The Weird Man - Chang Cheh (1983)
The Weird Man c'est la fin d'une époque pour Chang Cheh puisqu'il s'agit de son tout dernier film pour le studio Shaw Brothers avant de claquer la porte et d'aller s'exiler a Taiwan pour tourner des productions de piètre qualité, mais le mal était fait depuis longtemps et là, il en a carrément perdu la boule avec cette histoire complètement fucked up de magiciens, de mecs décapités qui se régénèrent, d'esprits malins couverts de lumière rouge et de combats gratuits qu'ils en deviennent presque drôles. C'est simple, j'ai rien compris, car depuis quelques années Cheh nous la joue Chu Yuan et adore introduire 40 personnages d'un coup pour mieux les oublier ensuite, là où dans un truc comme La Légende du Lac on pouvait s'appuyer sur des visages connus comme David Chiang ou Tetsuro Tamba, là il compose avec les fonds de tiroirs du studio en prenant pratiquement que des acteurs taiwanais au rabais (mais bons combattants ceci dit), ce qui aide pas a comprendre qui est qui, mais peu importe, Chang Cheh comme nous n'est pas dupe et part en totale roue libre pour tenter vainement de sauver les meubles.
Si vous aimez les combats en montés en accéléré, les effets spéciaux à l'ancienne (on dirait la version Lidl de Buddha's Palm par moments ), les bruits de pistolets laser dans les films en costume, les décors rapiécés (ça sentait la fin pour la Shaw...) et surtout voir le pauvre Chang Cheh s'essayer à la comédie grasse, alors ce film est fait pour vous. Sinon autant se revoir Five Element Ninjas qui est d'un tout autre niveau a mon sens dans la période Z du cinéaste....
1/10
Si vous aimez les combats en montés en accéléré, les effets spéciaux à l'ancienne (on dirait la version Lidl de Buddha's Palm par moments ), les bruits de pistolets laser dans les films en costume, les décors rapiécés (ça sentait la fin pour la Shaw...) et surtout voir le pauvre Chang Cheh s'essayer à la comédie grasse, alors ce film est fait pour vous. Sinon autant se revoir Five Element Ninjas qui est d'un tout autre niveau a mon sens dans la période Z du cinéaste....
1/10