[Scalp] Le coin allociné garantie sans argument

[Mark Chopper]

Un sport n'est pas intéressant quand il y a des morts...... Je pense que c'était pour " provoquer" ..... Enfin j'espère

Bah si, les morts violentes suscitent plus d'intérêt.

Ce n'est pas une provocation, c'est une vérité.

[lvri]

C'est surtout une débilité. S'intéresser à quelque chose quand il y a des morts est complètement idiot.
"Oh tiens le GP était pourri personne est mort" ..... Étrange concept.....

[Mark Chopper]

C'est surtout une débilité. S'intéresser à quelque chose quand il y a des morts est complètement idiot.

Tu suis l'actu ?

(Pas l'impression que Charlie Hebdo était tiré à 60 millions d'exemplaires par exemple.)

[lvri]

Je ne vois pas le rapport.......

Regarder des GP dans l'espoir d'y voir des morts et finalement laisser tomber et trouver ça chiant sous prétexte de "y'a plus de mort" n'a rien à voir avec la tuerie de Charlie Hebdo......
Le journal Charlie Hebdo qui était chiant pour certains le restera malgré ces meurtres. On s'intéresse à cet attentat pour la cruauté de l'acte, pour l'atteinte à la liberté de penser...... et non pour voir les morts se produire devant nos yeux !!
De fait aucun rapport.......

[Mark Chopper]

Regarder des GP dans l'espoir d'y voir des morts et finalement laisser tomber et trouver ça chiant sous prétexte de "y'a plus de mort" n'a rien à voir avec la tuerie de Charlie Hebdo...

Ah oui donc tu as vraiment pris la réplique de Scalp au premier degré ? Bah putain... Je suppose que l'humour noir, ce n'est pas ton truc.

Le journal Charlie Hebdo qui était chiant pour certains le restera malgré ces meurtres. On s'intéresse à cet attentat pour la cruauté de l'acte, pour l'atteinte à la liberté de penser...... et non pour voir les morts se produire devant nos yeux !!

Tu n'as rien compris... Je rebondissais sur ça :

C'est surtout une débilité. S'intéresser à quelque chose quand il y a des morts est complètement idiot.

Les morts suscitent l'intérêt médiatique, c'est un fait. J'en pense qu'en 1994, le Grand Prix qui a eu la plus grande couverture médiatique était celui de San Marin.

Voilà... Si les gens ralentissent lorsqu'il y a eu un accident et tendent le cou, c'est dans l'espoir de voir du sang. Bienvenue dans un monde de vautours.

[dagokhiouma]

Voilà... Si les gens ralentissent lorsqu'il y a eu un accident et tendent le cou, c'est dans l'espoir de voir du sang.

exactement ce que j'allais dire. c'est se voiler la face (sic) que de ne pas croire ou reconnaitre que certains s'interesse à la F1 uniquement quand un drame arrive.

[lvri]

Ah oui donc tu as vraiment pris la réplique de Scalp au premier degré ? Bah putain... Je suppose que l'humour noir, ce n'est pas ton truc.

Mark, j'ai précisé dans mon message à Scalp "Je pense que c'était pour "provoquer""
Sa phrase semble tellement "sérieuse" (et ressemble tellement à ce que certains pensent vraiment) que j'ai ajouter le "enfin j'espère"......
T'inquiète pour mon humour, il peut être très noir. Cela n'empêche pas l'étonnement de temps en temps.

Les morts suscitent l'intérêt médiatique, c'est un fait. J'en pense qu'en 1994, le Grand Prix qui a eu la plus grande couverture médiatique était celui de San Marin.
Voilà... Si les gens ralentissent lorsqu'il y a eu un accident et tendent le cou, c'est dans l'espoir de voir du sang. Bienvenue dans un monde de vautours.

On est pas sur la même longueur d'onde Mark !
Le fait que San Marin soit devenu le GP à la couverture médiatique la plus importante de la F1 (même à ce jour si je ne me trompe pas), c'est parce qu'il y a eu 2 morts et 14 blessés............ Donc, oui, intérêt, voyeurisme .......
Moi je te parle de ne plus regarder des GP en direct et de trouver la F1 chiante parce qu'il n'y a plus d'accident mortel. Un GP se déroulant en direct, tu ne peux pas deviner ce qu'il se passera. Et c'est ça que je trouve idiot ! Attendre voire espérer l'accident mortel pour trouver que la F1 n'est pas chiante, je trouve ça étrange. Mais j'ai bien compris que c'était de l'humour (certains le pensent vraiment !)

[Scalp]

Premier degré, second degré, that's the fucking question

[lvri]

J'en étais sur que tu laisserais planer le doute

Bon, pour le coup, je vais suivre Mark et partir du principe que j'ai loupé un trait d'humour et que je me suis bien engouffré bêtement dans la brèche........

[Dunandan]

La question c'est aussi : comment peut-on faire un film sur la F1 sans accident ou sensation de (prise de) risque ? Moi non plus je n'aime pas la F1 à la base, et pourtant j'ai beaucoup aimé le film... Et cette adrénaline qu'on nous transmet y est pour beaucoup, je pense.

[lvri]

Ca ne te ferai pas regarder les Grands Prix au cas où il pourrait y avoir des morts ?
Ce que tu décris correspond en partie à ce pourquoi on aime les F1. La prise de risque, l'adrénaline, les combats roues contre roues ..... Les accidents, on peut s'en passer complètement. J'ai souvenir de GP sans accident et pourtant bourré de suspense et d'adrénaline .... Maintenant, le risque est inhérent à ce sport, et il faut l'accepter. L'histoire de la F1 est faite de nombreux drames humains, d'accident violents et horribles, mais aussi de duels superbes. De là à penser que sans morts, ce sport est devenu chiant (j'ai bien conscience qu'il s'agit de second degré ....... enfin je le prends comme ça) .....

