[oso] Ma prose malade en 2015

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Malko Linge » Lun 26 Jan 2015, 19:57

Oui oui je suis d'accord. Chacun sa façon de noter.
Mais je trouve effectivement que je sabre et que près de 70% de mes films ont 4, 5 ou 6 !

Donc je me dis qu'il faut que je revois un peu ça.

Et oui Oso, tu m'as bien cerné, je suis un peu cartésien, mais un peu alors :eheh:

PS : ton recap de la notation fluctuant dans la durée du film m'a bien fait rire :lol:
Aller mieux, ce serait de la provoc...
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Île de Giovanni (L') - 8,5/10

Messagepar osorojo » Ven 30 Jan 2015, 20:10


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L'ÎLE DE GIOVANNI


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Mizuho Nishikubo | 2014 | 8.5/10
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Au moment où tu bénis ce maudit rhume qui a indirectement équipé ta poche du paquet de kleenex® que tu dépouilles subtilement de son contenu pour un tamponnage d’yeux mouillés en mode Splinter Cell, tu sais que tu viens de te faire avoir par un petit film d’animation qui ne payait pourtant pas de mine. Les claques de ce calibre se comptent sur les doigts d’une main, la référence intouchable étant bien évidemment le tombeau des Lucioles, chef d’œuvre de Takahata quand ce dernier ne jouait pas encore du crayon sur les Barbies de ses petites filles. Alors quand l’une de ces gifles force la barrière lacrymale que tu retenais pourtant derechef depuis 5 bonnes minutes, il devient difficile de la renier aussitôt, même si l’envie de jouer au gros dur analytique se fait pressante pour oublier le moment de faiblesse que tu viens d’accuser.

Il est vrai qu’une fois les yeux séchés, le cœur en guimauve repassé au four après révision de son châssis pour du plus costaud, l’esprit alors réalimenté en cynisme rassurant décèle rapidement les quelques petites facilités de l’île de Giovanni. Quelques artifices propres à ces dessins-animés qui jouent sur la corde sensible, et font durer les plans lorsqu’ils dessinent la tristesse. La seconde moitié de film annonce clairement cette intention d’aller conquérir la larme : le récit se fait un peu plus cavalier (la maîtresse d’école qui appuie les garçons dans leur vaine entreprise) et l’intelligent recul qui permettait à Mizuho Nishikubo d’abolir avec finesse les frontières érigées par les intérêts d’une guerre s’estompe petit à petit pour laisser plus de place à un drame familial qui mise un peu trop sur l’émotion qu’il inspire.

Mais voilà, quand ce frère courageux continue d’endosser son rôle de protecteur alors même que le sort lui a ôté tout pouvoir de décision, la gorge se serre. Quand le souffle fragile de la vie vacille, toute la puissance émotionnelle du film de Mizuho Nishikubo s’exprime à l’écran. Le travail de sape que l’auteur a consciencieusement déroulé, en laissant une grande part de son temps d’image à la construction de ses personnages, porte ses fruits. La très belle construction narrative qui a été de mise pendant la première heure, à l’occasion d’une touchante histoire de cœur naissant entre les rejetons de deux cultures qui se font la guerre, prend tout son sens. Pareil à un Kiss-Kool de la bonne époque, elle frappe les esprits en deux temps. Par le respect qu’elle inspire de prime abord en tant que bref rappel historique irrigué par un sous-texte passionnant à propos d’une facette de la reddition japonaise assez peu connue du monde occidental (des ignares comme moi tout du moins). Et par l’émotion qu’elle se permet de faire naître ensuite, lorsque les attachantes petites bouilles des deux protagonistes se retrouvent prises entre des barbelés menaçants, pour un têt- à-tête avec ce père au visage fermé qui livre enfin ses sentiments à ses deux précieux, quitte à défier le tranchant d’un métal implacable de sa fine joue dont la rugosité n’est qu’apparence.

Il manque peut être à l’île de Giovanni un score plus travaillé, une simplicité dans l’émotion qui lui enlèverait son poil trop plein de misérabilisme et un coup de crayon un peu plus personnel pour toucher de la mine la justesse du Tombeau des Lucioles. Mais en l’état, il reste tout de même assurément l’un des animés les plus émouvants qu’il m’ait été donné de voir ces dernières années, et le film d’animation que j’ai préféré en 2014. Une jolie surprise qui mérite amplement la découverte.
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Colt 45 - 6/10

Messagepar osorojo » Sam 31 Jan 2015, 19:50


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COLT 45


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Fabrice Du Welz | 2014 | 6/10
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Oh la la, quelle frustration. Sous un capharnaüm de bonnes idées, derrière un montage au hachoir, à l’ombre d'un amas de personnages qui ne prennent jamais le temps d’exister, se planque une sacrée proposition quand même. De la bastos bien sèche, des mandales nerveuses à souhait qui te chatouillent la moelle épinière sans faire de manières et des petits dialogues écrits par des poètes de la punchline assassines en mode cour de prison : la remise sur terre du petit nouveau par un Joey Starr cabotin va faire recette, c’est certain. L’homme ne te baise pas, il te fait l’amour, à défaut de nuancer son rôle, celui d’un bonhomme avec un grand b, la mâchoire serrée, les poings déliés, prêt à faire de toi son plus fidèle ami à grand coup de lattes dans le dentier.

