mourir en 1967.

L'histoire de cet Empereur est passionnante et magnifiquement mise en scène par Bertolucci. Des décors grandioses, des costumes haut en couleurs et des acteurs parfait (à peu de choses près). Le fait d'avoir pu tourner dans la Cité Interdite donne encore plus de réalisme à cette oeuvre.
Chacun des acteurs jouant l'Empereur est parfait. De ce pauvre petit bout de chou de 3 ans, pleurant sa mère et s'émerveillant (comme le public) devant la grandeur de son "royaume", à John Lone qui nous offre un Empereur adulte tantôt sur de lui et aveuglé par son envie de retrouvé son pouvoir et tantôt apeuré et abandonné, on y croit ! On ressent à chaque étape de sa vie cet enfermement physique et moral qu'il subit, aussi bien par sa propre faute que par une vie qui lui a été imposée. Le film n'essaie pas de plaindre Puyi, ni de lui donner raison ou tord.
Le reste du casting est plutôt excellent, notamment Peter O'Toole, formidable tuteur. J'ai eu plus de mal avec Joan Chen, pas toujours juste et jouant quasiment toujours sur le même registre (c'est bien simple, dans la plupart des scènes je voyais Josie Packard, son rôle dans Twin Peaks). De même, le personnage de la femme Espion / Pilote n'est pas vraiment réussi, voire presque trop caricatural.

Le Dernier Empereur est un film superbe. Il possède quelques longueurs mais n'en reste pas moins une histoire prenante et surtout magnifiquement mise en scène. Le film est porté par une bande originale sublime de Ryuichi Sakamoto, Cong Su et David Byrne qui est parfaitement mise en valeur sur le Bluray. Hélas, ce dernier offre certains plans flous, dommage. Une superbe fresque justement récompensée !


8.5/10
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Whiplash - 9/10

Messagepar lvri » Ven 13 Fév 2015, 17:31

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Whiplash


"There are no two words in the English language more harmful than good job."


Whiplash est vraiment un film excellent !

Andrew est un jeune batteur talentueux qui rêve de devenir le meilleur. Après s'être fait repérer par Terence Fletcher, il rejoint enfin les meilleurs. Mais Fletcher est intraitable et va pousser le jeune vers le meilleur, mais également le pire.

J'avais lu pas mal de critiques sur ce film qui pointait souvent la même chose : Whiplash prouve qu'il faut s'en prendre plein la tronche pour réussir. Je n'ai pas ressenti ça, du moins, pas complètement. Disons, qu'à partir d'un haut niveau dans quelque domaine que ce soit, on a deux choix : se contenter de son talent, et l'user jusqu'à la corde sans chercher à s'améliorer encore plus, ou continuer à bosser durement pour trouver l'étincelle, le petit truc qui fera la différence.
"Jo Jones lança une cymbale à la tête de Parker pour lui faire comprendre que ce n'est pas encore assez bon. Cette attitude poussera Parker à s'améliorer et à sortir le meilleur de lui-même. Bird verra le jour grâce à cette cymbale qui failli le décapiter". Voià ce que Fletcher explique pour prouver que sa méthode est la meilleure pour réussir. Et en effet, il n'y va pas avec le dos de la cuillère. Insultes, attaques morales et physiques ..... Il veut le meilleur, et ne peut se contenter de musiciens capable de faire quelques petites fausses notes.
De son côté, Andrew n'est pas le jeune homme parfait non plus. Prêt à tout pour réussir lui aussi, il n'hésite pas à insulter lui aussi ses "concurrents", voire à se moquer de leur éviction (nombreux sourires en coin à l'appui !). Il entre dans un monde où seul sa réussite compte, quitte à blesser les gens autour de lui.

Andrew, comme Fletcher montrent des côtés malsains aussi bien pour leur propres intérêts que pour offrir le meilleur de leur monde aux autres.

