[Logan] Mes critiques en 2015

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Memo

Decouverte:

1- Into The Abyss (Herzog)
2- Le solitaire (Mann)
3- I Origins (Cahill)
4- Vainqueur du destin (Wood)
5- Grizzly Man (Herzog)
6- Never Cry Wolf (Ballard)
7- Gentleman Jim (Walsh)
8- Le convoi des femmes (Wellman)
9- Le coeur est un chasseur solitaire (Miller)
10- Bas les masques (Brooks)

Top ciné:

1- Hacker (Mann)
2- Youth (Sorrentino)
3- Birdman (Iñárritu)
4- Wild (Valle)
5- Frank (Abrahamson)
6- It Follows (Mitchell)
7- The Big Short (McKay)
8- Les châteaux de sable (Jahan)
9- Le pont des espions (Spielberg)
10- Microbe et Gasoil (Gondry)

Top série

1- The Leftovers Saison 2 (HBO)
2- Mad Men Saison 7 (AMC)
3- Show me a Hero (HBO)
4- Kigdom Saison 2 (Direct TV)
5- Red Oaks Saison 1 (Amazon)

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Synopsis: Vincentas, le meilleur médecin du service des urgences, n'a qu'une passion : les jeux de hasard. Dès lors, il est forcé de rembourser l'argent qu'il perd constamment au jeu. Il lui vient alors l'idée de créer un jeu illégal en lien avec sa profession. Au départ, seuls les employés des urgences sont entraînés dans ces paris macabres, mais peu après, l'idée se propage comme un feu de forêt. Alors que les rentrées financières de Vincentas ne cessent de s'accroître, une collègue commence à contester le jeu...

Sur un sujet pourtant intéressant qui mêlait le jeu et la mort, son réalisateur, Ignas Jonynas, dont c'est ici le premier film, n'en fait absolument rien, se servant de son postulat de départ comme prétexte à un énième drame misérabiliste sous fond de rédemption.
Le personnage présenté tout d'abord comme un joueur compulsif qui vit pour sa passion, ne sera jamais développé, jamais on ne pourra ressentir les conséquences d'une telle addiction sur cet homme, pire encore, c'est le pitch même du film qui sera laissé complétement de côté, à aucun moment les dessous d'une telle entreprise ne sont développés, réduit ici à un pauvre local avec une demi douzaine de salariés qui comptent de l'argent (super crédible d'ailleurs le local à pignon sur rue géré pas trois péquenots qui brase des milliers d'euros, tranquille, dans leur coin, sans conséquences ou tension.).
Sans parler bien sur de notre bonhomme qui va trouver l'amour au même moment, avec bien sur le fils de cette derniére qui a un cancer presque incurable et qui doit trouver de l'argent, et bien sur elle est contre ce jeu, et bien sur il va y avoir de la rédemption, jusqu'à une fin complétement stupide qui repousse les limites de la nullité du genre du polar nordique (et pourtant y a de la concurence.)
On pourrait se dire alors que le film va se poser sur le métier du personnage, urgentiste, mais la encore mise à part la scéne d'ouverture ou on le voit sauver la vie d'une toxico mineure qui se tape un viel artiste, le film ne propose jamais rien, jamais on ressent la noirceur ou le danger lié à sa fonction, non on se tape juste une love story raté avec un gamin cancéreux.
A sauver peut être la réalisation de Jonynas qui tente quelques trucs, certains réussis (la partie nocturne ou le début), d'autres complétement foiré (la scéne au ralenti ou le 360 degrés qui s'étale sur plusieurs minutes.)

Au final, ne pas se fier à un synopsis alléchant, le polar nordique aka le truc le plus surcoté de cette derniére décennie avec le polar Coréen et la vague d'horreur spanish (top 3).