A l’origine de Colt 45, une production chaotique, et ça se ressent. On ne peut qu’imaginer le film avec une histoire qui ne se contente pas d’aligner les scènes fonctionnelles mais prend le temps de construire un peu plus ses personnages et les enjeux qui les définissent. Comment s’attacher, dans le cas présent, aux différentes fortes têtes en présence quand elles n’existent que pour appuyer sur la détente au moment opportun. Tout est précipité, rien ne se construit réellement, les corps tombent sans susciter rage ni émotion, sinon l’admiration furtive d’un geste précis quant il imprime sur écran une violence acre qui file le frisson.

Perdu entre deux têtes d’affiche qui se contentent de montrer la ganache qu’ils facturent grassement, se débat le jeune Ymanol Perset pour imposer son physique et son envie d'exister dans un film qui ne prend jamais le temps de se construire. Il est l’une des seules composantes en présence qui respire la sincérité, avec quelques moments de bravoure, caméra à l’épaule, qui mettent à l’honneur une violence sèche et efficace que l’on trouve rarement dans le cinéma français à ce niveau de percussion.

Colt 45 est une œuvre bancale, manquée dans les grandes largeurs, qui sait toutefois se rendre attachante par son intention de mettre un coup de tête au polar hardboiled à la française. Si le résultat est loin d’être le coup de dynamite espéré, il laisse présager de belles choses pour la suite. Il n’y a plus qu’à espérer que Fabrice Du Welz saura trouver meilleur support pour son prochain bébé, si tant est qu’il reste dans le même genre d’exercice. Cela dit, étant certainement l’un de seuls à avoir apprécié son Calvaire, s’il décide de lâcher le polar pour un nouveau conte halluciné, je ne dis pas non. Affaire à suivre, donc.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Criminale » Sam 31 Jan 2015, 20:31

Yep, vraiment une petite surprise sortie de nulle part (pour moi) ce Giovanni. :super:
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Fury (2014) - 7/10

Messagepar osorojo » Dim 01 Fév 2015, 15:28

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FURY

DAVID AYER | 2014 | 7/10
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Fury commence comme un hommage à Peckinpah, clairement revendiqué lorsqu'à l'image les chars se frayent un chemin à même les corps, on se dit alors qu'Ayer va mettre un sérieux coup de latte au film de guerre à la ricaine pour revenir au ciné désenchanté de son aïeul. Il le fait en partie, mais se laisse bien vite rattraper par le sensationnalisme à l'état pur, qui prend la forme du mythique leader-héro, père de famille dans son char, à l'épreuve des balles, à l'esprit vif et à l'iroquoise saillante.

Si l'on est forcément pas dupe une seconde quant à la l'orientation du film, le portrait étant trop idéalisé pour porter la nuance d'une reconstitution historique, la réalisation de Ayer en revanche fout la pêche. En lieu et place du film de guerre engagé qu'on pouvait attendre, on se retrouve avec une sacré bobine sur la seconde guerre mondiale, peu fidèle d'un point de vue historique, mais terrible niveau spectacle. Les corps s'empilent, ça défouraille, la photo est magnifique, et la tension dans le char, lorsque ce dernier est assiégé, est totale. Un chouette moment de cinoche, à défaut d'être une réflexion cohérente sur la guerre. Mais on se doutait (un peu) que ce ne serait pas le cas :)
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Dim 01 Fév 2015, 15:30

My bad petit modo, me suis planté de Fury :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Alegas » Dim 01 Fév 2015, 15:38

Bon bah on va attendre que Dun' corrige alors. ^^

EDIT : en fait c'est bon, j'ai réussi à faire moi-même comme le BG que je suis. 8)
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Dim 01 Fév 2015, 16:02

Merci :super:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar pabelbaba » Dim 01 Fév 2015, 16:03

Dommage, ça aurait pu mettre en lumière un gros navet hk... :mrgreen:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Dim 01 Fév 2015, 16:04

J'te laisse ta spécialité, j'suis pas salaud :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Scalp » Lun 02 Fév 2015, 08:53

Je boycott ce topic tant que je verrais pas passer la critique du Parrain
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Lun 02 Fév 2015, 09:00