Les deux acteurs principaux sont absolument fantastique ! Miles Teller nous offre un Andrew à plusieurs facettes. Timide et vulnérable d'un côté, battant et intransigeant de l'autre. Son jeu est juste de A à Z. Il ne faut pas oublier qu'en plus, il joue réellement la plupart des morceaux de batterie lui même, chapeau !
De l'autre côté, JK Simmons est fantastique. Ultra crédible, capable de faire monter la tension en un regard, ou avec un simple geste. Sur pas mal de scène, on ressent la tension des élèves, leurs peurs de se tromper, de faire une fausse note. Même moi je n'osais plus bouger à certains moments de peur de m'en prendre une :mrgreen: . Il y a juste une scène qui, selon moi, est de trop :

L'accident de voiture. Je veux bien qu'on appuie la volonté d'Andrew, mais pour le coup, c'est un peu too much.


La scène finale est énorme en tout point : montage, jeux des acteurs, musiques ....... 15 minutes de folie absolue que l'on aimerait presque voir continuer encore et encore. D'ailleurs, la bande originale est superbe, et on garde les morceaux en tête bien après le générique de fin !!
Une vraie réussite qui mérite amplement ces nominations aux Oscars !


9/10
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District 9 - 8/10

Messagepar lvri » Sam 14 Fév 2015, 12:41

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District 9


"When dealing with aliens, try to be polite, but firm. And always remember that a smile is cheaper than a bullet"


District 9 est l'exemple même de film qui réussi à se démarquer malgré un genre d'histoire vu et revu.

Un vaisseau Extra-Terrestre s'est figé au dessus de la ville de Johannesburg, sans raison apparente il y a 28 ans. Les passagers furent "parqués" dans un District 9 en attendant de savoir quoi en faire. Personne n'arrivant à se mettre d'accord sur la suite à donner, le dossier des réfugiés Extra-Terrestres fût transféré au MNU (Multi-National United). Leur intérêt : les armes de ces Extra-Terrestres et non leur sort.
Une nouvelle mission est donné au MNU : transféré tous les Extra-Terrestres dans un nouveau camp. Cette mission, sous les ordres de Wikus van der Merwe, va vite tourner au cauchemar pour ce dernier. Après avoir touché un objet extra-terrestre, il tombe malade et se retrouvera abandonné de tous.

L'idée de tourner District 9 à la manière d'un reportage est absolument excellente. On plonge sans problème dans ce District 9 et on a presque l'impression que cette histoire s'est réellement déroulée.
District 9 met en avant cette faculté qu'à l'homme à vouloir défendre uniquement ces propres intérêts, qu'ils soient financiers ou autres. L'Agent Wikus van der Merwe (parfaitement interprété par un acteur que je ne connaissais pas du tout : Sharlto Copley) nous prouve à quel point l'attitude d'un homme peut changer en quelques secondes en fonction de sa situation. Intransigeant lorsqu'il est protégé par ces soldats, voire même cynique (lorsqu'il demande à brûler les oeufs extra-terrestre ou qu'il interdit à son soldat de buter un enfant extra-terrestre car "c'est mal vu"). Il devient au fur et à mesure de l'histoire ennemi de sa propre race suite à un accident avec une arme. Il se retrouvera alors de l'autre côté, membre à part entière d'un camp rejeté, parqué dans un coin.

On pourrait reprocher à ce film ce côté "l'être humain est un méchant vilain pas beau". Mais en même temps, le film est honnête. Des exemples de ce type ne manque pas. Cela n'empêche pas le film d'éviter le côté gentil Extra-Terrestre : Ce dernier est quand même dépeins comme idiot, un poil violent .... De plus, on se retrouve avec une fin pas complètement joyeuse, que ce soit d'un côté ou de l'autre, personne ne gagne vraiment (à de rares personnages près).

Un petit mot sur le bluray : c'est une tuerie ! Non content d'offrir une image superbe, c'est surtout au niveau de sa piste sonore qu'il épate ! Le 5.1 est judicieusement utilisé, aussi bien pour les différents coups de feu et explosion, mais aussi dans le District même ou des bruits se font entendre ici et là, nous plongeant complètement dans l'histoire. La bande originale est également excellente.

District 9 est donc une excellente surprise. Neill Blomkamp fait fort pour un premier film ! Des rumeurs parlent d'un District 10 ....... Pourquoi pas, si ça garde le même niveau que celui-ci. Mais l'effet de surprise aura disparu.


