[oso] Ma prose malade en 2015

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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Ven 16 Jan 2015, 10:29

Ben moi j'ai pas d'humour, j'suis un connard bas du front hein ^^
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Ven 16 Jan 2015, 10:29

osorojo a écrit:Trop de sépia sur cette capture...
:mrgreen:


Faut voir en mouvement :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar dagokhiouma » Ven 16 Jan 2015, 10:37

osorojo a écrit:Ben moi j'ai pas d'humour, j'suis un connard bas du front hein ^^


tu m'écris 100 lignes de cette phrase et je te pardonne p'tit con
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Ven 16 Jan 2015, 10:39

Mark Chopper a écrit:
osorojo a écrit:Trop de sépia sur cette capture...
:mrgreen:


Faut voir en mouvement :mrgreen:


En mouvement, le sepia reste sepia. :mrgreen:

@Dago :
Ben moi j'ai pas d'humour, j'suis un connard bas du front hein ^^
Ben moi j'ai pas d'humour, j'suis un connard bas du front hein ^^
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar dagokhiouma » Ven 16 Jan 2015, 10:45

osorojo a écrit:En mouvement, le sepia reste sepia. :mrgreen:


:eheh:

rien qu'avec ça je t'absous ! :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar elpingos » Ven 16 Jan 2015, 13:12

Mark Chopper a écrit:555 critiques et c'est tout ce que tu as trouvé ? J'ai bien fait de prendre ma retraite :chut:


Meuh non j'ai pas cherché, juste pris la dernière ... Bref.

On va pas rentrer dans un débat philosophique, mais j'ai pas dit qu'y avait pas de beauté possible sur des images fixes .. Bien au contraire (je suis fan de BD et de peinture et de malick ... ). Je dis juste que juger de la beauté d'un film d'animation seulement sur le graphisme est pour moi a priori inepte : l'animation et les effets, au sens graphique, ont pour moi une place prépondérante... (J'en ai vu des films d'animation a priori beaux, mais c'est dégueulasse d'un point de vue final).

Donc bref, tout ça pour dire que Mind Game, c'est pas hideux. C'est tout :nono: (Toi avec tes crises épilepsie ou d'appendicite, il faudrait songer à aller consulter .... :wink:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Ven 16 Jan 2015, 13:16

L'appendicite pendant le Burton, j'ai consulté le lendemain, c'est réglé :mrgreen:
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Verdict - 6/10

Messagepar osorojo » Lun 19 Jan 2015, 23:54


Image

VERDICT


++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
André Cayatte | 1974 | 6/10
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


A l'image de son index, rongé par le sang, Gabin y paraît usé, physiquement au bout du rouleau; chacun de ses pas accuse le poids d’un corps qui se meut avec difficulté. Mais sa présence, elle, reste intacte, inattaquable. Face à la belle Sophia Loren, qui en fait un peu trop, il assure le taff, montre qui est le patron, une fois encore à l’écran. Une présence qui fait tout le film, Verdict étant, malgré son intéressant point de départ, une œuvre trop calibrée, voir inoffensive. Remettre en question la peine capitale, ainsi que le fait de laisser à un petit groupe d’êtres humains la responsabilité de l'appliquer ou non, est toujours un point de départ passionnant, mais il a été exploité, bien des années auparavant, avec plus grande inspiration, par Lumet notamment, qui a certainement signé la référence en la matière avec le virulent 12 hommes en colère.

Le problème du film de Cayatte, c’est qu’il n’exploite jamais vraiment son sujet, dans le sens où il repose sur un pitch de départ qui dit tout dès ses premiers tours de roue. Après 10 minutes de film, tout doute est dissipé, la fin semble déjà dessinée. Depuis les motivations qui ont guidé la main de l’assassin, de sa relation avec sa mère, du jeu à sens unique qui s’installe entre un juge qui courbe l’échine pour sauver sa moitié et son maître chanteur bien décidé à sauver son rejeton, jusqu’à l’ultime acte de désespoir d’une âme brisée, tout s’enchaîne de façon trop convenue, à tel point qu’en tant que spectateur, on finit par se désintéresser totalement de ce qui pourrait advenir aux différents personnages qui peuplent l’histoire, innocents comme coupables.