:mrgreen:

D't'façon, vu comme j'ai la flemme de pondre des critiques en ce moment, il va pas bouger beaucoup ce topic. Un mois de janvier avec même pas 20 films (bon une semaine cloué au lit dans l'histoire), et un baobab dans la main après visionnage. L'impression de tourner en rond ... ^^
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Night Call - 6/10

Messagepar osorojo » Mer 04 Fév 2015, 22:58

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NIGHT CALL

Dan Gilroy | 2014 | 6/10
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Le souci d’un film comme Night Call, c’est qu’il peine tellement à entretenir le cynisme désabusé qui le motorise que, rapidement, la satire sociale pour les nuls qui le nourrit finit par l’handicaper au lieu de le stimuler davantage. Si son premier tiers est rendu amusant par une didactique de la dénonciation dans l’exemple particulièrement osée, passées les 60 minutes d'antenne, la surenchère constante comme unique moteur de l’action ne suffit plus. Pire, lorsque tout a été dit, que notre génial salopard de l’image en recherche de scoop, très joliment investi par un Jake Gyllenhaal diabolique, nous prouve pour la dixième fois qu’il est un enfoiré de compétition presque sans équivalent (même s’il se trouve une partenaire de luxe à la psyché presque aussi bousillée que la sienne —quel prouesse d’enlaidir à ce point Rene Russo—), on finit par se désintéresser du côté subversif que revendique un peu trop ouvertement le taquin Dan Gilroy. Résultat, si l’intérêt fut à son paroxysme pendant une petite heure, c’est l’œil distrait, l’esprit en veille, que l’on termine le film.

La faute à une mise en oeuvre qui se repose beaucoup trop sur sa bonne idée initiale mais ne propose jamais vraiment rien d’autre pour enrichir le produit visuel qui se construit. Il est pourtant question d’un as du cadre qui filme des cadavres comme d’autres mettent en lumière des corps humides à l’exercice, et pourtant à aucun moment Night Call ne parvient à se forger une identité visuelle stable, ni même à simplement dégager quelque ambiance particulière de ses images. Pire, de chaque scène transpire une impression poseuse désagréable, témoignant d’un objectif maladroit qui cherche vainement l’angle de vue le plus tape-à-l’oeil sans jamais réussir à tirer quelconque potentiel graphique des lieux investis. Seule la fière Challenger, reine du bitume lorsque le soleil décline, parvient à inspirer le timide Dan Gilroy, qui se contente le reste du temps, de filmer des écrans, au petit bonheur la chance. Même constat pour le travail sonore qui est désespérément plat, sans idée, tout juste fonctionnel et encore.

Finalement, de Night Call, on ne retiendra que la prestation magistrale de Jake Gyllenhaal et une idée de départ salace qui avait un potentiel explosif indéniable. Mais il manque au film une ligne directrice moins ras du bitume et un peu plus d’idées dans sa mise en œuvre, qui reste assez plate finalement. Dans cette satire des médias à la recherche de l'image mortelle, choc même, cultivée par soif de sensationnalisme pour dénoncer le capitalisme maladif de nos sociétés modernes, il n’y a finalement pas grand-chose qui pop'. Dommage.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 04 Fév 2015, 23:11

Avec un peu de recul, c'est du 7 pour moi. Bien kiffé le début aussi, après petit coup de mou et j'ai vite compris qu'il ne fallait pas trop s'attarder sur la critique des médias et de leur quête d'image chocs. Je suis plus généreux concernant la fin, assez immoral (même si two much effectivement). J'ai tout de même été bien secoué par ce portrait d'un bel enculé particulièrement dérangé qui passe inaperçu au sein de la population. C'est très froid et très clinique aussi bien dans l'étude des personnages que dans la réal, chose assez peu courante sur les écrans ces derniers temps. Ça m'a rappelé une conversation avec ma demie soeur (qui bosse aux urgences psychiatriques). On n'a pas idée du nombre de personnes qui vivent normalement comme toi et moi alors qu'ils souffrent d'un sérieux pète au casque.

Et ça n'est pas une Mustang mais une Dodge :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Mer 04 Fév 2015, 23:23

Mouais, il est loin de vivre normalement, le mec est maniéré à l'extrême et repéré par son entourage comme un fêlé du bulbe. J'aurais aimé un traitement plus subtil du perso, moins monomaniaque, moins exagéré dans ses expressions. Et pour la réal, je la trouve ni chaude, ni froide, juste tellement peu existante. Je sais pas, j'ai trouvé le film assez moche, ça m'a vraiment embêté :/

C'est pas un mauvais film, loin de là, mais je l'ai trouvé vachement quelconque en fait.

Ok pour la Dodge :eheh:
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