8/10
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Re: [lvri] Mes critiques en 2015

Messagepar caducia » Sam 14 Fév 2015, 14:07

:super:
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Merveilleuse histoire du temps (Une) - 8,5/10

Messagepar lvri » Dim 15 Fév 2015, 12:38

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Une Merveilleuse Histoire du Temps
(The Theory of Everything)


"There should be no boundaries to human endeavor. We are all different. However bad life may seem, there is always something you can do, and succeed at.
While there's life, there is hope"


Une merveilleuse histoire du temps (ils auraient dû garder le titre original .....) n'est pas à proprement parlé un biopic sur la vie de Stephen Hawking, mais un film sur sa vie amoureuse, son histoire partagée avec Jane Wilde, son ex-femme. Cela a déjà été dit des centaines de fois un peu partout (le film est basé sur le livre de Jane Wilde "Travelling to Infinity: My Life with Stephen"), mais force est de constaté que les critiques (pro ou pas d'ailleurs) ne l'ont toujours pas compris. Les sempiternels "c'est nul, ce film ne parle que de la vie de couple de Hawking" sont donc complètement grotesque.

Le film commence avec la rencontre entre Stephen et Jane lorsqu'ils sont encore étudiants. Ils tombent rapidement amoureux l'un de l'autre tandis que les prémices de la maladie de Stephen se font sentir (difficulté à ramasser un crayon au sol, ou à suivre au pas de courses ses camarades). Après une terrible chute, la sanction tombe : Stephen souffre de sclérose latérale amyotrophique. Les fonctions moteurs du corps sont touchés. Il ne pourra plus marcher, plus bouger, plus avaler, plus respirer ...... Seul son cerveau sera épargné. Le médecin est clair, il ne lui reste que 2 ans à vivre.

Stephen baisse les bras, et préfère s'enfermer dans son monde et terminer ses travaux avant de mourir. Jane ne l'entends pas de cette oreille : "Il faut profiter de ses deux années". L'amour de Jane aide Stephen à remonter la pente, à continuer ses travaux et obtenir son doctorat. Ses théories épatent, mais sa vie de couple devient de plus en plus difficile, du moins pour Jane.

Jane Wilde a vraiment eu du courage pour raconter cette histoire. Elle ose parler d'un sujet sensible : la vie de couple avec un handicapé moteur. Il est facile tout le long du film de penser du mal d'elle. Et pourtant, elle fait clairement preuve d'un grand courage.

Eddie Redmayne est bluffant dans ce rôle, et pas seulement lorsqu'il s'agit "d'imiter" Hawking dans sa chaise roulante. Du début à la fin, il est crédible et juste, faisant passer des émotions d'un simple regard. Ce regard, remplit de tristesse, de colère, de joie, voire même de malice à certains moments. Il n'a pas volé son Golden Globe et encore moins sa nomination aux Oscars !
Felicity Jones n'est pas en reste. Elle passe de l'étudiante amoureuse pleine de douceur à la femme perdue, inquiète voire en colère. La scène où elle regarde Hawking jouer au croquet est superbe (très triste surtout !)

Une merveilleuse histoire du temps n'a rien d'exceptionnel en terme de mise en scène. Il y a pas mal de belles scènes, et la photo est plutôt chouette (tout en variation au fur et à mesure que le temps passe), mais rien de bien transcendant. Cela n'empêche clairement pas les émotions de passer.
Un mot sur la partition de Jóhann Jóhannsson : Superbe ! Elle ne se contente pas d'un simple rôle de tires-larmes (certaines scènes sans aucune note s'en charge !) et nous transporte dans cette superbe histoire magnifiquement interprétée.

Bref, ce film est superbe sur plusieurs plans. Je ne pense pas qu'il mérite l'Oscar du meilleur film (pour les autres catégories, les nominations sont amplement méritées), mais il nous offre une histoire touchante, et vraie qui plus est.


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Re: [lvri] Mes critiques en 2015

Messagepar Milkshake » Dim 15 Fév 2015, 17:02

Pour le dernier empereur il y a une version à privilégier ?