La bonne nouvelle, c’est que Verdict est relativement vite expédié, que sa première demi-heure est plutôt sympathique et que la caméra offre quelques propositions formelles intéressantes (comprendre, un petit bonus boobs furtif). De quoi se faire le plaisir de retrouver le grand Gabin dans l’un de ses derniers rôles sans trop dérouiller : si Verdict n’est assurément pas la découverte d’un film référence oublié du monsieur, il n’en reste pas moins un moment honorable, qui donne l’occasion à ce dernier de pousser l’un de ses derniers rugissements, puisqu’il jouera de la mâchoire une dernière fois deux ans plus tard dans «L’année sainte» de Jean Girault (auteur du chef d’œuvre La soupe au choux, c’est toujours bon de le rappeler) avant de tirer définitivement, quelques mois plus tard, sa révérence.
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Black Sunday - 7,5/10

Messagepar osorojo » Mar 20 Jan 2015, 19:13


Image

BLACK SUNDAY


++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
John Frankenheimer | 1977 | 7.5/10
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Une traque palpitante au terroriste, exploitée sur 2 heure à un rythme de dingue, alternant à l’énergie, séquences très ambitieuses quand il est question de spectacle et réalisme abrupte lorsque les balles fusent, voilà de quel bois se chauffe Black Sunday. Un thriller paranoïaque palpitant qui se place clairement dans les bobines du genre à avoir expérimentées.

A l’image de ce duel tout droit sorti d’un western, où un terroriste acculé sort son matos et abat froidement quiconque lui permet de mettre un peu de distance entre sa personne et les agents qui le coursent, chaque moment de tension, chaque démonstration de violence qui ponctue Black Sunday se veut très sèche, d’un réalisme étourdissant. Les hommes tombent à la première balle, souvent avec violence, et les tireurs œuvrent froidement dans l’ombre. De tels moments de violence surprennent encore aujourd’hui par leur côté cash et sans concession. Ils permettent au spectateur de s’impliquer émotionnellement dans la course aux cinglés qui naît de chaque meurtre, espérant son dénouement avec passion.

Mais là ou Black Sunday sait captiver l’intérêt, c’est dans sa façon d’illustrer les deux camps qui se livrent bataille sans tomber dans le piège d'un manichéisme primaire. Qu’on s’entende, Frankenheimer dépeint bien les terroristes comme des personnages perdus, dévorés par leurs démons, qui méritent une petite réfection de portrait à la balle traçante, mais il leur laisse le temps d’exprimer leurs malaises, de façon à les rendre humains au lieu de les réduire aux horreurs qu’ils perpétuent. Petit regard en arrière, référence à la guerre du Vietnam, aux vétérans qui y ont laissé leur âme et ne l’ont pas retrouvée dans les yeux de leurs proches en rentrant. La recette peut paraître éculée, voir un peu facile, mais elle fonctionne : quand l’ancien G.I. Lander se met aux commandes de son dirigeable pour aller se régaler du Superbowl depuis le meilleur point de vue possible, on en vient presque à espérer que la baudruche perde finalement son souffle.

Ce sentiment d’être devant un portrait qui joue la nuance avec une belle audace permet de ne pas terminer le film sur la sale note inspirée par son dernier acte. Bancal, très cavalier, dès que le dirigeable prend de la hauteur, que les ak47 s’expriment à forte altitude, Black Sunday sombre dans le spectaculaire un peu trop fonctionnel. On se remémore alors toute la belle tenue des 90 premières minutes, du côté atypique d’un script qui combine menaces terroristes intérieure et extérieure, et on se laisse aller à finir le film avec le sourire, en dépit de ses évidentes maladresses.
Critiques similaires
Film: Black Sunday
Note: 7,5/10
Auteur: Scalp

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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar dagokhiouma » Mar 20 Jan 2015, 23:00

bon je lis pas car j'ai enfin lu ce bouquin cette année (après dix ans de tentatives) et j'ai hate de voir le film.

