AMERICAN SNIPER
9/10
C'est Enemy at the gates meet Hurtl locker . Clint fait sont neo Wyatt Earp mais a Fallujah .
Apres une ribambelle de films mineurs et oubliables, Clint retrouve ici toute sa hargne et livre sont meilleur film depuis Mystic River. Rien que sur la forme on frôle la perfection avec un montage tendu , une photo a la black hawk down et même quelques métaphore visuel des plus inspires . Il livre un film a la mise en scène ultra réaliste et intense, loin de son classicisme et romantisme usuel, partageant un soucis du détails militaire très protocolaire similaire a The Hurt Locker. La thématique de l’addiction à la guerre est cependant ici jamais de mise, en revanche, l’aliénation et les ravages découlant de la violence y sont comme chez Bigelow bien present .
Clint dresse le portrait d’un homme , qui s’avère être un héros, et un héros nécessaire, pour ces frères d’armes, sont pays, mais aussi un père, un fils et un ange gardien.
L’exploration d’un personnage sous toute ces facettes, élever au rang de mythe parmi les vivants, un thème totalement Eastwoodien , un faux biopic véritablement humaniste. Clint tourne sont film de guerre a hauteur d’homme, ici c’est l’histoire de Chris kyle , pas de politique , pas de pseudo messages sous jacent moralisateur . Un scénario qui ne tourne jamais autour du pot, Clint nous montre les choses telles quelles le sont, sans aucune concession et signe la certaine des scènes les plus chocs de sa carrières et reste constamment focaliser sur sont sujet, un film d’une grande rigueur (aussi réussit que J.Edgar était foutraque) n’ayant pas peur d’assumer les convictions de sont personnage.
Sont duel de sniper , le traitement du héros et sont statut , l’intensité des affrontements , les vertus et talent requis pour la discipline… American Sniper fait beaucoup échos au Enemy at the gates de J.J.Annaud . Avec un matériel si proche de sont cinéma et propice a la figure de style, rien de bien étonnant donc de retrouver tout au long du dernier film de Clint un profond souffle westernien (d’ailleurs, le Annaud a longtemps été un projet en gestation par Leone, tout se recoupe). Clint filme Falluja , sa poussière , ces champs de batailles , comme l’old west . Les valeurs et sens de l’honneur inculquer a Kyle durant sont enfance partage le même prologue au film que celui du Wyatt earp de Kasdan . De ce fait, on remarque que Kyle n’est rien de moins que l’alter ego de la légende de l’ouest. Leur racines , parcours, réputation, impact , le pistoleros solitaire qui fait face a ces ennemies dans un monde sans loi ou la désolation règne … l’épilogue du film , post-4eme tour en irak , continue dans ce sens , Clint met en scène sont héros meurtri , au saloon , avant de revenir a la vie civil , en tant que Sheriff . Le parallèle n’est plus à faire. Et puis visuellement , tout le long du film , c’est sans équivoque.
kyle ne cessait de le répéter , sont rêve était de devenir cow-boy , american sniper , baser sur sont autobiographie , lui offre de la manière la plus respectueuse qui soit , et ce , jusqu'à la conclusion tout en finesse , qui pourra en frustrer certain , mais se refuse a tout sensationnalisme et amalgame idiot . L’hommage est total.
Quand a Cooper , il est tout simplement parfait , dans le sens ou pas une seul seconde je n’est penser a lui , on ne voit que Kyle , une interprétation complexe , nuances ( superbe accent Texan , jamais trop forcer , très naturel ) , une présence physique imposante .