Le cut original fait 160 minutes et il y a une extended cut qui fait 1h de plus.
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Re: [lvri] Mes critiques en 2015

Messagepar lvri » Dim 15 Fév 2015, 17:15

Je ne connais que la version cinéma, et c'est la seule version dispo sur le bluray que je possède.
La version extended fût créer pour la télévision, et n'est sorti qu'en DVD (et en 4/3 !). Voici les quelques infos Wikipédia :

Le film est surtout connu dans sa version d'exploitation de 163 minutes, celle qui fut couronnée de 9 Oscars. Pourtant le projet devait au départ aboutir à un téléfilm en plusieurs épisodes. En effet le cinéaste avait été requis pour fournir une version télévisée de quatre heures dans le cadre de son accord initial. Cette version comprenant 4 épisodes de 50 minutes fut diffusée à la télévision avant de sortir en DVD en France en 2003 au Format 4/3 pour une durée de 219 minutes. Parmi les nouveaux éléments, on retrouve notamment :

- Plusieurs prolongements de scènes et nouvelles scènes lorsque Pu Yi gouverne le Manchukuo en tant que souverain fantoche;
- La réintégration des scènes d'un personnage totalement coupé dans la première version d'exploitation : le fournisseur d'opium nommé Ministre de la Défense à la demande des Japonais;
- De nouvelles scènes dans la prison soulignant combien Pu Yi est incapable de s'occuper seul de lui sans ses serviteurs.

A noter : le distributeur Japonais demanda à Bernardo Bertolucci de supprimer un segment qui faisait référence au massacre de Nankin. Ce terrible événement est d'ailleurs toujours l'objet d'un grave litige entre la Chine et le Japon. Ce segment fut réinséré ultérieurement après les vives plaintes du réalisateur.
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Hatchi - 6,5/10

Messagepar lvri » Mer 18 Fév 2015, 17:44

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Hatchi


Hatchi est le remake américain du film Hachikô Monogatari qui raconte l'histoire vraie d'un chien, en l'occurence Hatchi (sans "T" dans la version originale).

Ce remake prends énormément de liberté par rapport à l'histoire vraie (là où la version Japonaise la respecte à peu de chose près).
L'histoire évidemment ne se passe plus au Japon, et Richard Gere (Parker Wilson dans le film) prend le rôle du Professeur (de musique pour cette version). Ce dernier, alors qu'il revient du travail, trouve sur le quai de la gare un petit chiot Akita. Ne sachant quoi faire, il le ramène chez lui et finit par l'adopter définitivement. Il le baptise Hatchi (selon les idéogrammes inscrits sur son collier), et commence à devenir un Maître un peu gaga essayant à tout prix lui faire ramener la balle (ce qui ne marche pas).
Après 1 an, Parker en revenant du travail aperçoit Hatchi qui l'attends devant la gare. Un rituel se met alors en place, et tous les jours, Hatchi accompagne son Maître le matin et vient le chercher le soir. Mais un soir, Parker ne rentre pas. Il est mort sur son lieu de travail. Hatchi continuera néanmoins ce rituel durant les 10 années qui suivront, attendant désespéramment son Maître.

Le film n'est pas mauvais en soi. Il se suit sans aucun problème, mais prends beaucoup trop de liberté par rapport à l'histoire. Le changement de lieu n'a pas d'importance, mais beaucoup de choses manquent, rendant le film moins touchant dans sa globalité.
Néanmoins, Hatchi réussi là où Hachikô Monogatari a échoué : sa fin !
Là où le film Japonais nous flanque une chanson complètement hors de propos, Hatchi nous offre une fin touchante et émouvante (impossible de retenir les larmes !!). De plus, Hatchi n'oublie pas de rapporter les faits réels, ce qui manque énormément au film original (sûrement parce que l'histoire est très connue au Japon). Bon, par contre, le petit garçon qui nous raconte l'histoire en classe et qui pars se promener avec son petit chiot ensuite, on s'en serait passé !

Hatchi est un joli film, sûrement bien plus accessible que la version Japonaise, mais moins touchant (sauf sur la fin) et respectueux de l'histoire. Un film émouvant à regarder en famille (avec le nécessaire "film triste" à porter de mains pour éviter la vision brouillée !).


6,5/10
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