ticket à tout hasard ?
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Jour sans fin (Un) - 5,5/10

Messagepar osorojo » Mer 21 Jan 2015, 18:27


Image

UN JOUR SANS FIN


++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Harold Ramis | 1993 | 5.5/10
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

• CHALLENGE DÉCOUVERTE - JANVIER / FÉVRIER 2015 •


Un jour sans fin est certainement un film qu’il vaut mieux avoir découvert dans son adolescence, pour pouvoir le revoir avec la nostalgie nécessaire à lui gommer ses interminables longueurs. Ou peut-être est-ce tout simplement mon côté salopard de compet’ qui n’a pas supporté de voir l’exécrable Bill Murray mettre son sale caractère au rebus, pour devenir le gendre idéal, celui pour lequel on déplume son larfeuille d’une coquette somme uniquement pour un dîner aux chandelles, une chance de remporter le gros lot. Je crois bien que la comédie romantique qui se finit dans le miel, ce n’est définitivement pas pour moi, si je me fie à la répute de tombeur redoutable que se traîne cette marmotte bien mièvre aux yeux de chat botté.

Certes son petit postulat de départ qui consiste à faire revivre à un Bill Murray croustillant la même journée à l’infini, pour exploiter ses rêves et craintes les plus profondes jusqu’à la lie, est génial d’inventivité. Ce réveil symbolique, rembobinant la journée à venir au moyen d’un petit jingle radiophonique, c’est tordant, vraiment. Et pendant une bonne heure, Harold Ramis exploite cette belle idée avec beaucoup de panache.
Mais dès que Bilou se décide à gommer les aspérités qui font de son personnage l’enfoiré que personne ne peut supporter, qu’il endosse le costume de Mister perfect 1993 en devenant un érudit féru de poésie, altruiste émérite, pianiste magnétique et sculpteur givré de grand talent, la coupe finit par déborder : il manque une petite once de nuance à ce portrait bien trop romancée de l’amour soit disant véritable, qui prend les traits d’une journaliste qu’il faut séduire quoi qu’il en coûte, quitte à devenir une statue de bonté, en suivant point par point les recommandations avisées que Mme Nadine de Rothschild énonce dans son guide référence au titre subtil : Le bonheur de séduire, l'art de réussir.

En témoigne un dernier quart d’heure qui frôle l’overdose tant il se permet de trucider toutes les belles idées qui découlaient d’un traitement très réaliste de cette idée formidable qu’est la journée infinie. Si pendant une bonne heure on ressent très bien la problématique d’efforts rendus vain par une réinitialisation de toutes les personnes ayant interagi avec le personnage victime, la dernière séquence semble s’en ficher éperdument, puisque l’enfoiré repenti finit sa journée en star locale, rejeton d’une grande famille que tout le monde a le temps d’idolâtrer en à peine une journée de bravoures en tout genre en mode super-héro honorable.
En bref, Un jour sans fin est un film amusant, porté avec brio par l’un des seuls acteurs qui pouvaient relever ce challenge délicat de répéter les mêmes scènes en variant les sentiments, qui repose par une idée peu banale qui provoque immédiatement l’intérêt. Malheureusement, sur la distance, son traitement se mue en roman Arlequin, la comédie prend alors l’apparence d’un portrait romantico-moralisateur mou du genou qui n’échappe malheureusement pas à la fin mièvre de circonstance. Celle que toute la première partie, pourtant, n’annonçait d’aucune façon.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Mer 21 Jan 2015, 18:37

Je... Je... Je ne peux pas le croire :shock:

Mon bisounours qui tacle un film qui plaît à tous :shock: :shock: :shock:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Heatmann » Mer 21 Jan 2015, 18:48

un sacrer classic celui la . quand on me demande ma comedie preferer all time , cest toujour celui la qui me vient en 1er a l esprit
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Scalp » Mer 21 Jan 2015, 18:59

Celui là quand je l'ai revu, même pas maté en entier :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar maltese » Mer 21 Jan 2015, 19:17

:shock: Ce topic porte bien son nom pour le coup :mrgreen:
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