3/10

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Après plusieurs années d’errance, d’addiction et l’échec de son couple, Cheryl Strayed prend une décision radicale : elle tourne le dos à son passé et, sans aucune expérience, se lance dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue… Cheryl va affronter ses plus grandes peurs, approcher ses limites, frôler la folie et découvrir sa force.Une femme qui essaye de se reconstruire décide de faire une longue randonnée sur la côte ouest des Etats-Unis.

Je l'attendais pas spécialement ce film n'étant pas un grand fan de Jean Marc Vallée (euphémisme) mais au final j'en ressors conquis. Il serait un peu trop réducteur de le considérer comme un sous into the wild féminin, le film étant au final très différent dans son personnage et sa conception de la marche, ici il s'agit plus de changement que d'un quelconque échappatoire. En effet le personnage ici se coupe de la civilisation pour se fuir elle même, et non pas l'autre, car étant arrivé à un tel point de déchéance qu'elle voit en ces quelques mois une façon de se désintoxiquer du sexe et de la drogue tout en faisant le point avec elle même.
Reese Witherspoon trouve ici un de ses meilleurs rôles, personnage clairement féministe mais qui n’assène pas à coup de marteau son propos, préférant le silence et des regards qui en dit long et c'est en ca que le film est intelligent, tout est très fin et se repose beaucoup sur le vécu pour dérouler son histoire.
Toute la partie en Flash-back est juste bouleversante et à défaut d'autre mots, sonnent vrai et le montage est très intelligent à ce niveau, ça ne fait jamais "trop" et c'est très fluide, que ce soit sa relation avec son ex ou sa mère, tout est très bien géré. Appréciable aussi que contrairement à Into the wild le film ne parte jamais en film carte postale, il y a certes quelques beaux passages mais 90% de la randonnée est effectué dans des lieux qui ne donnent pas spécialement envie de prendre son sac pour aller faire sois même un tour, ça ce concentre vraiment sur l'humain et non sur la beauté de la nature.
Deux petits mots sur la musique vraiment niquel, si on aime Simon and Garfunkel, The Hollis, Bruce Springsteen et tout ce pan musical on va y trouver forcément son compte.
Un petit film qui ne paye pas de mine mais qui est pour moi ce que propose de mieux le cinéma en ce début d'année, j'ai passé la séance les yeux humides (mais je suis resté digne ) et transporté par ce voyage, et c'était pas gagné.

8/10

[Scalp]

Ca a l'air aussi chiant que ta critique.

[Pathfinder]

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Frank est un film très mal vendu, c’est un fait. Présenté comme un film good movie dans l’univers musical, on se retrouve au final avec un film dépressif triste, cohérent mais surtout pertinent sur la maladie mentale.
Dans Frank les personnages sont attachants mais plus par leur humanité que par leur sympathie, il n’est jamais question de nous présenter des figures aimables pour lesquelles on va ressentir une quelconque empathie au delà de ce que le spectateur est prêt à mettre de lui même.
En effet dés le début on nous présente un personnage principal qui est prêt à tout pour réussir et se sortir de son triste quotidien sans succès, même si cela doit passer par la rupture d’une certaine forme d’équilibre que rencontre le groupe de Frank dans leur création.
Le groupe de Frank n’est objectivement pas un bon groupe, mais un qui essaye tant bien que mal de vivre dans une certaine harmonie et de respecter chaque membre et ses pulsions.
Et pulsions il en est clairement question tout au long du film, des pulsions qui s’opposent aussi bien dans la vie et la mort, que dans le sexe ou la solitude. Leur but n’étant clairement pas la reconnaissance mais l’existence tel qu’ils l’entendent, ce que va tenter de déformer le personnage principale, qui n’est pas capable de créer quoi que ce soit, et qui préfère former à son image une matière existante quitte à la distordre et la casser plutôt que de continuer tel qu’elle.
Le film opère à mon sens un virage à mi parcours du film d’une intelligence rare, tragique, belle et jouant sur les stéréotypes du genre pour dénoncer une certaine forme d’homogénéité dans les rapports humains et la création, jusqu’à un final bouleversant ou Michael Fassbender montre l’étendu de son talent dramatique.
Frank est clairement un film qui au mieux, va être apprécié pour les mauvaises raisons mais qui contient à mon sens un sous texte passionnant et profondément humain. Ca passe dans même pas 30 salles en France (une honte) donc si ca passe vers chez vous, n’hésitez pas.