En tout cas, je suis très heureux de voir que ce film est plutôt très apprécié ! Il y aurait tellement à raconter sur la F1 ! Même sans morts ou blessés grave !

[Dunandan]

Ce que je voulais dire, c'est que c'est un ressort narratif quasiment obligé pour un film de bagnoles. Au point d'avoir des morts, peut-être pas. Mais un film de ce genre sans accident, c'est comme avoir un baba au rhum sans cerise .

[Alegas]

Highlander de Russel Mulcahy - 1986

Que ça vieillit mal, l'exemple parfait d'une super idée gâché par un acteur principal à la ramasse, une réalisation d'un autre âge (Totof qui fait des salto quoi) et une esthétique 80's qui plombe tout, Clancy Brown il est marrant mais il s'est trompé de film. La réal je supporte pas, Mulcahy visionnary director j'en rigole encore, c'est d'une mollesse de fou, montage à la ramasse, choix de plan hasardeux, après ouais on a de la fumée et des néons mais je crois pas que ça suffise pour dire que le mec a des idées.
On sauvera donc le concept (ça fait pas un film), et Sean Connery, c'est très con parce que le concept il est mortel quand même, et c'est fou de se dire qu'avec un tel concept y a pas eu un seul truc à sauver de cette franchise qui pu le moisi (putain la série tv, putain les suites, putain l'anime), rien c'est triste, ça mériterait largement un remake avec un vrai réal.
Et puis Queen, c'est ptet très bien à écouter comme ça mais dans un film comme ça, c'est juste non

[padri18]

3/10

Mea Culpa de Fred Cavayé - 2014

Film qui avait bénéficié d'une certaine complaisance à sa sortie car à l'époque Cavayé avait encore une sorte de respectabilité (alors que le mec fait des films avec Gilles Lelouche quoi, bon après quand on a Lindon dans un film ça aide a avoir des bonnes critiques, le roi des films sociaux casse couille) alors qu''ici on est au niveau d'une prod Besson avec la même écriture à l'arrache.
Alors pèle mêle on a des gros méchants censé la jouer discret qui défouraillent devant un commissariat (logique) et le scène est d'une connerie j'ai rarement vu ça, puis histoire d'enfoncer le clou ça sulfate à la mitrailleuse dans une boite de nuit avec caméra de sécurité, gros Luc n'aurais pas fait mieux, d'ailleurs il y a aussi une pute dans le film comme chez Besson, manque l'Audi et le gros black.
Après on a un twist qu'on qualifiera d'inutile en étant gentil. Niveau rythme c'est vraiment pas ouf et malgré la courte durée on arrive à se faire chier.
Reste quoi ? Gilles Lellouche qui court, il a tellement couru en 2 films chez Cavayé qu'il est prêt pour le marathon des JO, Lindon et son trauma pour les nuls est pas impliqué (bon le mec joue absolument pareil dans tous les films avec sa gueule de dépressif) et le gamin t'as envie de le voir crever (ça faisait longtemps que j'avais pas vu un gamin aussi nul), après les méchants albanais (ou estonien, enfin on s'en fout, y parle pas français) ont des bonnes tronches (et puis voir le gros bad guy foutre un coup de tronche à une contrôleuse SNCF ça n'a pas de prix, on a tous rêvé de faire ça un jour), à noté que l'un d'entre eux jouait dans le Robin Hood de Scott et c'était un des acteurs à sauver ce naufrage.
Sur la forme c'est censé être génial, alors la première scène est mortelle, mais vraiment, baston pêchue dans une voiture on se dit ça va être bien, et puis après Gilles Lellouche ouvre la bouche, le reste de l'action ça se limite à des parties de cache cache avec des méchants aveugles et pas rapides à la course à pied. C'est assez moche visuellement, la photo si je suis gentil je dis qu'elle est lambda si je suis méchant je dis que ça ressemble à un épisode de Plus Belle la Vie.
Cavayé était vendu comme l'avenir du polar français, ben heureusement qu'il est allé faire des films avec Danyboon.

[Scalp]

Stalag 17 de Billy Wilder - 1953

Alors le Wilder qui fait des comédies j'en ai rien à foutre mais le Wilder qui fait du ciné de genre c'est déjà plus sympa. La réputation du film est ptet un peu excessive mais c'est plutôt sympa dans l'ensemble.
L'aspect comique du film est pas dérangeant et pas envahissant, et ça peut faire peur quand on sait que ce film est l'inspiration principal de la série Papa Schulz.
Mais finalement ce mixe entre comédie (légère avec le duo Animal/Harry ) et film de prisonnier fonctionne plutôt bien car Wilder n'oublie jamais la gravité de la situation.
On va donc suivre le quotidien de ces prisonniers fait de combines, évasion, petite arnaque et provocation mais le coeur de l'intrigue sera la découverte du traitre est là dessus c'est un bijoux d'écriture et de mise en scène, la dernière demi heure est un bon gros morceaux et Holden qui balance une dernière punchline ça le fait bien.
Curiosité sympa le réal Otto Premingger en officier allemand.

William Holden en prisonnier cynique et opportuniste qui à sa propre morale livre une excellente prestation, alors bien entendu toute l'intrigue qui tourne autour du traitre laisse aucun doute, ça ne peut être lui mais c'est plutôt bien ficelé et la scène où on découvre son identité est un beau moment de mise en scène (à priori un long plan séquence de mémoire). Holden campe donc un héros plutôt particulier, assez rare pour un film de ce genre et pour l'époque, il a pas tant de scène que ça et son coté individualiste tranche avec tout le reste des autres personnages, y a du Snake Plissken chez ce perso.
Bon petit film quoi.