8/10

[Milkshake]

Quel est l'intéret de faire jouer Fassbender sans sa tête ? ça fonctionne vraiment sur 1h30 cette idée ?

[Jack Spret]

Christopher Walken joue bien sans sa tête dans Sleepy Hollow et ça fonctionne

[logan]

8/10

[Val]

Tant qu'il joue avec sa bite, certains sont contents.

[logan]

2/10

[Val]

[Mr Jack]

Pleure pas, t'as raison.

[Jed_Trigado]

Quand même , ça fout un coup au moral quand t'es moins bien noté que Jack sur une vanne.

[Alegas]

Fast and Furious 7

Synopsis: Dominic Toretto et sa "famille" doivent faire face à Deckard Shaw, bien décidé à se venger de la mort de son frère.

Je n'ai jamais été un fan de cette saga, je trouve que c'est du film pop-corn qui délivre la marchandise mais qui s'oublie aussitôt et qui manque d'une âme (et d'un scénario) pour marquer outre mesure. Cependant à l'annonce du projet j'étais plutôt confiant, Wan au commande, un film annoncé comme étant moins orienté action et plus sérieux/noir, tout était réuni pour délivrer un opus qui allait pouvoir trouver sa propre identité et proposer autre chose, à l'arrivé il n'en est rien.
En effet Fast and Furious 7 n'est qu'une énième suite biger and lourder qui ne se base que sur son action pour faire avancer son histoire, alors au programme on a des voitures qui se jettent du ciel, des voitures qui passent de tour en tour à Dubaï, des voitures qui font des saut de quinze mètres pour se battre avec un hélicoptère. Alors oui il y aura surement des clients pour ce type d'action, et à défaut d'être efficace le film délivre indéniablement la marchandise et en donne au public pour son argent, mais je ne peux pas m’émécher de voir un bête schéma générique manquant cruellement de chaire et d'enjeux, et plus important encore, de personnages sortant des stéréotypes dans lesquels on s'entête à les mettre (mais bon la formule marche donc on continue, et le film a au moins l'intelligence d'être conscient de ça, en jouant constamment avec cette formule à travers divers moments.)

Et en parlant de personnages, parlons des bad guys, et plus particulièrement de Jason Statham, censé offrir du renouveau en jouant sur la carte personnel/revenge movie, au final on a un bête terminator qui fait des happening de temps en temps, sans absolument rien proposer d'autre et par charité je ne parlerais pas de Djimon Hounsou, pitoyable.
Après il y a quand même quelques pistes à sauver, notamment l'arrivé de Kurt Russell dans la franchise, qui apporte de sa classe et de sa coolatitude, un Dwayne Johnson assez absent mais qui embrasse complétement son rôle de gros bas qui sort des punchlines à la minute ("Woman i am the cavalry ) et surtout une conclusion émouvante dédié au départ de Paul Walker.
Au niveau de la réalisation de Wan, rien à déclarer, pour ceux qui s'attendaient à voir le réalisateur se réapproprier la saga et injecter un peu de son style, passez votre chemin, on m'aurait dit que le film avait été tourné par Justin Lin que ça n'aurait fait aucune différence.
Dommage que le film n'arrive pas à se renouveler, et je pense sincèrement que la formule va commencer à laser le public à un moment ou à un autre, espérons qu'ils prennent l'opportunité de ce nouveau départ pour insuffler un ton nouveau à la saga, comme avait pu l'être le cinquième épisode. Pour conclure je dirais qu'à défaut de marquer les esprits ce Fast and Furious 7 ravira les fans et laissera de côté les autres.

5/10